Des radiographies de poumons, essentielles en temps de COVID

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Nouvelles CSN

Des radiographies de poumons, essentielles en temps de COVID

Les poumons figurant parmi les organes les plus affectés par le nouveau coronavirus, la prise d’images de ceux-ci devient essentielle au traitement de la maladie. Un rôle crucial qui est rempli par les technologues en imagerie médicale.

« On ne fait que des patients potentiellement atteints de la COVID et quelques autres cas d’urgence, comme des fractures », explique Jenny Poulin, technologue en imagerie médicale à l’hôpital Chauveau de Québec. Il faut donc enfiler l’équipement de protection (blouse, visière, masque et gants) et trimbaler l’appareil mobile vers l’urgence où les radiographies des patients sont prises alors qu’ils sont dans leur lit, avec une plaque derrière le dos qui est recouverte d’une taie d’oreiller. Il faut tout désinfecter entre chacun des patients.

« Ce n’est pas évident, les patients toussent, bougent, enlèvent leur masque pour tousser », précise Marie-Josée Lambert, technologue au même hôpital. Les deux spécialistes de l’imagerie médicale soulignent par ailleurs que l’appareil mobile ne donne pas des images optimales, comme l’appareil habituel en salle dédiée. Chaque radiographie prend de trois à quatre fois plus de temps, en raison des déplacements et de la désinfection qui est requise.

L’équipement de protection n’a pas manqué à l’hôpital Chauveau, même si le magasin était a été à sec pendant une courte période. « Il faut penser d’avance à commander, car le matériel n’est pas toujours sur place », explique la technicienne.

« On est pas mal stressés et un peu à cran », résume Jenny Poulin, en précisant que la tension peut parfois monter quand un collègue oublie certaines procédures, alors que le risque de contamination est constant. Parlant de procédures, les deux techniciennes ont remarqué un nombre important de changements de procédures, surtout au début de la crise. 

« Notre gros point, c’est que nous ne sommes pas reconnus », affirme Marie-Josée Lambert qui aurait souhaité avoir accès à la prime de 8 % qui a été offerte à plusieurs salarié-es dans le secteur de la santé. « Notre travail se fait essentiellement à l’urgence ces temps-ci. Le contact avec les patients atteints par la COVID est constant. »

Inquiétude pour les mois à venir
Avec la COVID-19, de multiples radiographies électives sont reportées et la liste d’attente s’allonge de jour en jour. Parallèlement à cela, le personnel diminue en nombre puisque certains sont en arrêt de travail, notamment les femmes enceintes qui doivent quitter le travail plus tôt qu’à l’habitude en raison du virus. Marie-Josée s’inquiète donc de savoir s’il y aura des finissants au cégep cette année pour venir leur prêter main-forte. « Si je tombe malade et que je contamine des collègues, le département pourrait pratiquement fermer », anticipe-t-elle.

La technologue ajoute en outre que les autres maladies continuent d’affecter plusieurs patients. Un cardiologue a d’ailleurs réalisé quelques échographies cardiaques en disant que celles-ci étaient essentielles à la vie des personnes concernées. La pression sera forte quand les suivis radiologiques électifs reprendront.

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