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Des gains historiques pour les travailleuses et les travailleurs de Sonaca

La nouvelle convention d’une durée de cinq ans fera augmenter les salaires de 29 % et la masse salariale de 38 % d’ici le 31 décembre 2029. Dès la première année, les travailleuses et les travailleurs pourront compter sur une hausse de 3,65 $ l’heure. Après quatre ans, l’augmentation oscillera de 8,52 $ à 10,04 $ l’heure.

On note aussi une bonification de 2 % du régime de retraite ainsi que l’introduction d’un programme de retraite progressive à partir de 55 ans. La sécurité d’emploi sera mieux protégée contre la sous-traitance et les agences. Les primes, les vacances, les congés rémunérés et les horaires de fin de semaine ont aussi été améliorés !

« Nous sommes pleinement satisfaits de la nouvelle entente qui devrait mettre fin à l’exode de plusieurs de nos membres vers de meilleurs emplois ailleurs dans l’industrie aéronautique de la grande région de Montréal. Je salue la solidarité et la détermination exemplaire de nos membres qui nous ont permis d’obtenir des conditions à la hauteur d’un joueur de premier niveau de notre secteur », affirme Benoit Pépin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sonaca Montréal–CSN.

« La CSN démontre encore toute sa pertinence dans le secteur aéronautique », ajoute Kevin Gagnon, président de la FIM–CSN. Sonaca est un fournisseur pour plusieurs entreprises bien connues, telles que Bombardier ou Boeing.

 

Région de l’aéronautique

« Les gains des travailleuses et des travailleurs de Sonaca consolident la place du secteur aéronautique et des bons emplois que celui-ci permet dans notre région », conclut Judith Trudeau, vice-présidente du Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides–CSN.

 

À propos

La CSN est composée de près de 1600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Fondé en 1969, le Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides–CSN regroupe 85 syndicats et plus de 19 300 membres. Il est l’un des 13 conseils centraux de la CSN qui couvrent le territoire québécois.

 

Rejet des dernières offres de Sonaca à 98,5 %

Les syndiqué-es de Sonaca, un important fabricant d’ailes d’avion, ont voté à 98,5 % contre les dernières offres patronales. Il s’agissait du 2e refus d’offres patronales dans cette ronde de négociation amorcée depuis le printemps 2024. Le premier de ces refus avait été voté à 99,2 %.

« Nous demandons à Sonaca de revenir à la table de négociation puisqu’il est clair que l’offre actuelle ne satisfait pas les membres et que plusieurs risquent de quitter l’entreprise si nos conditions ne sont pas plus compétitives », affirme Benoit Pépin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sonaca Montréal–CSN.

En plus des offres salariales insuffisantes, le président souligne que la dernière offre patronale était inéquitable envers les employé-es ayant moins d’années de service et le refus de l’employeur de verser rétroactivement les augmentations salariales à partir du mois de juin dernier.

Rappelons que les membres du syndicat ont voté à 98 % pour la grève à exercer au moment jugé opportun. « Sans une réelle reprise des négociations, nous n’aurons d’autre choix que de déclencher la grève », ajoute le président. Ce dernier refuse qu’une offre soit imposée de nouveau. Il faudra une offre négociée qui soit à la hauteur de ce que les membres méritent.

« Il faut que les offres de Sonaca soient à la hauteur des conditions de travail dans les entreprises multinationales du secteur de l’aéronautique au Québec », ajoute Kevin Gagnon, président de la FIM–CSN. Sonaca est un fournisseur pour plusieurs entreprises bien connues, telles que Bombardier ou Boeing.

Région de l’aéronautique

« Nous sommes solidaires avec les travailleuses et les travailleurs de Sonaca et nous allons appuyer tous leurs moyens de pression, y compris la grève », conclut Chantal Maillé, présidente du Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides–CSN.

Manifestation chez Sonaca à Mirabel

Après près d’une vingtaine de séances de négociation, les syndiqué-es de Sonaca ont manifesté aujourd’hui devant leur usine de fabrication d’ailes d’avion en raison de la lenteur de la négociation de leur prochaine convention collective.

« La patience de nos membres a atteint ses limites. Il n’est pas normal que nous soyons payés 14 $ l’heure de moins que dans les entreprises aéronautiques de la région des Laurentides », affirme Benoit Pépin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sonaca Montréal–CSN. Ce dernier constate que le régime de retraite est également beaucoup moins généreux que celui des autres grandes entreprises de ce secteur important pour les exportations du Québec.

Ce dernier rappelle que les membres du syndicat ont voté à 98 % pour la grève à exercer au moment jugé opportun. « Après la visite récente à Mirabel du directeur des ressources humaines de la multinationale, la rencontre de négociation de demain sera déterminante et l’on verra bien si l’employeur prend nos demandes au sérieux », ajoute Benoit Pépin.

« La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM­–CSN) fait maintenant partie des acteurs importants du secteur de l’aéronautique, un secteur névralgique de l’industrie au Québec. Nous mettrons tout en œuvre pour aider les membres de nos syndicats à obtenir les conditions de travail qu’ils méritent, eux qui contribuent directement à faire de ce secteur le cœur et les poumons de cette industrie », ajoute Kevin Gagnon, président de la FIM­–CSN.

Région de l’aéronautique
« Sonaca doit comprendre que la région de Mirabel compte plusieurs usines dans le secteur aéronautique et que le syndicat est déterminé à mettre la pression qu’il faudra pour arriver à une entente satisfaisante, en solidarité avec les membres CSN de la région », conclut Chantal Maillé, présidente du Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides–­CSN.

À propos
La CSN est composée de près de 1600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Fondé en 1969, le Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides–CSN regroupe 85 syndicats et plus de 19 300 membres. Il est l’un des 13 conseils centraux de la CSN qui couvrent le territoire québécois.

 

Industrie aéronautique : vote de grève à 98 % chez Sonaca

Les travailleuses et travailleurs de Sonaca de Mirabel ont voté à 98 % pour la grève générale illimitée dans une assemblée qui se tenait les 20 et 21 octobre. La grève sera exercée au moment opportun.

La multinationale belge Sonaca, qui possède une usine à Mirabel, doit offrir de meilleures conditions de travail afin de pourvoir ses nombreux postes spécialisés dans la fabrication d’ailes d’avion, qui sont vacants en ce moment.

La négociation pour une nouvelle convention collective a commencé en février et est toujours en cours, puisqu’elle ne progresse pas suffisamment en ce qui concerne la question salariale. Il y a eu 15 séances de négociation jusqu’à maintenant et il y en a trois à venir.

Les syndiqué-es ont rejeté la dernière offre patronale à 99,2 % en juin dernier. « Il y a des écarts de 10 $ l’heure pour certains métiers, si l’on compare avec les taux horaires offerts par les employeurs concurrents. De plus, une vingtaine de postes sont non pourvus à l’heure actuelle », affirme Benoit Pépin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sonaca Montréal–CSN. Ce dernier ajoute que le salaire d’entrée à 19,89 $ l’heure est devenu totalement insuffisant pour attirer la relève. Si rien ne bouge à la table de négociation, la grève sera fort probablement déclenchée. Comme la dernière convention à ce jour couvre de 2019 à 2024, il y a un important rattrapage salarial à effectuer en raison de l’inflation, avant même de commencer à réduire l’écart salarial avec la concurrence.

L’usine Sonaca de Mirabel fabrique des ailes pour Gulfstream, Boeing, Mitsubishi ainsi que pour Bombardier, notamment pour son avion Global 7500. « La filière aéronautique du Québec doit être solide. On ne peut pas se permettre qu’un des maillons soit à la traîne par rapport aux autres, réitère Caroline Senneville, présidente de la CSN. Il est temps que Sonaca bouge. Il serait dommage pour le secteur que nous ayons à perturber la chaîne d’approvisionnement afin de faire avancer la négociation », réitère Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

Le chiffre d’affaires de Sonaca s’élève à près de 1 G$ et le nombre d’employé-es à 3800 dans le monde. L’entreprise a signé, en mars 2024, des contrats d’une valeur de 20 millions d’euros avec des clients nord-américains. Elle veut développer ce marché nord-américain qui est le plus prometteur dans le monde pour l’aéronautique. L’usine de Mirabel fait partie de l’équation en étant la seule usine canadienne à pouvoir construire des pièces en aluminium (ailes et empennages) de 18 mètres de long sur 3 mètres de large.

« Les Basses-Laurentides sont une région importante pour cette industrie ; il faut que Sonaca réalise qu’il est important d’attirer et de conserver sa main-d’œuvre spécialisée », conclut Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides–CSN.

À propos 

La CSN est composée de près de 1600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Elle est notamment présente dans le secteur aéronautique.

Fondé en 1969, le Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides (CCSNL–CSN) regroupe 85 syndicats et plus de 19 300 membres. Il est l’un des 13 conseils centraux de la CSN qui couvrent le territoire québécois.

Industrie aéronautique : Sonaca doit se redonner des ailes

La multinationale belge Sonaca, qui possède une usine à Mirabel, doit offrir de meilleures conditions de travail afin de pourvoir ses nombreux postes spécialisés dans la fabrication d’ailes d’avion qui sont vacants en ce moment.

La négociation pour une nouvelle convention collective a commencé en février et est toujours en cours puisqu’elle ne progresse pas suffisamment en ce qui concerne la question salariale. Les 182 syndiqué-es ont rejeté la dernière offre patronale à 99,2 %.

« Il y a des écarts de 10 $ de l’heure pour certains métiers si l’on compare avec les taux horaires des employeurs concurrents. De plus, 30 postes sont non pourvus à l’heure actuelle », affirme Benoit Pépin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sonaca Montréal–CSN.

Ce dernier ajoute que le salaire d’entrée à 19,89 $ de l’heure est devenu totalement insuffisant pour attirer la relève. Si rien ne bouge à la table de négociation, la grève sera fort probablement déclenchée lorsque ce sera possible en fonction du Code du travail. Il y a d’autres moyens de pression qui sont également sur la table.

L’usine Sonaca de Mirabel fabrique des ailes pour Gulfstream, Boeing, Mitsubishi ainsi que pour Bombardier, notamment pour son avion Global 7500.

« La filière aéronautique du Québec doit être solide et un de ses maillons ne peut pas se retrouver à la traine des autres », ajoute Caroline Senneville, présidente de la CSN.

« Nous disposons d’un mandat clair de moyens de pression et il serait dommage pour le secteur que nous ayons à perturber la chaîne d’approvisionnement afin de faire avancer les négociations. Sonaca devrait par ailleurs constater les effets de la grève qui a été déclenchée chez Safran, usine voisine, justement par manque d’ouverture et de réalisme de la part de l’employeur face au contexte économique actuel », affirme Kevin Gagnon, président de la FIM–CSN.

Sonaca a un chiffre d’affaires de près de 1 G$ et 3 800 employé-es dans le monde. Elle a signé, en mars 2024, des contrats d’une valeur de 20 millions d’euros avec des clients nord-américains. L’entreprise veut développer ce marché nord-américain qui est le plus prometteur dans le monde pour l’aéronautique. L’usine de Mirabel fait partie de l’équation en étant la seule usine canadienne à pouvoir construire des pièces en aluminium (ailes et empennages) de 18 mètres de long sur trois mètres de large.

« Les Basses-Laurentides sont une région importante pour cette industrie, mais le coût de la vie augmente comme partout au Québec et les entreprises de pointe doivent suivre la parade », conclut Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides (CCSNL–CSN).

 

À propos 

La CSN est composée de près de 1 600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Elle est, entre autres, présente dans le secteur aéronautique.

Fondé en 1969, le Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides (CCSNL–CSN) regroupe 85 syndicats et plus de 19 300 membres. Le conseil central des Laurentides est l’un des 13 conseils centraux de la CSN qui couvrent le territoire québécois.