12 octobre 2006 – Assurance – emploi : Le Conseil national des chômeurs poursuit sa marche vers Ottawa

Assurance-emploi

Le Conseil national des chômeurs poursuit sa marche vers Ottawa

Le Conseil national des chômeurs poursuit sa marche vers Ottawa pour réclamer un meilleur régime d’assurance-emploi. Ce matin, les marcheurs se sont rendus à Salaberry-de-Valleyfield. Les résidants de cette municipalité sont eux aussi touchés par des licenciements avec l’annonce de la fermeture de l’usine de textile Gildan, ce qui entraînera la perte de 155 emplois d’ici la fin de l’année.

Avant leur départ de Huntingdon, devant l’usine de textile de la Cleyn & Tynker fermée depuis deux ans, les marcheurs ont été rejoints par des membres de l’Action solidarité Huntingdon (ASH). Les participants ont brandi leurs drapeaux et ont chanté des slogans en traversant la ville jusqu’à la salle paroissiale, où s’est tenue, hier soir, une assemblée publique organisée par le CNC et la coalition ASH.

L’assemblée publique, animée par Marc Laviolette, ex-président de la CSN et porte-parole de l’ASH, regroupait Yves Nadeau, ancien travailleur de la Cleyn & Tynker, Pierre Céré, porte-parole du CNC, Roger Valois, vice-président de la CSN, Pierre-Jean Olivier, conseiller syndical des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce, ainsi que Daniel Mallette du conseil régional de la FTQ. Durant la rencontre, il est devenu évident que la population locale, durement touchée par les fermetures d’usines, a atteint un ras-le-bol vis-à-vis du manque d’emplois et de l’inaction des gouvernements. Les citoyennes et les citoyens ont clamé haut et fort le besoin d’une réforme de l’assurance-emploi et la création d’un nouveau programme d’aide aux travailleurs âgés (PATA).

Cette mesure fait d’ailleurs l’objet d’une lutte locale depuis la fermeture des entreprises Cleyn & Tynker et Huntingdon Mills, la plupart des travailleurs de plus de 50 ans ne s’étant pas trouvés de nouvel emploi. Cette vague de fermetures a contribué à fragiliser la situation de ces travailleurs qui ont eu droit aux prestations de l’assurance-emploi durant un temps, mais qui sont maintenant devant l’obligation de vendre leurs biens et d’utiliser leur REER avant d’avoir atteint l’âge de la retraite.

Le maire Stéphane Gendron ainsi que la députée du Bloc québécois, Claude de Bellefeuillle, sont venus donner leur appui aux sans-emplois et ont témoigné de la difficulté d’attirer de nouvelles entreprises dans un contexte de forte concurrence internationale.


Source : Conseil national des chômeurs et chômeuses – 12 octobre 2006

Pour renseignements : Pierre Céré 514 933-3764, cellulaire : 514 606-4074 France Turcotte 450 278-1162

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