Les offres gouvernementales : « un torchon »

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (CSN)

Les offres gouvernementales : « un torchon »

La rencontre avec le Conseil du trésor n’aura duré qu’une vingtaine de minutes. Le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (CSN), Stéphane Lemaire, a alors reçu les offres du gouvernement sur les matières pécuniaires qu’il a qualifié de « torchon ». « Nous sommes très loin du compte pour endiguer la pénurie de personnel », a-t-il pour suivi. Près de 250 agents de la paix provenant des quatre coins du Québec ont accompagné leur porte-parole à Québec. « Nous sommes plus de 200 aujourd’hui, a déclaré le président du syndicat. Nous serons 500 demain, puis 2000 dans la rue pour relever nos conditions de travail. » Le Conseil du trésor a déposé les mêmes offres que celles rejetées par le front commun des 475 000 travailleuses et travailleurs des services publics québécois, soit entre 0,5 % pour la première année, jusqu’à 1,5 % pour la dernière année du contrat de cinq ans proposé par le gouvernement. Devant la pénurie de personnel, le syndicat a dénoncé ces offres qu’il qualifie de « ridicules ». « Au cours des 10 dernières années, le milieu carcéral québécois a subi trop de recul, a mentionné Stéphane Lemaire lors du point de presse qui a suivi la courte séance de négociation. Dans les centres de détention, le nombre de détenus dépasse la capacité carcérale partout et accroît considérablement les tensions. Jumelé au fait qu’un grand nombre de personnes souffrant de problème de santé mentale, qui ont été désinstitutionnalisées, se retrouvent incarcérées, nous sommes confrontés à des situations explosives. Avec cette pénurie de personnel, il n’est pas rare que nous devions travailler plus de 72 heures par semaine. C’est insensé. » Le syndicat, qui réclame que le renouvellement de leur convention collective se négocie avec un négociateur indépendant, comme lors des négociations antérieures. Il souhaite que l’écart salarial qui existe avec les policiers de la Sûreté du Québec soit comparable à celui qui prévaut entre les agents de la paix des centres de détention fédéraux et les agents de la GRC. En outre, le SAPSCQ ne comprend pas que les correctifs ne soient toujours pas versés dans le dossier de l’équité salariale, alors que tous les travaux sont terminés. La convention collective, imposée par la loi 43 votée par les libéraux en décembre 2005, se termine le 31 mars. Le syndicat a déposé ses revendications au ministère de la Sécurité publique le 21 décembre dernier.

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