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octobre 2002 – Commission de l’éducation – La CSN convie le gouvernement à la créativité

Commission de l’éducation

La CSN convie le gouvernement à la créativité

Devant la Commission de l’éducation qui étudie les effets des fluctuations des clientèles dans le secteur de l’éducation, la vice-présidente de la CSN Denise Boucher a expliqué aujourd’hui que pour la CSN, “le modèle unique n’a pas sa place dans le contexte actuel. Il faut laisser libre cours à la créativité, aux initiatives, aux projets novateurs et aux approches diversifiées qui tiennent compte des besoins de la population et de la dynamique régionale et locale”.

“Une analyse de la situation qui ne tiendrait compte que de la décroissance de l’effectif scolaire introduirait un prisme qui risquerait de restreindre les perspectives de consolidation et de développement de l’offre de formation sur le territoire québécois”, a affirmé la représentante de la CSN.

“Tout en considérant les besoins des jeunes en formation comme étant des besoins fondamentaux, nous devons nous préoccuper aussi de ceux des adultes. C’est la clé qui ouvrira les portes au développement d’une vision intégrée de la mission éducative”, a plaidé Denise Boucher. Il est impérieux pour le Québec d’utiliser à fond les infrastructures et les talents qu’il a développés en éducation. Les défis sont nombreux mais atteignables. Eradiquer l’analphabétisme, faire en sorte que tous les jeunes qui le peuvent obtiennent un diplôme et acquièrent une première qualification professionnelle, consolider l’enseignement supérieur et donner aux adultes l’accès à la formation continue, voilà autant d’objectifs auxquels la société québécoise doit consacrer efforts et argent”, a renchérit la vice-présidente de la centrale.

L’offre de services éducatifs doit répondre aux besoins de l’ensemble de la population, jeune et adulte. Cela est vrai pour les régions mais aussi pour les niveaux de formation. On ne peut traiter le problème de la décroissance démographique ou de la fluctuation des clientèles au primaire et au secondaire de la même façon que l’on aborde ce phénomène au post-secondaire.

Au primaire, des initiatives positives qui permettent de conserver l’école ouverte comme les classes multiniveaux, les classes multiprogrammes ont vu le jour. La CSN propose la création de “centres éducatifs et communautaires” qui soient au service de l’ensemble de la collectivité locale, jeune et adulte. Ces centres, en plus de l’école, pourraient intégrer d’autres services éducatifs, des organismes communautaires, par exemple en alphabétisation et en éducation populaire, un centre des technologies de l’information et des communications, des activités de loisirs communautaires, un centre à la petite enfance, etc.

Au secondaire, les décisions doivent être bien évaluées afin de s’assurer qu’elles ne pénalisent pas les élèves. Une des difficultés que l’on pourrait rencontrer à la suite de la baisse de l’effectif scolaire est la diminution de l’offre de programmes de formation professionnelle. C’est pourquoi il faut, tel que proposé dans la “Politique d’éducation des adultes et de formation continue”, ouvrir les enveloppes budgétaires aux adultes inscrits à temps partiel à ces programmes. Répondre aux besoins des jeunes et des adultes devrait avoir pour impact d’augmenter l’effectif scolaire au secondaire.

Quant aux cégeps, un éventail de mesures a été mis en place par le MEQ pour contrer les impacts de la baisse de l’effectif scolaire dans les programmes techniques. Il est trop tôt pour procéder à un bilan. Nous souhaitons que le MEQ porte une attention toute particulière à certaines régions où, malgré la mise en place des mesures, la situation demeure fort préoccupante. Le ministère doit allouer un soutien financier supplémentaire à ces établissements afin qu’ils puissent maintenir une offre de formation qui réponde aux besoins de la population. De plus, le maintien d’une offre de programmes doit tenir compte des besoins croissants des adultes.

Pour ce qui est des universités, le rattrapage nécessaire et l’augmentation des besoins de diplômé-es universitaires pour les prochaines décennies sont déterminants pour le Québec. Il est impératif que chacune des universités et constituantes ait une offre de formation couvrant chacun des grands champs disciplinaires et offre des programmes aux trois cycles universitaires. De plus, nous croyons que chaque région devrait avoir accès à un point de service, un centre universitaire ou une antenne.

Enfin, la CSN, qui est présente à tous les paliers du système d’éducation, souhaite que l’offre de services éducatifs réponde aux besoins de l’ensemble de la population, jeune et adulte, mais que cela se fasse en concertation avec les partenaires, parents, étudiants, personnels, membres de la société civile, réseau de l’éducation. En ce sens, il est incontournable que le gouvernement développe des orientations claires et qu’il les fasse connaître à la population.

(Source CSN 02-10-2002 — Renseignements: Roger Deslauriers, (514) 598-2378)

   


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