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Actionnaire à 45,2 % de Quebecor Media

Les lock-outés du Journal de Montréal rencontreront le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec

À compter de 10 h 15, les 253 vrais artisans du Journal de Montréal, en lock-out depuis plus d’un an, ont occupé le siège social de la Caisse de dépôt et placement du Québec, sis au 1000 place Jean-Paul-Riopelle, à Montréal. Les lock-outés réclament une rencontre avec Michael Sabia, président et chef de la direction de la Caisse.

  Occupation de la Caisse de dépôt et placement du Québec

 Mission accomplie !

Le siège des 253 lock-outés du Journal de Montréal n’aura duré qu’un peu plus d’une heure. Un représentant de la Caisse de dépôt et placement du Québec a confirmé au président du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (STIJM–CSN), Raynald Leblanc, qu’il recevrait cet après-midi les détails concernant une rencontre avec le président et chef de direction de la Caisse, M. Michael Sabia. Cette rencontre doit se tenir au plus tard la semaine prochaine. Les membres du STIJM occupaient le hall du siège social de la Caisse depuis 10 heures ce matin pour demander un tel rendez-vous afin de discuter du conflit au Journal de Montréal qui perdure depuis plus d’un an. Lettre du syndicat au président de la Caisse de dépôt et placement du Québec >>

« Malgré tous les appels à la négociation lancés et les ouvertures à discuter des préoccupations patronales que nous avons avancées à Quebecor, la position de l’employeur demeure inflexible et empêche de mettre un terme au conflit, a déclaré le président du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (STIJM–CSN), Raynald Leblanc. Nous resterons ici jusqu’à ce que nous obtenions l’assurance de rencontrer M. Sabia. » Dans une lettre qu’il remettra à M. Sabia, le syndicat demande à la Caisse comment peut-elle concilier la délinquance corporative d’un de ses principaux partenaires d’affaires avec la Politique d’investissement responsable dont elle s’est dotée ? À l’alinéa 1 du préambule de ladite politique, la Caisse dit souhaiter « … que les entreprises dans lesquelles elle investit se comportent en bons citoyens corporatifs dans les milieux où elles évoluent… » « En tant qu’actionnaire à 45,2 % de Quebecor Media, comment peut-elle accepter le fait que l’empire des communications soit le champion incontesté des conflits de travail en ayant décrété pas moins de 14 lock-out en 14 ans, tous depuis que Pierre-Karl Péladeau siège à la direction de l’empire », de poursuivre le porte-parole du STIJM–CSN. La lettre au président de la Caisse rappelle aussi le document intitulé Pratiques d’investissement responsable, où elle précise qu’elle « s’attend à ce que les entreprises dans lesquelles elle investit… mènent leurs activités en respectant les droits et libertés… (et) respectent les droits des travailleurs… » « Comment la Caisse peut-elle fermer les yeux sur la déplorable feuille de route de Quebecor et de QMI, ses partenaires d’affaires, en matière de relations de travail ? », questionne Raynald Leblanc. Qui plus est, le chapitre 6.3 de la Politique d’investissement responsable de la CDPQ se lit comme suit : « Le Président et chef de la direction voit à ce que soient intégrés à la gestion de portefeuille les principes retenus par les membres du conseil d’administration en matière d’investissement socialement responsable, à ce que les suivis du comportement social des entreprises soient dûment et sérieusement effectués, à ce que les informations soient d’un haut niveau de qualité et maintenues à jour. « La direction de la Caisse fait-elle le travail de surveillance auquel elle s’est obligée dans le cas de QMI ? On doit malheureusement répondre non à cette question », y lit-on. Le STIJM demande une rencontre dans les plus brefs délais avec le président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia. Il veut lui exposer ses préoccupations et examiner avec lui les pistes de solutions permettant d’assainir les pratiques de QMI, notamment afin qu’elles s’harmonisent avec la Politique d’investissement responsable de la CDPQ. Le syndicat souhaite que le lock-out insensé du Journal de Montréal se termine le plus rapidement possible, au terme d’une négociation ouverte et constructive, pour la pérennité de l’entreprise, le bien des travailleurs et des actionnaires.

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