Mai 2003 – La CSN – Construction en campagne pour le pluralisme syndical

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Mai 2003 – La CSN – Construction en campagne pour le pluralisme syndical

La CSN-Construction en campagne pour le pluralisme syndical

Des travailleurs des autres associations syndicales signent sa pétition

Environ 2000 travailleurs de l’industrie de la construction, principalement des membres des autres associations syndicales, ont, jusqu’ici, signé une pétition en faveur du pluralisme syndical dans ce secteur, lancée par la CSN-Construction.

C’est ce que le président de la CSN-Construction, Ted McLaren, a annoncé aujourd’hui en conférence de presse, à Sherbrooke, en compagnie de la vice-présidente du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, Sophie Robidas.

« Nous sommes satisfaits de la réponse des travailleurs, dont les signatures ont été recueillies une à une sur les chantiers. En plus des signatures, cette action syndicale nous permet de faire valoir l’importance du pluralisme syndical dans notre industrie. Et ce que nous constatons, c’est que les travailleurs y tiennent, a soutenu Ted McLaren. De plus, a-t-il dit, cette campagne est loin d’être terminée. Nous allons continuer pendant et après l’actuelle période de changement d’allégeance syndicale ».

Un enjeu fondamental

Durant la campagne de maraudage de l’industrie de la construction, au cours de laquelle les travailleuses et les travailleurs peuvent changer d’allégeance, « deux conceptions fondamentales du syndicalisme s’affrontent, selon le président de la CSN-Construction. Celle du Conseil conjoint, formé des syndicats FTQ et Internationaux, qui vise le monopole syndical et celle de la CSN-Construction qui se bat pour le pluralisme syndical, une caractéristique du syndicalisme québécois », a expliqué Ted McLaren.

« Le pluralisme syndical est un gage de démocratie et de vivacité syndicale, affirme le représentant de la CSN-Construction. Au Québec, rappelle Ted McLaren, les travailleurs possèdent un droit fondamental bien établi dans nos lois du travail, celui de choisir librement l’organisation syndicale qui les représentera et négociera leur projet de convention collective. C’est bien différent de ce qui se passe ailleurs, en Ontario et dans le reste du Canada, où les travailleurs de la construction ont l’obligation d’être membres d’une seule et même organisation syndicale ».

La loi est claire

« En vertu de la loi R-20 de l’industrie de la construction, les travailleurs ont le droit de choisir leur association syndicale et celle-ci a le pouvoir de déposer et négocier leurs demandes, peu importe le pourcentage de représentativité de l’association en question, précise le porte-parole de la CSN-Construction. Ce droit de choisir est important. En vertu de ce droit, les travailleurs de la construction peuvent choisir l’association syndicale qu’ils estiment avoir la capacité de porter à terme leurs aspirations et leurs revendications. Je le répète, le pluralisme est un gage de démocratie et de vivacité syndicale », insiste Ted McLaren.

« Au cours de son histoire, la CSN-Construction s’est illustrée pour défendre avec acharnement le droit au travail des travailleurs chez-eux, dans leur région. C’est ainsi que ces pressions ont permis aux travailleurs d’obtenir le règlement de placement, qui constitue un minimum de sécurité d’emploi dans une industrie où il n’y a pas de véritable formule d’ancienneté. Cette préoccupation, nous l’avons toujours. On ne peut pas en dire autant du Conseil conjoint, qui procède plus par métier, qui a accordé la mobilité provinciale pour les travaux de génie civil et de voirie, sans égard pour l’emploi des travailleurs des régions où seront accomplis ces mêmes travaux », d’après Ted McLaren.

« L’éventualité d’un monopole syndical laisse craindre le retour de pratiques loin d’être syndicales, avec lesquelles la commission Cliche, en 1975, avait permis de rompre », s’est inquiété le président de la CSN-Construction.

Pour renforcer la démocratie, le pluralisme et la vie syndicale dans la construction, Ted McLaren a invité les membres des autres associations syndicales à se prévaloir de leurs droits en se rendant voter pour la CSN-Construction, les 5, 6 et 7 juin dans un des bureaux de la Commission de la construction du Québec.

Source : CSN — 22-05-2003 Renseignements : Michel Crête – CSN-Information (514) 598-2454.

   


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