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Un exemple flagrant de financement nettement insuffisant

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Un exemple flagrant de financement nettement insuffisant

Le 20 mars dernier, en assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Auger Métropolitain – CSN (STTAAM) ont accepté, par une majorité de 81 %, au cours d’un scrutin secret, l’entente intervenue récemment avec l’employeur, Veolia Transdev Canada. L’entente adoptée prévoit une maigre augmentation des salaires de l’ordre de 0,75 $, celle-ci faisant passer le taux horaire de 9,65 à 10,40 $, rétroactivement au 1er juillet 2011. Précisons que, lors de la négociation, l’employeur a dévoilé des renseignements comptables à la firme MCE Conseils dans le but de permettre au syndicat de valider les budgets dont celui-ci dispose annuellement. À la lumière de cette expertise, le syndicat a constaté le sous-financement de cette branche du Secteur transport scolaire (STS). Le syndicat a donc accepté cette entente à contrecœur, sous diverses menaces de l’employeur allant de la vente pure et simple de l’entreprise à sa fermeture. À l’issue de la négociation, le STTAAM a réussi à obtenir une échéance de sa convention collective au 30 juin 2013, un des objectifs importants de la plate-forme de négociation coordonnée du STS de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN (FEESP). Évaluation de l’emploi « Nous sommes très fiers d’avoir atteint l’objectif concernant l’échéance de la convention collective. Par contre, nous sommes terriblement déçus d’avoir à négocier de tels salaires. À 10,40 $ l’heure, nous recevrons, dès le 1er mai, à peine 0,50 $ de plus que le salaire minimum, ce qui est nettement insuffisant. Nous militons donc pour la mise sur pied rapide du comité qui procédera à l’évaluation de notre emploi pour enfin quantifier la valeur de celui-ci », de déclarer Mme Aline Roy, présidente du STTAAM. Rappelons qu’en attendant la mise sur pied de ce comité, le STS cherche à ce que 50 % du contrat que les transporteurs signent avec les commissions scolaires, soit consacré au versement des salaires. Même si le STTAAM se félicite d’avoir presque atteint cette cible, celle-ci expose cruellement le sous-financement dont sont victimes les conductrices et les conducteurs de berlines, ces fourgonnettes comptant un maximum de huit places par véhicule. « Le gouvernement verse un montant d’environ 54 000 $ par année pour un autobus régulier comptant 72 places. Pour une berline, le gouvernement verse approximativement 29 700 $ annuellement. Si nous prenons une proportion de 50 % de ces deux montants, nous comprenons immédiatement d’où provient cette disparité de traitement salarial, une représentant 27 000 $, et l’autre, seulement 14 850 $. Voilà donc pourquoi nous réclamons un salaire décent, et ce, peu importe la grandeur du véhicule utilisé dans le transport scolaire. La mise en place du comité qui procédera à l’évaluation de l’emploi constitue donc la solution pour éventuellement régler cette disparité », de conclure Yvon Godin, vice-président de la FEESP. « Chaque jour, nous conduisons, en berline, des enfants handicapés de leur demeure vers leur milieu scolaire. Alors que pour les conducteurs du transport régulier du STS, cette proportion de 50 % du contrat permet le versement de salaires horaires avoisinant les 20 $ l’heure, ce même 50 % nous impose un taux représentant la moitié de ce que des travailleuses et des travailleurs équivalents reçoivent. Pourtant, nous donnons nous aussi notre 100 %, et ce, à tous les jours où nous prenons soin des enfants que nous transportons », d’ajouter Mme Roy. Le STTAAM regroupe environ 112 salarié-es membres de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN qui compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 membres dans le domaine des services publics et parapublics.

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