Syndicats et associations étudiantes de l’UQAM dans la rue pour un réinvestissement

Ce jeudi avant-midi, 2000 membres des associations étudiantes et des syndicats de l’UQAM ont marché jusqu’au bureau du premier ministre Jean Charest pour exiger un financement adéquat pour leur université. Réunie derrière le slogan « L’UQAM, c’est nous ! », la communauté uqamienne voulait lancer ainsi un message clair au gouvernement libéral : seul un financement public adéquat peut permettre une sortie de crise juste pour les employé-es, les étudiantes et les étudiants. Les organisations étudiantes et syndicales déplorent également l’attitude de la direction de l’université « qui se cache derrière des firmes externes au lieu d’intervenir activement pour obtenir un plan de sauvetage pour l’université ». « Nous sommes dans la rue aujourd’hui pour que la direction de l’université et le gouvernement cessent de jouer à l’autruche. L’UQAM doit rester une université accessible et offrir à ses employé-es et ses étudiantes et ses étudiants des conditions de travail et d’études de qualité », explique Éric Demers, président du Syndicat des étudiant-es employé-es de l’UQAM (SEtuE).   Pour les syndicats et les associations étudiantes, en plus de permettre d’offrir des conditions d’étude et de travail de qualité, un refinancement de l’UQAM est nécessaire pour mettre fin à la multiplication des frais champignons imposés aux étudiants et aux étudiantes, afin de permettre à l’UQAM de jouer pleinement son rôle de démocratisation de l’éducation et empêcher la mise en place d’une nouvelle « gouvernance » de l’université qui est en opposition avec le principe d’une gestion collégiale de l’université. Enfin, rappelons qu’en plus des professeur-es de l’UQAM, deux associations étudiantes (AFÉA, AFESH), représentant 9 000 membres ont choisi de tenir des journées de grève pour manifester et décrier le sous-financement de l’UQAM.

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