Le président du Syndicat national de la sylviculture (SNS–CSN), Bernard Forest, se réjouit que les gouvernements fédéral et du Québec investissent chacun 100 M$ pour des travaux sylvicoles, mais il constate du même coup que rien n’a encore été prévu pour améliorer les pénibles conditions de travail des ouvriers sylvicoles. En outre, ces derniers sont toujours rémunérés à forfait. Le SNS–CSN revendique entre autres la création d’une société d’aménagement qui verrait à l’avenir de la forêt québécoise et ferait en sorte que ceux qui la régénèrent puissent jouir de conditions de travail décentes. La moyenne d’âge des travailleurs sylvicoles est d’environ 50 ans et les jeunes refusent d’aller en forêt en raison des conditions de travail pénibles et des faibles revenus nets. De surcroît, ils doivent défrayer eux-mêmes le coût de leur véhicule pour aller en forêt, de leurs déplacements et de leurs outils de travail.