Les responsables de service de garde éducatif en milieu familial votent les moyens de pression

Les responsables de service de garde éducatif en milieu familial (RSGE), membres de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), adoptent à 96 % un mandat de moyens de pression plus lourds prévoyant des grèves perlées.

Au terme d’une tournée d’assemblées à l’échelle du Québec, les RSGE ont accepté à 96 % la mise en place de moyens de pression. Ceux-ci pourront aller jusqu’à des actions concertées pour diminuer la prestation de services pour un maximum équivalent à cinq jours. Ces moyens de pression seront appliqués au moment jugé opportun.

« Les RSGE de toute la province envoient un message très fort au gouvernement du Québec, qui ne semble pas prendre cette négociation au sérieux. Le ministère de la Famille traîne en longueur, explique la représentante du secteur des RSGE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Chantal Racicot. Par ce vote, les RSGE manifestent aussi leur mécontentement face aux offres du gouvernement qui souhaite “faire plus avec moins” », ajoute-t-elle.

L’inflation fait mal aux RSGE, qui voient leur revenu stagner depuis de nombreuses années alors que leurs dépenses explosent. Le gouvernement propose notamment des augmentations sous la hausse de l’indice des prix à la consommation (IPC) qui ne s’appliquent que sur 80 % de la rémunération des RSGE.

« Combien de travailleuses et de travailleurs accepteraient d’obtenir des augmentations annuelles sur une portion de leur salaire seulement ? » souligne la vice-présidente responsable des secteurs parapublics et privés de la FSSS–CSN, Lucie Longchamp. De plus, la rétribution de 7 $ que reçoivent les RSGE par jour pour chaque enfant n’a pas été augmentée depuis plus de dix ans ! « Pourtant, les parents du Québec payent actuellement 9,10 $ par jour. Les hausses de tarif vont directement dans les poches du gouvernement. C’est un non-sens », dénonce Mme Longchamp.

Il faut rappeler que le ministère s’est fixé des cibles ambitieuses en matière de création de places afin d’accroître l’accessibilité des services de garde. « Malheureusement, les offres qui sont sur la table risquent d’avoir l’effet contraire. S’il veut honorer ses promesses pour les familles du Québec, le ministère doit améliorer les conditions de travail. Il y a plus de 34 000 enfants en attente d’une place dans le réseau des services de garde éducatifs », précise Mme Longchamp.

Le 16 octobre, les RSGE ont manifesté de manière symbolique devant le bureau de la présidente du Conseil du trésor et députée de Champlain, Sonia LeBel. « Votre travail est essentiel et vous pouvez compter sur l’appui indéfectible des syndicats de tout le Cœur-du-Québec afin de faire reconnaître, une fois pour toutes, la véritable valeur de leur travail », termine le président du conseil central de la CSN dans la région, Pascal Bastarache.

À propos
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur de la petite enfance. En milieu familial, la fédération représente environ 3000 responsables de service de garde éducatif en milieu familial (RSGE). Dans les centres de la petite enfance (CPE), elle regroupe plus de 12 500 travailleuses.

Le Conseil central du Cœur du Québec–CSN (CCCQ–CSN) regroupe près de 20 000 membres réunis au sein de 130 syndicats. Le territoire du conseil central est composé des régions administratives de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Maison d’accueil pour sans-abris de Chicoutimi: une négociation qui s’éternise

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires du Saguenay–Lac-Saint-Jean — Maison d’accueil pour sans-abris de Chicoutimi — CSN (STTOC-MSA) ont décidé de tenir une manifestation au 379, rue Saint-Sacrement avec une centaine de militantes et de militants de la CSN. En ce sens, le STTOC-MSA veut dénoncer la longueur et le manque de sérieux de l’organisme communautaire dans la négociation du renouvellement de leur convention collective. Les travailleuses et travailleurs ont vu leur contrat de travail tomber à échéance le 29 février dernier. Malgré la présence du conciliateur, aucune entente n’a été possible.

La Maison d’accueil pour sans-abris de Chicoutimi fait face à une augmentation des besoins en matière d’itinérance sur son territoire, ce qui augmente grandement les tâches de travail pour le personnel. Victime également de la pénurie de main-d’œuvre, les travailleuses et travailleurs revendiquent de meilleures conditions de travail et un revenu plus élevé.

« Avec un salaire se situant entre 18 et 21 $ l’heure pour le travail d’intervenant, l’embauche et la rétention du personnel sont très difficiles. Malgré tout, l’employeur refuse toujours de reconnaître l’expertise de ses propres employés en matière d’intervention. Il veut nous interdire d’exécuter les tâches d’accompagnement que nous faisons depuis plusieurs années pour justifier des augmentations moindres. Les plus grands perdants de cette décision bureaucratique seront les résidents de l’organisme qui se verront limiter dans l’aide que nous leur offrons au quotidien », explique Ève-Laury Coté Présidente du STTOC-MSA.

Hélène Brassard, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux du Saguenay — Lac-Saint-Jean — CSN commente l’évènement : « Nous sommes ici aujourd’hui pour dénoncer les conditions difficiles de nos membres au quotidien. La Maison des sans-abris de Chicoutimi est une ressource de première ligne qui ne peut être remplacée par aucun autre organisme sur notre territoire. Il est temps que l’expertise du communautaire soit reconnue à sa juste valeur. »

« Il est triste de constater le très peu de considération de la direction pour ses intervenants qui facilitent la vie de gens démunis au quotidien. Le milieu communautaire, en particulier lorsqu’il intervient au niveau de la pauvreté, devrait être sensible aux enjeux d’un revenu décent. On remet souvent de l’avant les limites budgétaires des organismes communautaires. On peut donc se poser la question sur les choix de l’organisme à sous-traiter, à coût élevé, le travail des intervenants en recourant à des agents de sécurité et d’embaucher un procureur patronal pour la négo d’un groupe d’à peine 20 travailleurs » explique Manon Tremblay Présidente du Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean — CSN.

Depuis le début du processus, 17 journées de négociation ont été réalisées. Les 20 intervenantes et intervenants de l’organisme sont déterminés à intensifier leurs moyens de pression pour obtenir un renouvellement satisfaisant de leur convention collective. D’autres actions seront à venir.

Le gouvernement Legault s’acharne sur les demandeuses d’asile au lieu de compléter le réseau des services de garde éducatifs à l’enfance

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) déplore que le gouvernement fasse de l’acharnement judiciaire sur les demandeuses d’asile en poursuivant sa cause jusqu’en Cour suprême pour leur restreindre l’accès au réseau des services de garde éducatifs à l’enfance. Encore une fois, ce sont les femmes et leur famille qui en feront les frais.

« Il manque effectivement de places dans le réseau des services de garde éducatifs à l’enfance. On sonne l’alarme depuis longtemps. Les solutions sont pourtant connues. Et s’acharner sur les demandeuses d’asile n’en fait pas partie. Ce que ça prend, c’est plus de places dans les centres de la petite enfance (CPE) et dans les services de garde éducatifs en milieu familial », explique Caroline Senneville, présidente de la CSN.

La CSN rappelle que le gouvernement doit mettre toutes ses énergies à créer de nouvelles places en services de garde éducatif sans but lucratif. Il doit prioriser le développement de places en CPE et en services de garde éducatifs en milieu familial plutôt qu’en garderie privée subventionnée. Il doit aussi accélérer la cadence pour transformer des garderies privées en CPE. « Depuis qu’il est au pouvoir, il y a maintenant six ans, le gouvernement a promis qu’il compléterait le réseau. On peine pourtant encore à répondre à la demande », poursuit Mme Senneville.

L’autre enjeu majeur dans le réseau, c’est d’attirer et surtout de retenir les travailleuses. « Il faut hausser significativement et rapidement les conditions de travail et salariales des travailleuses, afin de rendre ces professions plus attrayantes. La négociation avec les travailleuses en CPE et les responsables des services de garde éducatifs en milieu familial est commencée, le gouvernement peut agir rapidement en répondant aux demandes des travailleuses », enchaîne Lucie Longchamp, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) et responsables des secteurs parapublics et privés.

« Mais une chose est claire : s’acharner sur les demandeuses d’asile et leurs enfants n’est pas et ne sera jamais la solution », de conclure Caroline Senneville.

Les travailleuses en CPE appelées à se prononcer sur une banque de cinq jours de grève

Au cours des prochaines semaines, les 12 500 travailleuses des centres de la petite enfance (CPE), affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), se prononceront sur l’intensification des moyens de pression, incluant une banque de 5 jours de grève, à être utilisés au moment jugé opportun.

La tournée des votes de grève se déroulera du 2 octobre au 15 novembre, à l’échelle du Québec. « Nous n’en serions pas rendus là si le gouvernement proposait de réelles solutions plutôt que de mettre en péril le réseau des CPE, déplore la représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Stéphanie Vachon. Devant cette déconnexion totale de la CAQ et l’urgence de la situation, nous n’avons d’autre choix que d’intensifier les moyens de pression. »

Pendant que le réseau des CPE se vide de son personnel, ce gouvernement propose d’importants reculs en guise de solutions aux problèmes de rétention des travailleuses et d’attractivité des emplois.

« Pour nous, la solution à la crise passe par une amélioration substantielle des conditions de travail, notamment par de meilleurs salaires et par une charge de travail moins lourde. Nous proposons aussi d’améliorer la qualité des services aux enfants, entre autres par des ratios bien balisés et respectés entre le nombre d’éducatrices et d’enfants, ainsi que par un meilleur soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers », poursuit Mme Vachon.

« Le gouvernement de la Coalition Avenir Québec essaie de régler la pénurie de main-d’œuvre en exigeant toujours plus des travailleuses en place, sans mesure de soutien supplémentaire ni reconnaissance de leurs compétences. Pourtant, chacun sait qu’une pression forte ajoutée aux nombreuses coupures depuis 2005 sur ces mêmes travailleuses ne rime pas assurément avec attraction à la profession; c’est tout le contraire », dénonce la vice-présidente responsable des secteurs privés de la FSSS–CSN, Lucie Longchamp.

Constats préoccupants
En octobre 2021, la CAQ dévoilait son Grand chantier pour les familles. Ce projet prévoit la création de 37 000 nouvelles places au 31 mars 2025 et nécessite l’embauche de près de 18 000 travailleuses. Malheureusement, l’augmentation du nombre d’éducatrices se fait en grande partie par le recrutement de personnel non qualifié qui doit se débrouiller sans avoir tous les outils en poche.

Cette pratique se traduit par des problèmes de qualité des services, comme le soulignait la vérificatrice générale dans son rapport publié en mai. Ajoutons à cela que plus de 34 000 enfants figuraient toujours sur la liste d’attente en date du 31 juillet dernier.

À propos
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit 12 500 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

STT de la Société Alzheimer de la Côte-Nord–CSN

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 12 juillet dernier, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Société Alzheimer de la Côte-Nord–CSN a été accrédité pour représenter:

« Toutes les accompagnatrices et tous les accompagnateurs ».

Les travailleuses et travailleurs ont voulu rejoindre les rangs de la CSN afin d’améliorer leurs conditions de travail, mais également afin de se prémunir contre l’arbitraire patronal et de s’assurer d’avoir un regard en lien avec leurs préoccupations sur la gouvernance actuelle du conseil d’administration.

Nous leur souhaitons bienvenue à la CSN !

La population invitée à soutenir les travailleuses en CPE

Face à la pénurie de personnel et aux bris de services qui menacent les centres de la petite enfance (CPE) du Québec, les 12 500 travailleuses affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) demandent l’appui des citoyennes et des citoyens du Québec. Ceux-ci sont invités à signer une pétition dans le but de réclamer une amélioration des conditions d’emploi dans les CPE.

« Tout le monde s’entend sur la nécessité que le gouvernement investisse dans le réseau et son personnel, que ce soient nos travailleuses, les directions de CPE et les parents. Aujourd’hui, nous joignons notre voix à celle de l’organisation Ma place au travail pour interpeller le gouvernement afin qu’il assume ses responsabilités face aux familles québécoises », souligne la représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Stéphanie Vachon.

L’actuelle négociation devrait être vue par le gouvernement comme une occasion de changer les choses. « D’une main, la Coalition Avenir Québec (CAQ) préfère maintenir des salaires bien en dessous de ceux versés dans le secteur public. De l’autre, elle nous demande des contreparties qui épuiseront encore plus le personnel en place », dénonce Mme Vachon.

Bris de promesses et constats préoccupants
En octobre 2021, la CAQ dévoilait son Grand chantier pour les familles. Ce projet prévoit la création de 37 000 nouvelles places au 31 mars 2025 et nécessite l’embauche de près de 18 000 travailleuses. Malheureusement, l’augmentation du nombre d’éducatrices se fait en grande partie par le recrutement de personnel non qualifié qui doit se débrouiller sans avoir tous les outils en poche. Cette pratique se traduit par des problèmes de qualité des services, comme le soulignait la vérificatrice générale dans son rapport publié en mai. Ajoutons à cela que plus de 34 000 enfants étaient toujours sur la liste d’attente en date du 31 juillet dernier.

« En tant que société, comment en sommes-nous rendus à accepter ce constat d’échec dans l’éducation de nos enfants ? Cette situation est aberrante et c’est pourquoi aujourd’hui, j’invite toutes les Québécoises et tous les Québécois à signer la pétition sur le site Web de l’Assemblée nationale afin de réclamer de meilleures conditions d’emploi aux travailleuses en CPE et d’envoyer un message clair à ce gouvernement », affirme la vice-présidente responsable des secteurs privés de la FSSS–CSN, Lucie Longchamp.

La pétition est disponible au :
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-10955/index.html

Fausse route
« Non seulement la CAQ ne remplira pas sa promesse de compléter le réseau d’ici 2025, mais elle procède à la hâte, en privilégiant les garderies privées à but lucratif et en négligeant le réseau des CPE », critique la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Le rapport de la vérificatrice générale fait d’ailleurs état d’un taux d’échec près de trois fois plus élevé chez les garderies privées en comparaison des CPE dans la mesure d’évaluation et d’amélioration de la qualité éducative.

« Ce gouvernement se dirige dans la mauvaise direction au profit de garderies privées et au détriment des services aux familles. Pourtant, la ligne devrait être claire : pas de profit sur le dos des tout-petits », conclut Mme Senneville.

À propos 

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, pour 12 500 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN se mobilise pour un réseau de la santé public

Des dizaines de militantes et de militants de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) ont pris d’assaut le bureau de la Ministre Andrée Laforest ce matin, pour dénoncer la croissance du privé dans le réseau de la santé et des services sociaux depuis l’imposition de la réforme Dubé.

« Au cours de l’automne, il y aura de multiples sorties de la CSN à travers le Québec pour dénoncer l’accélération du privé en santé. Nous voulons envoyer un message clair au gouvernement que l’exode de nos travailleuses et travailleurs vers le privé a un impact sur la qualité des services dispensés à la population » explique Guillaume Racine, président du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et des professionnels de l’administration de la santé et des services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

« Depuis quelques années, la santé est devenue un vrai business. Partout au Québec, il y a des entrepreneurs qui cherchent le meilleur modèle d’affaires pour s’enrichir grâce à la maladie. Ça ne peut pas durer. Pour la CSN, c’est clair que notre réseau de soins doit être public, accessible et gratuit, » explique Manon Tremblay, présidente du Conseil Central du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

« Ce que les travailleuses et les travailleurs veulent est un réinvestissement réel et concret en santé et service sociaux, afin d’encourager la main-d’oeuvre à se joindre au secteur public plutôt que d’enrichir le privé. Favoriser l’implantation du privé, c’est réduire les services offerts dans notre réseau public, » explique Olivier Côté, président du Syndicat du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métier de la santé et des services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

L’adoption de la réforme Dubé consacre la centralisation extrême des pouvoirs au sein de l’agence Santé Québec et pave la voie à un nouvel élargissement du secteur privé. Cela accélèrera l’effritement du secteur public, au profit d’entreprises et des médecins-entrepreneurs.

Depuis quelques mois, la CSN s’organise partout à travers le Québec sous le signe de la campagne « Pour un réseau vraiment public ! » Elle lance cet automne une campagne d’affichage publicitaire « Pas de profit sur la maladie », qui invite les Québécoises et les Québécois à signer une pétition ici : vraimentpublic.org.

Syndicat des employés de transport médical de la Capitale-Nationale–CSN – Montmagny

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 3 septembre 2024, le Syndicat des employés de transport médical de la Capitale-Nationale–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés affectés au transport inter-hospitalier à l’exception des techniciens ambulanciers et employés de bureau. »

Cette nouvelle accréditation vise le contrat desservant la MRC de Montmagny.

Ces travailleurs ont fait le choix de joindre les rangs du syndicat et d’unir leurs forces à leurs camarades déjà syndiqués afin d’être solidaires dans la défense de leurs intérêts.

Cette nouvelle section du Syndicat des employés de Transport médical de la Capitale-Nationale – CSN sera affiliée à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses en CPE région Laurentides–CSN – section Garderie éducative Les

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 2024-07-19 le Syndicat des travailleuses en CPE région Laurentides, section Garderie éducative Les Trésors de Loulou a été accrédité pour représenter :

Tous les salariés au sens du Code du travail.

Les travailleuses de la Garderie éducative Les Trésors de Loulou sont venues chercher des informations sur la syndicalisation il y a plusieurs mois. C’est à la suite d’expériences positives avec la CSN dans le réseau des CPE que les militantes ont décidé de se mettre en action pour se faire respecter. Après quelques rencontres et grâce à leur excellent travail, elles nous ont permis de déposer rapidement une requête en accréditation.

Cette nouvelle section rejoint le ST en CPE région Laurentides, qui est déjà affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides, et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Les paramédics de l’Abitibi-Témiscamingue veulent régler les problèmes d’attribution de congés

Les paramédics de l’Abitibi-Témiscamingue dénoncent des comportements inacceptables de Dessercom dans le but d’enfin régler les problèmes d’attribution de congés.

Selon Harold Lavoie, président du Syndicat des paramédics de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec–CSN, le ratio de vacances a été établi très tard ce qui a permis à très peu de paramédics de prendre des vacances cet été. De plus, les demandes de vacances, toujours acceptées à la dernière minute, ont empêché les salarié-es de planifier leur période estivale. Nous sommes aussi face à un problème d’attribution de jours fériés. Selon notre convention collective, nous avons une banque d’heures de treize (13) jours fériés en heures. Le salarié doit formuler une demande par écrit à l’employeur au moins quatorze (14) jours à l’avance. Le problème est que les demandes sont pratiquement toutes refusées sans qu’une analyse de remplacement soit faite.

Lors d’un comité de relations de travail avant les fêtes, nous avons senti de l’ouverture de Dessercom afin de trouver des solutions qui faciliteraient la prise de congés et qui éviteraient les fermetures de camion. Parmi les solutions, il a été question du renouvellement et de l’amélioration de la lettre d’entente sur le déplacement de TAP du secteur est pouvant venir combler le manque de personnel dans notre région, la prise de vacances à la pièce et les échanges de quarts entre collègues. Cependant, l’employeur demeure muet face à nos demandes de rencontres à ce sujet. Force est de constater que Dessercom ne coopère pas avec le syndicat. Nous dénonçons la façon que Dessercom traite ses employé-es.

Un sondage a été fait auprès des membres et 61 % des répondants affirment que leurs demandes de congés sont systématiquement refusées. Nous avons mis la main sur les demandes de congés de quelques paramédics et plus de 25 demandes de jours fériés ont été refusées depuis le début de l’année, et ce, sans même avoir offert les quarts en temps supplémentaire ou à la main-d’œuvre de l’Est, tel que le prévoit l’entente.

Pour Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec–CSN, des paramédics fatigués sont plus susceptibles de devoir s’absenter pour des raisons de santé, notamment de santé mentale et même de se réorienter vers d’autres professions où les conditions sont meilleures. Dans un contexte de rareté de main-d’œuvre qui met déjà les services à l’épreuve, nous sommes inquiets des conséquences sur les services qu’ont et qu’auront ces refus de congés et nous sommes d’avis que Dessercom à tout ce qu’il faut en matière de prévision et de fabrication d’horaires pour permettre la prise de congés.

Pour Lyne Massicotte, vice-présidente régionale pour l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN, l’amélioration de la prise des jours fériés est une demande de l’actuelle ronde de négociation. Il est primordial de trouver des solutions afin que nos paramédics puissent prendre leurs congés. Dans le contexte de pénurie auquel nous sommes confrontés, il est urgent de trouver, paritairement, des solutions afin d’améliorer l’attraction et la rétention du personnel.

 

À propos

Le Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec–CSN (CCATNQ) compte plus de 60 syndicats affiliés représentant plus de 6500 membres dans les secteurs public et privé.

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 140 000 membres dans les secteurs publics et privés, dont plus de 120 000 du réseau public de la santé et des services sociaux, partout au Québec, et ce, dans toutes les catégories de personnel. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux, dans les services de garde et dans le secteur préhospitalier. La FSSS–CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Syndicat des travailleuses et travailleurs des résidences et centres d’hébergement privés de la Montérégie–CSN – Manoir Deauville inc.

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 23 mai 2024 le Syndicat des travailleuses et travailleurs des résidences et centres d’hébergement privés de la Montérégie – CSN a été accrédité pour représenter :

« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception du préposé à la maintenance, de la responsable des loisirs, du personnel de bureau et de l’administration. »

Ces travailleuses et travailleurs ont décidé de se syndiquer afin de défendre leurs droits, contrer la discrimination et les traitements injustes et pour améliorer leurs salaires.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des résidences et centres d’hébergement privés de la Montérégie – CSN est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux au Conseil central de la Montérégie et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance de Québec Chaudière-Appalaches–CSN – CPE La Peluche

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 6 juin dernier, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance de Québec Chaudière-Appalaches (CSN) a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception du responsable du milieu familial. »

Les travailleuses et travailleurs de la nouvelle installation Boréale joignent leurs camarades des installations La Volière et Montagnards, permettant ainsi d’avoir une unité d’accréditation réunissant les trois installations du CPE La Peluche. Toutes les installations du centre de la petite enfance étant dorénavant syndiquées, ce groupe aura certainement un meilleur rapport de force dans le cadre de leurs négociations.

Cette nouvelle section du Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance de Québec Chaudière-Appalaches (CSN) demeurera affiliée à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs en intervention communautaire–CSN – Section Projets Autochtones du Québec

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 11 juin 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs en intervention communautaire–CSN, section Projets Autochtones du Québec a été accrédité pour représenter :

« Toutes et tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exclusion des technicien-nes aux comptes recevables, des analystes de données, des assistant-es communications, des adjoint-es exécutives et du département des ressources humaines. »

Les travailleurs de PAQ sont très dévoués aux communautés qu’ils appuient. Cependant, ils sont souvent incapables de rester longtemps au sein de l’organisation en raison du fort taux d’épuisement professionnel. Ils ont donc décidé de se syndiquer pour obtenir de meilleures conditions de travail pour eux-mêmes, mais également pour améliorer la qualité des services qu’ils fournissent aux communautés que l’organisation soutient.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Équipe volante publique : la FSSS–CSN s’entend avec le gouvernement

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) a conclu une entente de principe avec le gouvernement de la CAQ afin d’encadrer la création d’une équipe volante publique de travailleuses et de travailleurs volontaires pour aller prêter main-forte aux collègues de la Côte-Nord, de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Outaouais.

« Je suis satisfait que nous ayons réussi à régler ce dossier prioritaire », déclare Réjean Leclerc, président de la FSSS–CSN. « Je suis surtout satisfait que le gouvernement ait compris l’urgence de s’entendre sur l’encadrement de cette toute nouvelle équipe volante publique. »

« Cette entente consacre la fin souhaitable du recours aux agences privées dans le réseau public de santé et de services sociaux pour les régions visées », renchérit la présidente de la CSN, Caroline Senneville. « Il est démontré que le privé en santé coûte plus cher et enlève des travailleuses et des travailleurs au réseau public. Nous continuerons de militer pour l’évacuer du système. »

« La négociation qui vient de se dérouler était inévitable, puisque la nouvelle convention collective ne fait pas du tout mention de ce type d’équipe volante », rappelle Réjean Leclerc de la FSSS–CSN. « Les parties devaient s’asseoir et s’entendre pour bien définir les conditions dans lesquelles travailleront les volontaires. »

« Nous n’avons pas ménagé nos efforts pour conclure rapidement cette entente. Merci aux équipes de négociation », poursuit Réjean Leclerc. « Une étape importante vient d’être franchie. »

« Nous pensons qu’avec cette entente de principe, nous permettrons aux travailleuses et aux travailleurs volontaires d’avoir des conditions acceptables lorsqu’ils iront dans les régions ciblées », ajoute Carole Duperré, vice-présidente responsable du secteur public à la FSSS–CSN. « Nous pensons également que les services à la population s’en trouveront améliorés. »

« Maintenant, reste à voir si le contenu de l’entente de principe conviendra à d’éventuels volontaires », poursuit-elle. « L’avenir nous le dira. »

Collaboration

« Un petit rappel : dès le 16 mai, le jour même où le ministre de la Santé nous a proposé la création de l’équipe volante publique pour remplacer les très voraces agences privées de personnel, nous avons répondu “présents” », se souvient, par ailleurs, Réjean Leclerc. « Dès le 16 mai, nous avons collaboré : le gouvernement avait notre accord pour envoyer des travailleuses et des travailleurs membres de la FSSS–CSN dans les régions en pénurie. »

Pas la fin des discussions

Malgré qu’une entente de principe soit intervenue, les parties ont convenu de poursuivre les pourparlers. L’équipe volante n’est pas la solution pérenne à la pénurie de main-d’œuvre qui frappe particulièrement certaines régions.

Il faudra mettre en place les conditions gagnantes pour favoriser la rétention du personnel dans les régions visées. La population de l’Outaouais, de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Côte-Nord est en droit d’avoir accès à des services de santé et des services sociaux accessibles dans le réseau public.

À propos de la FSSS–CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 140 000 membres dans les secteurs public et privé, dont quelque 120 000 dans le réseau public de la santé et des services sociaux, partout au Québec, et ce, dans toutes les catégories de personnel. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux ainsi que dans celui des services de garde. La FSSS–CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Le président de la FSSS–CSN, Réjean Leclerc, est disponible.

 

Syndicat des travailleuses (eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval–CSN | CPE Biscuit

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 6 mai 2024 le Syndicat des travailleuses (eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval–CSN a été accrédité pour représenter :

« Toutes et tous les salarié-es au sens du Code du travail »

Plusieurs raisons ont convaincu les travailleuses de ce CPE d’adhérer à la CSN. Notamment, l’absence de transparence au niveau de la gestion des finances et l’utilisation des budgets pour le matériel pédagogique, un processus de traitement des plaintes pour harcèlement psychologique vicié et un favoritisme à l’endroit de travailleuse proche de la direction. La convention collective qu’elles négocieront leur permettra enfin de faire entendre leur voix grâce aux comités qui prévoient une participation des travailleuses dans l’administration du CPE.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des employés de transport médical de la Capitale-Nationale–CSN | Kamouraska

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 24 avril 2024, le Syndicat des employés de transport médical de la Capitale-Nationale–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés affectés au transport inter-hospitalier à l’exception des techniciens ambulanciers et employés de bureau. »

Cette nouvelle accréditation vise le contrat desservant la région du Kamouraska.

Ces travailleurs ont fait le choix de joindre les rangs du syndicat et d’unir leurs forces à leurs camarades déjà syndiqués afin d’être solidaire dans la défense de leurs intérêts.

Cette nouvelle section du Syndicat des employés de Transport médical de la Capitale-Nationale–CSN sera affiliée à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), au Conseil central du Bas-Saint-Laurent et, bien entendu à la Confédération des syndicats nationaux.