Mises à pied et vote de grève des tuteurs et des tutrices

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Université TÉLUQ

2018-01-10_TELUQ_CSN

Mises à pied et vote de grève des tuteurs et des tutrices

Rien ne va plus à la TÉLUQ. Face à l’intransigeance de leur employeur, les membres du Syndicat des tuteurs et des tutrices de la Télé-université (STTTU) ont pris la décision d’exercer tous les moyens de pression nécessaires, incluant la grève, pour préserver leur emploi. C’est au début du mois de décembre dernier que les tuteurs et les tutrices ont pu mesurer l’ampleur de la réorganisation initiée par leur employeur il y a un an. Ceux-ci vont perdre jusqu’à 75% de leurs tâches d’ici quelques semaines en raison de la restructuration. Ce chiffre ne tient pas compte des nombreux étudiants-es transféré-es l’an dernier à un sous-traitant privé, l’Institut Matci.

Pour Nancy Turgeon, présidente du Syndicat, les tuteurs et les tutrices sont acculés au pied du mur. «Nous n’avons pas le choix. Ce n’est pas de gaité de cœur que nous avons pris cette décision. La TÉLUQ jette à la rue des enseignantes et des enseignants après 10, 15 ou 25 années de bons et loyaux services et cela, dans l’indifférence générale», souligne-t-elle.

Jean Murdock, président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQCSN), croit que la situation est tellement préoccupante qu’il souhaite  interpeller la ministre de l’Enseignement supérieur, madame Hélène David. «Les décisions prises par la direction de la TÉLUQ minent sa réputation et jettent un doute sur son avenir. Mettre à pied des enseignantes et des enseignants expérimentés ou transférer des étudiantes et des étudiants à un sous-traitant privé nous inquiètent», précise-t-il.

Pour le Syndicat et la FNEEQCSN, qu’une composante du réseau de l’Université du Québec se comporte ainsi devrait aussi préoccuper madame Sylvie Beauchamp, présidente de l’Université du Québec. C’est l’excellence même de la formation et du diplôme de la TÉLUQ qui risque d’être entachée. En ce 50e anniversaire du réseau de l’Université du Québec, il est bien triste de voir ainsi une université publique passer aux mains d’un sous-traitant privé.

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Le Point syndical  automne 2023