Les salariés d’entretien sont prêts à faire la grève

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Réseau de transport en commun de la Capitale

Les salariés d’entretien sont prêts à faire la grève

C’est par un vote à scrutin secret sans équivoque de 100 % que les membres du Syndicat des salarié-es d’entretien du Réseau de transport de la Capitale (CSN), au cours d’une assemblée générale qui a eu lieu ce matin, a donné le mandat à son comité exécutif de déclencher la grève générale au moment jugé opportun. « Ce vote donne pleinement la mesure de notre détermination à faire respecter nos droits, a déclaré le président du syndicat, André Carmichael. Notre objectif n’est pas de débrayer, mais bien de négocier dans le respect de notre convention collective. Le message que nous lançons aujourd’hui à l’employeur ne peut être plus clair : il doit l’appliquer pour les postes qui seront affectés au nouveau garage. » Le syndicat ne comprend pas pourquoi la direction du RTC refuse d’appliquer la convention collective pour l’affichage des postes qui seront reliés au garage en construction, dans l’ouest de la ville. Le garage, qui sera prêt au cours de l’été, doit accueillir 44 postes, soit 24 qui seront transférés du garage de la rue des Rocailles et 20 postes nouvellement créés. Plutôt que d’offrir les postes prévus à la convention collective, la direction du RTC fusionne les tâches et les fonctions qui relèvent de plusieurs postes déjà existants. Comme le prévoit la convention collective, une négociation sur les conditions de travail inhérentes à l’opération de ce nouveau garage peut être entreprise et le droit de grève est acquis pour les travailleurs, dans le respect des services essentiels.

« La direction n’a aucune raison d’agir ainsi, a poursuivi le porte-parole syndical. Notre convention collective est en vigueur jusqu’en décembre 2010. Nous n’acceptons pas que le RTC profite de cet investissement pour bafouer nos droits et revoir à la baisse nos conditions de travail. Cette réorganisation du travail n’est pas justifiée ni essentielle au bon fonctionnement de ce troisième garage. Nous détenons une solide expertise qui a d’ailleurs été reconnue par les dirigeants du RTC l’an dernier, dans une lettre qu’elle a fait parvenir aux employés pour souligner leur travail lors des festivités du 400e. À ce que je sache, ce sont les mêmes véhicules qui seront entretenus à ce garage. » Au cours des neuf séances de négociations qui se sont déroulées depuis le début de l’année, le syndicat s’est toujours présenté dans un esprit de collaboration et d’ouverture. Il n’a déposé aucune demande et ne recherche que le respect de l’application de la convention collective en vigueur. Il a même déposé une contre-proposition qui respecte le cadre budgétaire invoqué par la direction du RTC dans les changements qu’elle tente d’imposer. Devant l’intransigeance de l’employeur, le syndicat s’était prononcé, le mois dernier, dans une proportion de 99,2 % en faveur de moyens de pression. L’employeur avait alors menacé de prendre des mesures judiciaires si le travail était perturbé. Nomination d’un conciliateur À la suite de ce vote, le ministre du Travail, M. David Whissell, a nommé un conciliateur. M. Jean Poirier doit contacter les parties dans les meilleurs délais afin de déterminer des dates de rencontres. L’entêtement patronal a donc obligé le syndicat à prendre les moyens pour se faire respecter : un vote de grève. Au cours des prochains jours, le comité exécutif invitera la direction du RCT à reprendre la négociation dans un esprit facilitant un règlement satisfaisant. Par ailleurs, le syndicat, qui représente quelque 250 travailleuses et travailleurs, dressera la liste des services essentiels qui sera déposée au Conseil des services essentiels et établira la stratégie de mobilisation.

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