Les parlementaires canadiens doivent agir pour préserver l’avenir des médias conventionnels et du radiodiffuseur public canadien

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Rapport du comité du patrimoine canadien

Les parlementaires canadiens doivent agir pour préserver l’avenir des médias conventionnels et du radiodiffuseur public canadien

La Fédération nationale des communications accueille favorablement certaines recommandations du Comité permanent du patrimoine canadien qui reconnaissent la nécessité d’assurer un financement pluriannuel stable à CBC/Radio-Canada et un accroissement du contenu télévisuel local. La FNC s’inquiète toutefois du sort qui sera réservé à ces recommandations. La Fédération rappelle que plusieurs recommandations importantes ont été produites depuis 2003 par le Comité permanent du patrimoine canadien de même que par le comité sénatorial des transports relativement à la concentration des médias et à l’avenir des médias canadiens sans que le parlement canadien daigne y donner suite. “Il semble que la partisanerie politique ait préséance sur les choix parlementaires, et ce, en dépit des risques que courent l’industrie et la diversité des voix” soutient la présidente de la FNC, Chantale Larouche. La FNC réitère que la télévision conventionnelle privée et publique devrait pouvoir accéder à de nouvelles sources de revenus provenant de l’abonnement aux services de câblodistribution et de distribution par satellite, en plus des fonds pour l’amélioration de la programmation locale. Elle estime que la recommandation du comité qui relègue au CRTC le soin d’examiner l’équilibre entre la télévision conventionnelle et la télévision spécialisée est timide, d’autant plus que le CRTC a refusé d’accorder ces redevances à deux reprises. Selon la fédération, il est urgent de rétablir l’équilibre entre la télévision spécialisée et généraliste. La télévision spécialisée profite d’un avantage indu, grâce aux revenus publicitaires et d’abonnement, par rapport à la télévision généraliste dont les coûts d’exploitation sont nettement supérieurs. La télévision généraliste doit informer, divertir et assurer une desserte locale et régionale, des responsabilités que l’on doit préserver en mettant fin à la disparité qui existe entre la télévision spécialisée et la télévision généraliste. La fédération reconnaît toutefois que les propriétaires des médias ont failli à s’engager à utiliser ces revenus pour améliorer les services d’information et de programmation. La FNC ajoute que sans un réexamen en profondeur du CRTC les chances de voir cheminer positivement certaines des recommandations soient limitées. Le comité recommande que le CRTC étudie les répercussions de la concentration des médias sur le secteur de la télédiffusion lors du renouvellement des licences de télédiffusion canadienne et réexamine l’équilibre entre la télévision conventionnelle et la télévision spécialisée. Il recommande aussi que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes accorde plus d’importance à la surveillance des médias relativement à l’information et à la production locale en incluant dans son rapport annuel de surveillance des statistiques sur les heures d’informations et d’émissions locales originales. La FNC estime que sur plusieurs enjeux fondamentaux le CRTC a déjà tranché la question. Elle rappelle qu’au chapitre de la concentration, le CRTC a autorisé la constitution de conglomérats médiatiques sans égard aux conséquences sur la diversité des voix, notamment lors de l’acquisition par Quebecor de Vidéotron et TVA. L’octroi de la licence de TQS à Remstar Diffusion inc. même si la transaction allait à l’encontre des exigences relatives aux responsabilités et obligations de la télévision généraliste d’offrir aux téléspectateurs un niveau suffisant de nouvelles locales, est un autre exemple des doutes que soulèvent le CRTC. La Fédération nationale des communications exhorte néanmoins les parlementaires à mettre de côté leurs divergences politiques pour que les recommandations soumises par le comité depuis 2003 entrent enfin en vigueur. La FNC regroupe une centaine syndicats représentant la majorité des artisans des médias au Québec de même que ceux de médias écrits et électroniques de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick.

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