Les lock-outés et les grévistes du Journal de Montréal et de l’hôtel Four Points Sheraton sont venus, aujourd’hui, appuyer les confrères et les consoeurs CSN en lock-out du Casino de Montréal.
Les 190 agents de sécurité, en lock-out depuis bientôt six mois, ont accueilli ces travailleuses et travailleurs eux aussi en conflit avec un pique-nique smoked meat lors d’une manifestation festive devant le casino de l’île Notre-Dame.
« Le message qu’on envoie à l’employeur, aujourd’hui, c’est qu’il n’a pas réussi à briser notre solidarité, a lancé le président de l’Unité sécurité du Syndicat des employé-es de la Société des casinos du Québec, Rick Scopelleti. Pour cette raison, la solidarité des autres syndiqués CSN nous est très chère. »
Les 253 membres du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal sont en lock-out depuis le 24 janvier, tandis que les 67 membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Four Points Sheraton Centre-Ville sont en grève depuis le 25 août, 2008.
L’écart demeure important entre les agents de sécurité et la direction du Casino de Montréal, qui tente d’imposer une proposition d’heures et d’horaires de travail inacceptable qui aura pour effet de bouleverser les vies de ses employés tout en détériorant la qualité des services de sécurité offerte au public. En plus, les négociateurs patronaux viennent de proposer la suppression de plusieurs postes à temps complet d’agent de sécurité et la modification d’autres en poste à temps partiel.
« Au lieu d’explorer des avenues de compromis, cette société d’État choisit de faire perdurer le conflit avec ses travailleurs, a dit Rick Scopelleti. En se faisant, elle risque non seulement de perturber ses opérations, mais elle compromet la sécurité de sa clientèle. »