24 septembre 2004 – Hydro – Québec : Le syndicat des ingénieurs met ses deux employées en lock – out

Hydro-Québec : Le syndicat des ingénieurs met ses deux employées en lock-out

La Fédération des professionnèles de la CSN (FP-CSN) dénonce le comportement du Syndicat professionnel des ingénieurs d’Hydro-Québec (SPIHQ) qui a imposé hier, et pour la deuxième fois de son histoire, un lock-out à ses deux employées de bureau. L’employeur (SPIHQ) allègue qu’elles ont refusé de négocier le renouvellement de leur convention collective. « Complètement faux !, rétorque Michel Tremblay, président de la FP-CSN. L’attitude du Syndicat des employé-es du SPIHQ-CSN, que représente notre fédération, en est une d’ouverture depuis le début des négociations. Ne nous laissons pas tromper, l’employeur a sévi parce que ses salariées ont refusé son offre finale. »

« C’est la deuxième fois qu’il a recours à cette pratique scandaleuse », s’est également indigné Michel Tremblay.

Les enjeux actuels portent sur deux éléments majeurs de la convention : les conditions de travail de nouveaux salariés, et le maintien de leur pouvoir d’achat. Or, l’employeur souhaite introduire une clause orphelin dans la nouvelle convention, ce qui lui permettrait d’abolir toutes les clauses salariales ainsi que l’ensemble des dispositions concernant les descriptions de tâches des futurs salariés. Pourtant, ces mêmes conditions avaient déjà été négociées lors de la première convention.

Les discussions achoppent également sur la clause d’indexation du coût de la vie. Selon le président de la FP-CSN, la proposition patronale aurait pour effet d’appauvrir ces salariés.

La convention collective des employées a d’abord été prolongée en 1999, pour trois ans, par une entente qui portait sur les aspects salariaux, puis mise sur la glace les trois ans qui ont suivi. Les pourparlers de son renouvellement ont donc commencé au début 2004. Un conciliateur entre en scène aujourd’hui pour tenter de rapprocher les deux parties.

La FP-CSN s’insurge contre l’esprit antisyndical du SPIHQ. « Les deux membres de notre fédération n’avaient entrepris aucun moyen de pression. Leur syndicat était au contraire à la recherche de solutions pour conclure une entente satisfaisante. Ce geste brutal de l’employeur annonce une prolongation inutile du conflit », déplore Michel Tremblay.


Source : Fédération des professionnèles– CSN – 24-09-2004

Pour renseignements : Emmanuelle Tassé , Cellulaire : (514) 823-3930

   


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