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      • 19 mai 2007

      STM : Des emplois à revaloriser

      Des emplois à revaloriser

      Il y a beaucoup de mythes entourant la nature du travail effectué par les employé-es d’entretien et les ouvriers de la Société de transport de Montréal. La plupart de ces emplois exigent des qualifications pointues, au point où la STM offre des programmes complets dans les écoles afin de former sa main-d’œuvre. N’oublions pas qu’au Québec, il y a un seul endroit où on entretient et rénove des wagons de métro : c’est à la STM. Si les employé-es d’entretien doivent recourir à la grève dès mardi, c’est bien parce que leurs emplois ne sont pas reconnus à leur juste valeur.

      Les mécaniciens de métro et d’autobus reçoivent des formations intensives à l’interne afin d’exécuter leur travail de façon efficace. Même les mécaniciens formés pour s’occuper de véhicules lourds doivent suivre ces formations pour travailler sur les autobus. Par exemple, la mécanique des autobus à plancher bas est particulière à bien des égards. Les mécaniciens de la STM ont d’ailleurs développé une expertise unique et reconnue partout au Québec dans l’entretien de ce type de véhicule.

      Quant aux préposées à l’entretien, leur travail est aussi passablement différent de celui qu’ils feraient dans une entreprise privée. Ne serait-ce qu’à cause de la nature particulière des installations et des équipements qu’il faut maintenir propres, salubres et surtout parfaitement sécuritaires, elles doivent elles aussi suivre des formations spécifiques aux besoins de la STM. Notons que dans cette catégorie d’emploi, la majorité des postes sont occupés par des femmes.

      Indispensables

      La STM sait très bien que ses 2200 employés d’entretien ne pourraient pas être remplacés facilement de façon adéquate. Elle se doit d’assurer de bonnes conditions de travail à ses salariés afin de demeurer compétitive par rapport aux grandes entreprises du secteur privé ainsi qu’avec les autres sociétés de transport en commun. Or, on constate que la STM a de la difficulté à attirer des jeunes. L’âge moyen à l’embauche augmente d’année en année. Cette situation s’explique en partie par le fait qu’au sortir de l’école, les jeunes choisiront de travailler ailleurs pour un taux horaire plus élevé. Toutefois, au milieu de leur vie active, ils pourront choisir de troquer une partie de leur salaire pour joindre la STM et bénéficier d’un bon régime de retraite.

      Malheureusement, la STM dilapide peu à peu ses atouts. On le voit dans le tableau ci-dessous, les salaires sont en retard pour de nombreux postes spécialisés. Mais en plus, la STM refuse de revoir le régime de retraite afin de rétablir l’équité pour les nouveaux embauchés, le rendant de ce fait moins attrayant.

      Une situation injuste

      Actuellement, le régime de retraite des employé-es d’entretien de la STM prévoit des conditions différentes en fonction de la date de prise de la retraite. Celles et ceux qui prendront leur retraite avant 2020 pourront le faire dès qu’ils auront atteint l’un des deux critères suivants : soit 30 ans de service, soit le «facteur 80», que l’on vérifie en additionnant le nombre d’années de contribution au régime à l’âge au jour de le retraite. De plus, le régime leur versera « une prime de raccordement » qui leur permettra de maintenir leurs revenus entre le moment où ils prennent leur retraite et le moment où ils sont admissibles aux prestations des régimes publics.

      Mais la STM impose des conditions différentes pour les nouveaux embauchés. Ainsi, ceux qui quitteront la société à partir de 2020, soit environ la moitié des employés actuels, pourront le faire après 35 ans de service ou le «facteur 85».. Pour les syndiqués, ce deux poids, deux mesures ne tient pas la route : ils estiment que tous devraient avoir droit aux mêmes avantages, y compris la prime de raccordement.

      Conformément à la loi, le régime de retraite à prestations déterminées est capitalisé, c’est-à-dire qu’il compte dans ses coffres les montants nécessaires pour remplir ses obligations. Ainsi, l’équité réclamée par le Syndicat du transport de Montréal ne constitue pas une demande déraisonnable. D’autant plus qu’il s’agit de gens qui quitteront à partir de 2020 seulement et que le régime peut absorber cet engagement de façon progressive.

      Des gras durs ?

      On entend souvent des commentaires infondés sur les salaires versés aux employés de la STM. Pourtant, lorsqu’on compare les salaires horaires, on voit que les mécaniciens et les ouvriers de la STM gagneraient davantage dans le secteur privé. Voici un aperçu pour quelques métiers :

      Titre d’emploi

      STM Haut de l’échelle

      Grandes entreprises privées Rémunération moyenne

      Mécanicien diésel

      25,39 $ / h

      27,31 $ / h

      Mécanicien d’entretien

      25,39 $ / h

      28,38 $ / h

      Électricien

      25,39 $ / h

      29,89 $ / h

      Mécanicien machine fixe

      25,39 $ / h

      28,48 $ / h

      Sources : Résultats de l’enquête sur la rémunération globale au Québec de l’Institut de la statistique du Québec, tableau A-6, Rémunération selon les composantes, méthodes de débours, par emploi repère, secteur privé, établissements de 500 employés et plus, en 2005 (http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/remuneration/pdf2006/ERG2005.pdf) et Convention collective de travail entre la STM et le Syndicat du transport de Montréal (CSN)

      Notons finalement que, selon l’Institut de la statistique du Québec, la moyenne des augmentations de salaire pour l’année 2007, dans l’ensemble du secteur privé, se situera autour de 2,4 %. L’ISQ prévoit une augmentation identique pour le secteur des services ainsi que le sous-secteur des services de transport. Pour ce qui est du secteur de la construction, point de référence pour de nombreux métiers, les syndicats viennent de négocier des augmentations totalisant 2,55 $ l’heure, d’ici 2010. Dans ce contexte, la STM peut difficilement prétendre que les demandes syndicales sont déraisonnables.

      La grève n’est pas une partie de plaisir

      Depuis 1983, les employés d’entretien de la STM n’ont eu recours à la grève qu’une seule fois, durant une semaine, en 2003. Cela ne veut pas dire que les négociations étaient faciles, mais pour le syndicat, la grève constitue un moyen ultime à utiliser de façon responsable. Cette fois-ci, la STM ne donne pas d’autres choix à ses salariés. Ceux-ci ne peuvent accepter un gel des salaires ni le maintien de dispositions inéquitables dans leur régime de retraite, ce qu’il faudra bien un jour corriger, de toute façon. Même en grève, les porte-parole syndicaux seront disponibles en permanence pour tenter de trouver un terrain d’entente avec la STM.

      Le Syndicat du transport de Montréal (CSN) représente 2200 travailleuses et travailleurs qui veillent à l’entretien et à la sécurité des installations et du matériel roulant du réseau d’autobus et de métro de l’île de Montréal. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux. Fondée en 1921, la CSN compte 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.


      Source : CSN – 19 mai 2007

      Pour renseignements : Jean-Pierre Larche, Service des communications de la CSN, tél : 514 598-2264 Pierre Saint-Georges, président du STM-CSN, tél : 514 374-5013

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      Caroline Senneville
      Caroline SennevillePrésidente de la CSN
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