Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent en Outaouais contre le projet de loi 3 sur les retraites

Une centaine de travailleurs se sont réunis aujourd’hui à Gatineau pour protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal et dénoncer les politiques d’austérité annoncées par les libéraux. Cette action locale marquait le début d’une série d’actions semblables qui se dérouleront dans différentes régions du Québec au cours des prochaines semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions à venir dans de multiples domaines », a souligné  .

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration des régimes et l’encadrement de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraités, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour Michel Quijada, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur ».

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Monsieur Savard.

Les employés du Laboratoire optique de Hull inc. renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs de la compagnie Laboratoire optique de Hull, à Gatineau, se sont prononcés, le 16 juillet à 100 pour cent en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de trois ans, du 1er juillet 2014 au 30 juin 2017 le contrat de travail de ces neuf syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM) et la CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant deux pour cent par année. De plus, les travailleuses et les travailleurs ont aussi droit à un boni de 300 $ à la signature.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : horaire de travail et diminution de la sous-traitance.

À propos de la FIM-CSN

La Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM-CSN) compte plus de 30 000 membres au Québec. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Une pratique qui menace la sécurité et la qualité des soins et des services offerts à la population

Le journal La Presse dévoilait hier que le CSSS de Gatineau était l’institution qui engageait en 2012 le plus grand nombre de main-d’œuvre indépendante, avec des dépenses pour l’année de 9,6 millions de dollars. La Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN (FSSS-CSN) et le Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la Santé de Gatineau de la CSN (STTSG-CSN) dénoncent cette pratique qui menace directement la sécurité et la qualité des soins et des services offerts à la population.

Bien que le directeur général du CSSS de Gatineau s’est publiquement engagé à réduire le recours à de la main-d’œuvre qui n’est pas régie aux mêmes standards de qualité et d’encadrement que ceux du secteur public, le CSSS de Gatineau continue de donner des contrats de service en soins à des entreprises privées telles OptiNursing. « C’est carrément outrageux ! On laisse entrer le loup dans la bergerie », martèle d’entrée de jeu Josée McMillan, présidente du STTSG-CSN. « Alors que les auxiliaires en santé et les services sociaux sont disponibles pour offrir les services auxquels est en droit de s’attendre la population gatinoise, la direction du CSSS préfère donner des heures au profit de OptiNursing pour des services de soins à domicile. Elle l’a fait éhontément par le passé et, malgré ses bonnes intentions, elle continuera de le faire à l’avenir tant que la population n’exigera pas le contraire », se désole la représentante syndicale.

Plusieurs problèmes ont été rapportés par la clientèle aux auxiliaires en santé et services sociaux, en regard de la faible qualité des soins dispensés par OptiNursing, ainsi que de diverses erreurs qui pourraient porter préjudice à la clientèle. Le syndicat a interpellé en juin dernier la direction sur cette problématique, mais cela est demeuré depuis lettre morte. La situation du CSSS de Gatineau n’est pas la première intrusion de services privés dans les soins à domiciles dans l’Outaouais. Au mois d’avril dernier, la FSSS avait dénoncé un contrat du même type qui avait été signé entre le CSSS de Papineau et l’entreprise 1001 Corvées. La FSSS avait également émis son inquiétude quant à la qualité des services et des soins offerts par l’entreprise privée au détriment du développement des services de soins à domicile dans le secteur public.

« Au bout du compte, c’est la population de l’Outaouais, les payeurs de taxes, qui est la grande perdante de cette décision » fait remarquer Christian Meilleur, vice-président régional de la FSSS-CSN. « Il s’agit d’un bel exemple de “mal-financement” des fonds publics au profit d’une entreprise privée qui n’a pas comme principale préoccupation le bien-être de la population. Arrêtons de travailler contre le bien public et le démantèlement des services publics », affirme en conclusion le vice-président régional.

À propos du STTSG-CSN et de la FSSS-CSN

Le syndicat de travailleurs et des travailleuses de la santé de Gatineau (CSN) regroupe près de 3000 membres dans les catégories 2 et 3 du secteur de la santé et des services sociaux. La Fédération de la santé et des services sociaux (CSN) représente près de 7 000 membres répartis dans 19 syndicats sur le territoire de l’Outaouais. La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Les cols bleus de Gatineau prêts à déclencher la grève

C’est avec une solide majorité (91,2 %) que les membres du Syndicat des cols bleus de Gatineau (CSN), réunis en assemblée générale le 8 juillet dernier, ont choisi de donner à leur exécutif syndical un mandat clair pour que leur convention collective soit renouvelée le plus rapidement possible. Rappelons que les employé-es de la Ville qui œuvrent au maintien et à l’entretien des infrastructures municipales sont sans contrat depuis le 31 décembre 2012. Ils sont même prêts à déclencher une grève générale illimitée si les négociations continuent de traîner en longueur.

Les cols bleus gatinois dénoncent également le fait que la Ville veuille s’arrimer au projet de loi du gouvernement Couillard sur les régimes de retraite dans les municipalités. Ils s’insurgent d’ailleurs contre les dispositions prévues dans ce projet de loi, particulièrement le désaveu des ententes passées convenues de bonne foi entre le syndicat et la ville, mais aussi le non-respect du droit à négocier librement les modalités du régime de retraite auquel ils ont cotisé ou cotisent toujours.

« Plutôt que de s’asseoir avec nous et de négocier, le maire Pedneaud-Jobin trahit sa parole et se cache derrière les demandes de l’Union des municipalités du Québec en appuyant les dispositions du projet de loi », dénonce avec véhémence le président du syndicat des cols bleus (CSN), Denis Savard.

Les impacts directs des dispositions du projet de loi sur les travailleuses et les travailleurs seraient une augmentation considérable de leur cotisation de même que la baisse des bénéfices futurs.

Au cours des prochaines semaines, le comité de mobilisation mettra en place un plan d’action en appui à la négociation locale, auquel s’ajouteront les actions prévues par la coalition nationale sur le régime de retraite. Une première action aura lieu le 20 août prochain à Montréal, alors que les employé-es municipaux de partout au Québec, de même que les retraité-es, seront invités à manifester leur mécontentement.

À propos du Syndicat des cols bleus de Gatineau (CSN)

Créé en 2002, lors de la fusion des municipalités d’Aylmer, Buckingham, Gatineau, Hull, Masson-Angers et de la Communauté urbaine de l’Outaouais, le Syndicat des cols bleus de Gatineau (CSN) représente 760 travailleuses et travailleurs qui œuvrent au maintien et à l’entretien des infrastructures municipales, tels les routes, les aqueducs, les parcs et les arénas, ainsi qu’à la filtration et à l’épuration de l’eau, pour ne nommer que ces activités.

Le SCCC-UQO et l’UQO en sont arrivés à une entente

Le Syndicat des chargées et chargées de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) est arrivé à une entente de principe avec l’Université en fin de journée le 25 juin 2014.

Cette entente survient après seulement six mois de négociation. « Nos demandes étaient raisonnables et nous sommes satisfaits de cette entente. Les augmentations prévues sont de 7,5 % échelonnés sur 3 ans. Une bonification serait même possible pour 2015 et 2016 advenant que les paramètres du secteur public s’avéraient plus élevés que 2 %. Ces augmentations nous permettront de demeurer parmi les personnes chargées de cours les mieux rémunérées au Québec. Toutefois, nous n’en sommes toujours pas à l’équité avec nos collègues professeurs pour leurs tâches d’enseignement. », a affirmé la présidente du SCCC-UQO, Marie-Josée Bourget.

Les autres gains se situent, entre autres, dans le processus d’attribution ainsi que l’évaluation de l’enseignement.

Les personnes chargées de cours enseignent plus de la moitié des cours de 1er cycle à l’UQO. Certaines enseignent même au 2e cycle. Le SCCC-UQO est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) faisant partie de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

La Coalition syndicale se manifeste aux assises de l’UMQ

Ce jeudi matin, plus de 250 membres de l’Outaouais de la Coalition syndicale pour la libre négociation ont manifesté à l’ouverture des assises annuelles de l’Union des municipalités du Québec (UMQ). Ils demandent aux élus municipaux du Québec de régler les défis des régimes de retraite par la négociation, sans attendre l’adoption éventuelle d’une loi à l’Assemblée nationale. Rassemblés devant le Centre des congrès du Hilton Lac-Leamy, ils ont clamé haut et fort qu’une telle « loi-bulldozer » sur les régimes de retraite serait nuisible, notamment si elle touche aux déficits passés et aux revenus des retraités.

« Nous sommes particulièrement choqués des signaux lancés par quelques maires et le gouvernement sur la question des déficits passés. Revenir sur le passé, c’est une attaque frontale contre les retraités, c’est renier les signatures et les ententes, c’est changer les règles du jeu rétroactivement », a martelé Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

« Les employés municipaux n’accepteront pas un tel carcan. Les efforts supplémentaires qu’ils acceptent de faire dans de multiples ententes donnent de l’oxygène aux régimes, de même que les très bons rendements des dernières années », a rappelé Marc Ranger.

Les dirigeants de la Coalition participent aux assises de l’UMQ le jeudi 22 et le vendredi 23 mai pour discuter avec les maires de l’importance de miser sur la négociation pour trouver rapidement des solutions innovatrices et sur mesure.

Lancée le 20 mars dernier sur le thème « La négociation, pas la confrontation! », la Coalition regroupe au total plus de 65 000 membres cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec. Elle s’oppose catégoriquement à tout projet de loi qui compromettrait le droit fondamental à la libre négociation dans le dossier des régimes de retraite.

Le 21 mai, plus de 12 000 membres de la Coalition ont manifesté devant l’Assemblée nationale. Le 24 avril, plus de 2500 d’entre eux ont manifesté devant le siège social de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) à Montréal. Le 15 avril dernier au Palais des congrès de Montréal, plus de 1000 délégués des différentes organisations syndicales se sont réunis. Ils ont adopté à l’unanimité une résolution d’opposition à une éventuelle « loi-bulldozer » imposant des résultats « mur à mur » et bloquant la libre négociation.

La Coalition est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.

La Fédération des professionnèles prête à débattre

La Fédération des professionnèles (FP–CSN) tenait hier et aujourd’hui, à Gatineau, deux journées de réflexion sur l’avenir des agences de la santé et des services sociaux. Ces deux jours auront permis de réfléchir au fonctionnement de celles-ci, entre autres à la question de l’organisation des services, mais aussi de revoir la façon dont le travail y est structuré. Le but étant de perfectionner les services offerts et d’améliorer la qualité de vie au travail. « Les agences sont souvent victimes de décisions politiques influençant leurs orientations. Ces décisions relèvent davantage de doctrines et ne tiennent pas compte du rôle qu’elles peuvent et doivent jouer dans la gouvernance de l’ensemble du réseau. La CSN s’assurera que les employé-es des agences qu’elle représente partout au Québec soient en mesure de débattre en profondeur de la question, pour permettre aux agences de gouverner efficacement le réseau de la santé et des services sociaux, tout en assurant la qualité des services à la population », explique Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

L’Agence de la santé et des services sociaux de l’Outaouais

De son côté, l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Outaouais, dont les employés sont représentés par la FP–CSN, fait elle aussi face à plusieurs défis. Pour Paul-André Aubin, président de la section de l’Outaouais du Syndicat des techniciens-nes et professionnels-les de la santé et des services sociaux du Québec, le maintien de l’expertise des travailleurs et des travailleuses est primordial. « On le sait, le fonctionnement des agences est grandement influencé par les décisions politiques. Ce qui fait qu’on s’éloigne parfois de l’objectif d’harmoniser les besoins aux services offerts, note-t-il. Pour assurer de meilleurs services, il faut que les compétences des employés d’agence soient maintenues à jour, précise le président. Repenser le modèle de gestion où le point de vue syndical serait davantage pris en considération profiterait aux agences », ajoute-t-il. Pour sa part, Michel Quijada, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CSN) rappelle le rôle important joué par l’agence dans la région. « Pour nous, l’agence est un acteur incontournable dans nos relations pour trouver des solutions aux défis rencontrés par les travailleurs et les travailleuses du réseau de la santé de la région. »

À propos

La Fédération des professionnèles (FP) représente plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens œuvrant dans différents secteurs d’activité : santé et services sociaux, organismes gouvernementaux, éducation, secteur municipal, médecines alternatives, aide juridique, intégration à l’emploi, professionnèles autonomes, organismes communautaires, etc.

La Fédération des professionnèles s’implique dans le débat

La Fédération des professionnèles (FP-CSN) tiendra aujourd’hui et demain à Gatineau, deux journées de réflexion sur l’avenir des agences régionales de la santé et des services sociaux. Dans un contexte où périodiquement les politiciens remettent en question ces agences, envisageant leur abolition ou leur fusion, la FP a l’intention de faire entendre sa voix dans ce nécessaire débat. « Sachant que 2014 sera certainement une année électorale où, dans tous les cas de figure, des coupes seront envisagées dans les services dits administratifs, nous prenons les devants et amorçons une réflexion qui se veut éclairante et constructive, explique Michel Tremblay, président de la FP. Nous souhaitons que les changements envisagés soient porteurs d’amélioration pour l’ensemble de la population, tant sur le plan des services offerts dans chaque région du Québec, que sur celui de leur organisation », note-t-il.

Matières à réflexion

En organisant ces deux journées de réflexion, la fédération, qui représente la majorité des professionnèles d’agences, s’est fixé deux objectifs principaux. Le premier vise à mieux connaître la structure locale en examinant l’organisation interne du travail et en la comparant d’une région à l’autre. Le but étant de bonifier les services et d’améliorer la qualité de vie au travail. Le second objectif consiste à préparer ses membres, dans chaque région du Québec, à débattre sur la gouverne régionale en santé publique et, plus largement, dans le secteur de la santé et des services sociaux. « Au premier jour, un bilan de la situation sera dressé, ainsi que les défis et les perspectives entrevus autant par des spécialistes du domaine, que par des employé-es œuvrant directement dans les agences. Le lendemain, nous leur suggérerons des approches constructives afin de mener efficacement, dans leurs équipes, le débat à propos de l’avenir des agences », précise Michel Tremblay.

À propos

La Fédération des professionnèles (FP) représente plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité : santé et services sociaux, organismes gouvernementaux, éducation, secteur municipal, médecines alternatives, aide juridique, intégration à l’emploi, professionnèles autonomes, organismes communautaires, etc.

Les employés renouvellent leur convention collective

Le 27 mai dernier, les représentants des travailleuses et des travailleurs de la MRC Vallée de la Gatineau ont signé leur nouveau contrat de travail.

D’une durée de plus de 4 ans, le contrat de travail de ces 20 syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de 2,5 % par année sur les salaires et les primes de 2013 à 2017 ainsi qu’une rétroactivité à compter du 1er janvier 2013. De plus, une prime de 500 $ sera accordée annuellement à toutes les personnes salariées qui ont atteint le dernier échelon de leur échelle de salaire depuis plus d’un an.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants :

Vacances : 5 semaines de vacances après 12 années de service, 1 journée additionnelle par année après 17 années de service, 6 semaines de vacances après 22 années de service. La possibilité de réduire la semaine de travail à 4 jours par semaine. Le paiement à 100 % des journées de maladie non utilisées dans l’année de référence.

Retraite : le régime à prestations déterminées est maintenant intégré à la convention collective.

Équité : les personnes temporaires auront maintenant droit aux articles de la convention collective concernant, entre autres, les vacances, les congés sociaux, les congés de maladie, les congés fériés.

Sous-traitance : renforcement de la clause : interdiction d’utiliser la sous-traitance si le matériel et le personnel sont disponibles.

Déclaration

Appelé à commenter, le président du syndicat, Jean-Guy Boissonneault, a déclaré : « Nous avons atteint nos objectifs de négociation, et cela, grâce à la solidarité des membres du syndicat et les relations cordiales avec l’employeur. Nous avons raison d’être fiers des résultats de la négociation. »

La convention collective était échue depuis le 31 décembre 2012 et les négociations ont débuté le 16 octobre 2012.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la M.R.C. Vallée-de-la-Gatineau – CSN fondé en janvier 1999 représente une vingtaine d’employé-es et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN (FEESP–CSN) et au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CSN).