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octobre 2002 – – Règlements dans le secteur papier – forêt à East Angus et à Nouvelle

Règlements dans le secteur papier-forêt à East Angus et à Nouvelle

Deux nouvelles conventions collectives touchant plus de 300 syndiqué-es ont été ratifiées ces jours derniers par des syndicats affiliés à la Fédération des travailleurs et travailleuses du papier et de la forêt (FTPF-CSN). Ces règlements concernent le Syndicat des travailleurs et travailleuses des pâtes et papiers d’East Angus, en Estrie, ainsi que le Syndicat des travailleurs et travailleuses de la scierie de Nouvelle, en Gaspésie.

EAST ANGUS : UNE ENTENTE INTERESSANTE

En Estrie, les négociations entre les travailleurs et Cascades ont finalement abouti à un accord qui a été ratifié par les 228 syndiqués, dans une proportion de 66 pour cent. Ces négociations avaient débuté il y a plus d’un an.

La convention collective, qui était échue depuis le 30 septembre 2001, est d’une durée de six ans. Elle comporte des augmentations de salaire totales de 13,5 pour cent, soit de deux pour cent au 1er avril prochain puis de 2,5, 2,5, 2, 2, et 2,5 pour cent pour les années subséquentes. De plus, une formule d’augmentation des salaires basée sur les profits de l’usine s’appliquera si les objectifs fixés sont atteints.

Selon le syndicat, ce contrat de travail se compare avantageusement au règlement qui vient tout juste d’intervenir dans l’Ouest canadien pour les travailleurs de Norske Canada et qui servira de modèle pour les 15 000 autres travailleurs du secteur.

CASCADES A MISE SUR SES TRAVAILLEURS

Le syndicat considère d’autre part que Cascades a misé sur ses travailleurs en acceptant des bonifications majeures au régime de retraite de ses employés. Une augmentation substantielle de la participation de l’employeur à l’assurance collective fait également partie de l’entente intervenue.

En fait, la valeur totale des avantages sociaux ayant une incidence monétaire équivaut à quatre pour cent de la masse salariale. Elle s’ajoute aux augmentations consenties.

Quant à l’horaire de travail adopté, qui prévoit 40 heures, il est en tout point conforme à l’esprit et à la lettre de la Loi sur les normes du travail, selon le syndicat. Ce nouvel horaire permettra de créer 10 emplois.

Le syndicat considère que ce règlement laissera toute la latitude voulue à l’employeur pour développer davantage le potentiel de son usine d’East Angus. Il souhaite que des investissements majeurs soient effectués, “ce qui permettrait aux travailleurs d’envisager l’avenir avec optimisme”.

NOUVELLE : FREIN A LA SOUS-TRAITANCE

En Gaspésie, une entente est intervenue entre le Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la scierie de Nouvelle et Produits forestiers Temrex, plus connus sous le nom de Tembec.

Après 10 mois de négociations, les syndiqués ont accepté les propositions patronales dans une proportion de 70 pour cent. D’une durée de quatre ans, rétroactive au 6 août 2001, la nouvelle convention collective prévoit des augmentations salariales totalisant 1,65 $ l’heure, soit 0,35 $ la première année, puis des hausses de 0,45 $, 0,40 $ et 0,45 $ pour les trois années suivantes.

Le syndicat, qui regroupe une centaine de membres, a d’autre part réussi à mettre un frein à la sous-traitance qui sévit à l’usine. Bien que les syndiqués reconnaissent à l’employeur le droit d’accorder des contrats pour l’exécution de travaux en sous-traitance visant à améliorer les équipements et les bâtiments de l’usine, il en va tout autrement pour les autres activités.

Ainsi, la nouvelle entente prévoit que “le fait de faire exécuter des travaux normalement exécutés par des salariés réguliers de l’unité de négociation ne doit pas avoir pour effet de causer de mises à pied, le non- rappel au travail ou d’empêcher de faire du temps supplémentaire à des salariés réguliers et qualifiés de l’unité de négociation pouvant exécuter lesdits travaux. Il en est de même lors de changements de sous-traitants.”

REGIME D’EPARGNE-RETRAITE

Par ailleurs, le règlement intervenu prévoit que l’employeur participera dorénavant à un régime d’épargne-retraite collectif pour ses salariés, ce qui n’était pas le cas auparavant. Au cours des trois premières années de la convention, il déposera donc l’équivalent de un pour cent du salaire brut des employés dans ce régime, puis de deux pour cent au cours de la quatrième année.

Entre autres gains du syndicat, la nouvelle convention prévoit des indemnités de licenciement et des avantages en ce qui a trait aux assurances.

Source: CSN 01-10-2002

   


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