Le Conseil central du Montréal métropolitain CSN souligne la Journée mondiale pour le travail décent
Le 7 octobre, c’est la Journée mondiale pour le travail décent. À l’invitation de la Confédération syndicale internationale (CSI), la plus importante organisation syndicale de la planète avec ses 168 millions de membres, le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) invite ses membres à prendre part à cette première activité d’envergure, coordonnée dans plus d’une centaine de pays. Cette journée mondiale fait de l’emploi la pièce maîtresse d’une stratégie pour lutter contre l’exclusion sociale et la pauvreté.
Lors de cette journée, le CCMM-CSN organise un dîner-conférence avec la participation de trois conférenciers le mardi 7 octobre entre 12 h et 13 h 30. Les médias sont invités à cette rencontre qui se déroulera au siège social de la CSN, 1601 avenue De Lorimier, à Montréal, et où les porte-parole seront disponibles pour répondre aux questions. D’entrée de jeu, Claudette Carbonneau, présidente de la CSN et vice-présidente de la CSI, introduira la première Journée mondiale pour le travail décent. Par la suite, Mélanie Gauvin, porte-parole du Front de défense des non-syndiqués (FDNS) présentera les arguments et analyses en ce qui a trait aux revendications de la hausse du salaire minimum et des disparités de traitement. Enfin, François Gouin, étudiant à l’Université McGill, associé au Centre des travailleuses et des travailleurs immigrants (CTTI) présentera la situation des travailleuses et des travailleurs de la manufacture de textile Lamour. Une situation déplorable puisque cette entreprise tente de déjouer toute forme de législation concernant le licenciement collectif pour ses travailleurs non-syndiqués et, du même coup, elle transfère progressivement ses opérations ailleurs, notamment aux États-Unis.
« C’est une journée historique, une occasion en or pour rappeler et sensibiliser l’ensemble des travailleuses et travailleurs du Québec que nous avons tous le droit de travailler dignement avec des conditions de travail sécuritaires », soutient Gaétan Châteauneuf, président du CCMM-CSN.
Quelques statistiques
La situation des femmes et des jeunes au Québec n’est souvent pas rose. Les femmes occupent 70 % des emplois à temps partiel et représentent plus de 71,2 % des personnes qui travaillent au bas de l’échelle. Pour leur part, les jeunes occupent bien souvent des emplois précaires non syndiqués. Ce qui explique en partie leurs bas revenus ainsi que le haut taux d’accident du travail. À chaque mois au Québec, un jeune décède des suites d’un accident de travail et 200 autres sont blessés. Enfin, les dernières statistiques parues en 2006 démontrent que les jeunes travailleurs et les immigrantes éprouvent plusieurs difficultés à obtenir un emploi, et davantage s’il est bien rémunéré.
« Lors de cette première journée, le conseil central réclame la hausse du salaire minimum ainsi que le maintien des services publics afin que tous les Québécois et les Québécoises puissent obtenir de meilleures conditions pour vivre décemment », conclut Gaétan Châteauneuf. Cette action du conseil central s’inscrit dans une mobilisation de la CSN qui se déroulera dans toutes les régions du Québec.
Le Conseil central du Montréal métropolitain (CSN) représente quelque 92 000 membres répartis dans plus de 400 syndicats sur le territoire de Laval, Montréal et du Grand-Nord. La CSN compte plus de 300 000 membres oeuvrant dans tous les secteurs d’activité.
Source : CSN -7 octobre 2008
Pour renseignements : Louis-Serge Houle, Service des communications de la CSN, cellulaire : 514 792-0795
