Municipalité de Maria

Des moyens de pression sont envisagés

Réunis en assemblée générale lundi soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la municipalité de Maria (CSN) ont voté à 85 % pour rejeter l’offre globale et finale de l’employeur. Par la suite, ils ont voté à l’unanimité pour entreprendre des moyens de pression, excluant la grève, dans le but de faire avancer les négociations. Les principaux enjeux pour le syndicat sont la durée de la convention collective et les augmentations salariales, la rémunération des salariés qui sont appelés à faire la garde, c’est-à-dire être disponible les soirs, nuits et fins de semaine en cas d’urgence et l’introduction d’une sixième semaine de vacances pour les salariés qui ont plus de 23 années de service. Le président du syndicat, Denis Normandeau, explique « La garde est une responsabilité accrue qui amène des contraintes à la vie personnelle des membres qui sont appelés à la faire. Entre autres, ils doivent rester dans la municipalité pour être en mesure de répondre rapidement aux urgences. En ce qui concerne les augmentations salariales, nous réclamons des augmentations suffisantes pour maintenir notre pouvoir d’achat. » Ce syndicat affilié à la CSN a été accrédité le 7 mars 1994 pour représenter les salariés de la municipalité. Le syndicat qui compte une quinzaine de membres est également affilié à la Fédération des employées et employés des services publics et au Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine inc. (CSN).

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