AbitibiBowater : Le moment est venu de négocier

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AbitibiBowater : Le moment est venu de négocier

Une première rencontre se tiendra le 2 mars prochain à Québec entre les syndicats affiliés à la Fédération des travailleuses et des travailleurs du papier et de la forêt (FTPF–CSN) et AbitibiBowater en vue du renouvellement des conventions collectives. L’employeur, qui s’est placé sous la protection de la Loi des arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) le 17 avril dernier, place l’obtention d’un accord collectif avec les syndicats comme étant une condition essentielle à l’émergence de l’entreprise du processus de la LACC. « Les syndicats de la FTPF–CSN comprennent parfaitement cette requête de l’employeur et elle ne surprend personne chez-nous, de dire Sylvain Parent, président de la fédération. De toute manière, l’ensemble de nos conventions collectives seront expirées prochainement. Nous aurions cependant souhaité un contexte plus favorable pour négocier leur renouvellement », a-t-il poursuivi. Justement, compte tenu du contexte bien particulier dans lequel se retrouve AbitibiBowater actuellement, les représentants syndicaux de la FTPF–CSN s’attendent à ce que leur employeur, dans le cadre des négociations annoncées, leur adresse des demandes de concessions à l’égard du contenu des conventions collectives. Dans cette éventualité, les représentants syndicaux de la FTPF–CSN répondent ceci : D’abord, en octobre dernier, les travailleurs membres de la FTPF–CSN, ont accordé un mandat à leurs comités exécutifs afin, dans un premier temps, de négocier des arrangements aux régimes de retraites (déficitaire de 1,4 milliard $) pour faciliter l’acceptation d’un plan de restructuration et, dans un deuxième temps, de prolonger les conventions collectives actuelles pour une durée convenue entre les parties. Au regard de la négociation des conventions collectives, plusieurs conditions devront être remplies avant que les syndicats de la FTPF–CSN ne reconsidèrent le mandat accordé : ==>    l’issue des discussions qui se tiennent depuis quelques mois sur le financement des déficits actuariels des fonds de pension devra être connue et l’effort demandé à  ses participants déterminé ; ==>    l’avenir réservé aux unités de production où travaillent les membres de la FTPF–CSN devra être connu ; ==>    l’implication des gouvernements, particulièrement celui du Québec, dans le repositionnement de l’industrie des produits forestiers devra être connue des travailleurs. Les difficultés qu’éprouve actuellement la compagnie AbitibiBowater n’ont pas commencé le 17 avril dernier avec la demande de protection légale faite à la Cour supérieure. Bien avant cela, à l’instar de l’ensemble de l’industrie des produits forestiers, AbitibiBowater éprouvait depuis plusieurs années de nombreux problèmes. Durant toutes ces années, les travailleurs affiliés à la FTPF–CSN ont toujours répondu présents lorsque leur employeur leur a demandé des efforts supplémentaires compte tenu du cycle économique défavorable que traversait l’industrie afin de maintenir les usines en opération. Les réorganisations négociées par les syndicats les unes après les autres ont permis à AbitibiBowater d’économiser des dizaines de millions de dollars. Il faudra que la compagnie s’en souvienne le 2 mars prochain à Québec. « Nous avons confiance, de conclure Sylvain Parent. Lorsque les conditions précitées seront réunies, nous agirons en conséquence dans le meilleur intérêt des membres que nous représentons. Notre objectif demeure d’éviter la faillite en préservant le plus d’emplois possible et le moins de pertes au regard du régime de retraite. » La FTPF–CSN représente près de la moitié des travailleuses et des travailleurs qui œuvrent au sein d’AbitibiBowater au Québec.

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