septembre 2002 – Grève chez Super C Chicoutimi

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septembre 2002 – Grève chez Super C Chicoutimi

Grève chez Super C Chicoutimi

Une convention de trois ans que Métro-Richelieu est largement capable de payer

Jean Lortie, président de la Fédération du commerce (CSN), et Jeannine Girard, présidente du Conseil central du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSN), croient que le propriétaire du Super C de Chicoutimi, qui n’est autre que la corporation Métro-Richelieu, a tout intérêt à chercher, de bonne foi, un règlement avec les représentants des salariés affiliés à la CSN, parce que ces travailleuses et ces travailleurs auront l’appui nécessaire pour mener à bien leur lutte entreprise le 30 août. Cette grève vise à obtenir un traitement équitable et une convention collective qui vienne à échéance en même temps que celles des autres syndicats CSN du secteur alimentaire de la région.

De passage dans la région, Jean Lortie souligne l’attitude déplorable qu’entretient la partie patronale depuis le début des négociations : ” Nous sommes à moins de dix kilomètres d’un autre magasin Super C dont le volume de ventes hebdomadaires est inférieur de 250 000 dollars à celui du Super C de Chicoutimi. Pourtant le traitement que consent l’employeur à ses employés, ici, est de 20 pour cent inférieur à celui des salariés de Jonquière. La bataille que mènent ces travailleuses et ces travailleurs en est une pour l’équité et la parité, en somme une lutte pour le respect. De plus, quand on sait que Métro-Richelieu est l’entreprise québécoise du secteur alimentaire la plus rentable au Québec, on n’a aucun doute quant à sa prospérité et à sa capacité de traiter ses employés comme le font les autres dans le même marché régional “, affirme le président de la Fédération du commerce.

Pour Jeannine Girard, il est clair que ce genre de situation est en soi inacceptable et que les travailleurs de l’alimentation de la région y sont particulièrement sensibles. ” C’est pourquoi nous allons entreprendre auprès des syndicats du secteur de l’alimentation de la région une campagne de soutien à leurs collègues en conflit. Nous leur demanderons de contribuer un pour cent de leur masse salariale. Cette somme sera distribuée aux grévistes du Super C selon des règles qui seront fixées avant la tenue des assemblées générales des syndicats, lesquels représentent plus de mille membres. Ce genre d’appui très palpable, nous avons très bon espoir de l’obtenir parce que ces syndiqués ont maintes fois démontré leur solidarité “, de rappeler la présidente du conseil central.

Denis Tremblay, président du syndicat, tient à souligner que le temps du partage est arrivé. ” Nous avons toute la légitimité pour que nos demandes soient satisfaites, et ça, notre employeur devrait être le premier à le comprendre. Lui qui a si souvent affiché fièrement les records de vente de son magasin sait très bien que la qualité de notre travail y est pour beaucoup. Il doit cesser de croire que le maintien des écarts entre nous et nos collègues des autres magasins syndiqués à la CSN puisse nous être encore acceptable. À nos yeux, il est aussi important que notre convention collective se termine en même temps que celle des autres syndicats CSN de l’alimentation de la région. Ce sont eux qui ont tracé le chemin il y a deux ans. Nous tenons absolument à être du nombre la prochaine fois, et à participer pleinement au regroupement qui a su réaliser ces progrès.”

Enfin, le président de la Fédération du commerce tient à conclure par un appel à la négociation : ” Nous savons tous que les conflits qui se prolongent indûment produisent des effets dont les patrons sont les premiers à souffrir. La direction du Super C de Chicoutimi détient les clés pour que nous arrivions à un règlement dans des délais courts. Elle doit bien évaluer le risque qu’elle fait courir à son entreprise en jouant une partie fondée sur le chantage et le mépris. La voie vers une entente satisfaisante est toute tracée. C’est celle du règlement obtenu par les mille autres salariés du secteur de l’alimentation de la région, il y a deux ans. Les travailleurs et les travailleuses du syndicat du Super C de Chicoutimi peuvent et pourront toujours compter sur l’appui de la CSN, du conseil central et de leur fédération “, de conclure Jean Lortie.

(Source: CSN 11-09-2002 — Renseignements: Jannick Gagnon (418) 549-9320 ; Roger Deslauriers (514) 598-2378)

   


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