Le Syndicat des salarié-es d’entretien du Réseau de transport de la Capitale (CSN) est étonné de la décision du Conseil des services essentiels (CSE) de déclarer la grève prévue le 19 juin illégale. « Nous estimons que cette décision est surprenante, car celle rendue précédemment par le Conseil avait indiqué qu’il nous était possible de dresser les piquets dès le 15 juin, a réagi André Carmichael, président du syndicat. Nous avons d’ailleurs déposé un nouvel avis de grève en fonction de cette date. Or, la dernière décision du CSE nous indique plutôt que la grève ne pourrait être légale qu’avec l’ouverture du Centre Métrobus, actuellement retardée en raison d’un problème de construction. » Le syndicat respectera une fois de plus la décision du CSE. « Nous nous opposons au fait que le RTC refuse d’appliquer l’organisation du travail qui prévaut au Centre des Rocailles vers le Centre Métrobus », de poursuivre le porte-parole syndical. Le syndicat est toujours disposé à offrir le meilleur service à la population et à s’asseoir avec la direction du RTC pour trouver une solution satisfaisante dans le litige en question afin d’éviter un conflit. « Nous avons d’ailleurs proposé des aménagements sur certaines clauses de la convention collective qui sont difficilement applicables au garage de la rue Armand-Viau, d’ajouter André Carmichael. Or, nous nous expliquons mal comment le RTC refuse toujours de discuter spécifiquement des clauses inhérentes à l’opération du nouveau garage. » Il est hors de question pour le syndicat de voir la direction du RTC réviser unilatéralement l’organisation du travail. « La récente décision du Conseil vient seulement reporter dans le temps nos intentions de tout mettre en œuvre pour empêcher le Centre Métrobus de modifier l’organisation du travail dans le futur centre », conclut-il.