La Fédération nationale des communications déplore le fait que V (anciennement TQS), dans un communiqué émis le 1er décembre 2009, tente de faire porter aux syndicats la responsabilité de la décision qu’il a unilatéralement prise de réduire les heures de travail de 17 employé-es syndiqués. Depuis deux semaines, il y a eu effectivement plusieurs rencontres entre l’employeur et les représentants d’un seul des huit syndicats de V–TQS, soit le Syndicat des employé(e)s de bureau de TQS (FNC–CSN), pour discuter de l’organisation du travail des membres de ce syndicat. Les rencontres entre les représentants de l’employeur et deux du syndicat se sont déroulées correctement, dans un climat d’ouverture et nous avons réussi à convenir de cinq lettres d’entente permettant la fusion de certains postes et la réorganisation du travail. Nous nous sommes entendus sur toutes les conditions de ces lettres d’entente, sauf une demande de l’employeur, qui souhaitait que le travail fait par une employée syndiquée soit maintenant exécuté par une personne cadre. Le syndicat a proposé que le travail puisse être transféré à une personne cadre durant la période nécessaire à la négociation de la fusion des accréditations, mais en contrepartie, l’employeur devait s’engager à ne pas faire de mise à pied dans le service des finances, durant cette même période. Depuis le dépôt de cette proposition le 25 novembre, en soirée, le syndicat n’a jamais reçu de réponse de l’employeur. Nous l’avons appris par téléphone au moment même où les employés recevaient des lettres de l’employeur les informant qu’il avait décidé de réduire les heures de travail des employés de trois syndicats à Montréal, Jonquière et Trois-Rivières. Il abolissait également le poste du dernier employé syndiqué de Québec. La FNC déplore que l’employeur saborde un processus de négociation qui avait pourtant bien débuté, à un moment où les parties tentaient de retisser des liens fragiles de confiance.