Beauce: les grévistes des scieries adoptent l’entente de principe

Réunis en assemblée générale vendredi dernier, les quelque 200 membres du Syndicat des travailleurs de scieries–CSN et du Syndicat des travailleurs des produits forestiers D.G. ltée–CSN se sont prononcés par vote secret sur les recommandations du conciliateur nommé par le ministère du Travail. Les ententes de principes ont été adoptées respectivement à 80 % et 66 %.

D’une durée de six ans, la nouvelle convention collective prévoit notamment des augmentations de salaire d’un minimum de 19,35 % ainsi qu’une augmentation des primes. Certains travailleurs iront chercher jusqu’à 5 $ l’heure de plus. Outre une protection IPC à compter de 2025 jusqu’à échéance à l’été 2029, la nouvelle convention intègre également des clauses types en santé et sécurité au travail.

« Pour nous, c’est un compromis acceptable pour les deux parties et nous sommes satisfaits du résultat », déclarent les représentants syndicaux des deux scieries.

Rappelons que les deux scieries étaient en grève générale illimitée depuis le 6 août. Une entente de principe était intervenue dans le dossier à la suite des recommandations du conciliateur nommé par le ministère du Travail. Toutefois, le travail sur les textes fut ardu et a duré près de trois semaines.

« On partait de loin dans ce dossier et il a fallu travailler fort pour en arriver à une entente satisfaisante pour toutes les parties, mais nous y sommes arrivés », explique Jérémy Temes-Dubé, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), pour qui la forte mobilisation des membres a été déterminante dans le résultat.

« C’est la preuve que même dans un contexte de conflit de travail, avec une négociation bloquée, c’est possible d’en arriver à une entente négociée en présence d’un conciliateur, ajoute Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, mais pour y arriver, il faut que les parties prennent le processus au sérieux, se mettent au travail et négocient de bonne foi. »

À propos

Le Syndicat des travailleurs de scieries–CSN et le Syndicat des travailleurs des produits forestiers D.G. ltée–CSN regroupent environ 200 travailleuses et travailleurs. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) regroupe quelque 240 syndicats et 45 000 membres dans les secteurs publics et privés. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats.

Une cinquième entente adoptée

Les règlements s’enchaînent dans l’hôtellerie, alors qu’une cinquième entente a été adoptée à l’Hôtel Faubourg de Montréal. Ces ententes, qui sont acceptées en moyenne à 93%, comprennent de nombreux gains pour améliorer les salaires et les conditions de travail.Lire la suite →

La Ville de Saint-Georges veut se décharger de ses responsabilités

Au lendemain d’une rencontre avec le conciliateur en chef du ministère du Travail, force est de constater que les négociations entre la Ville de Saint-Georges et le Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges–CSN sont toujours dans une impasse. Dans un coup de théâtre visiblement planifié, la municipalité tente maintenant de se décharger de ses responsabilités en demandant l’arbitrage pour mettre immédiatement fin à la grève… sans avoir besoin de négocier une entente satisfaisante pour toutes les parties.

Les grévistes abordaient la rencontre de conciliation avec optimisme, puisque c’était la première rencontre entre les parties depuis le 16 juin. Malheureusement, les parties n’ont pas réussi à s’entendre. La partie patronale ayant mentionné avoir certains « enjeux »; nous avons demandé des précisions et l’employeur n’a pas souhaité répondre. Un communiqué demandant l’arbitrage était finalement publié à peine 20 minutes après la fin de la rencontre de conciliation.

Le syndicat s’explique mal cette demande d’arbitrage après seulement une demi-journée de conciliation et préfère toujours un règlement négocié à un règlement imposé.

Contrairement à ce que certains semblent croire, les syndicats affiliés à la CSN sont autonomes et ce sont les membres qui prennent les décisions. Ce matin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges–CSN se sont réunis en assemblée générale, comme ils le font toutes les semaines, ils ont débattu de la question entre eux, sans interférence externe, et ont convenu de rejeter la demande d’arbitrage.

La balle est maintenant dans le camp de la Ville de Saint-Georges : si la partie patronale veut réellement mettre fin au conflit, elle n’a qu’à revenir à la table de négociation en présence des conciliateurs afin de rétablir le dialogue et de trouver une entente satisfaisante pour les deux parties. Afin de laisser toutes les chances au processus de conciliation, le syndicat n’émettra pas d’autres commentaires sur la demande d’arbitrage.

Le syndicat des Autobus Laval vote pour la grève

Réunis en assemblée générale le 19 septembre au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Laval (STTAL–CSN) ont adopté à 98 %, par voie de scrutin secret, un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

« Les pourparlers à la table de négociation piétinent depuis trop longtemps, ce qui nous laisse croire que l’employeur n’est pas pressé de nous verser les sommes qu’il reçoit du gouvernement depuis l’automne 2022. Nous avons donc décidé démocratiquement de lui faire savoir que nos membres vivent avec les conséquences de l’inflation et que nos salaires doivent dès maintenant être majorés en conséquence, souligne le président du syndicat, Raynald Auger. Les offres patronales actuelles sont dérisoires et nous allons tout mettre en œuvre pour obtenir notre juste part. »

« Depuis l’automne 2022, les transporteurs reçoivent environ 25 % de plus sur chaque contrat signé avec les centres de services scolaires, ce qui gonfle considérablement leurs revenus. Le gouvernement l’a dit plus d’une fois : une part de ces 130 millions $ donnés aux employeurs doit aller aux chauffeuses et aux chauffeurs afin de bonifier les salaires historiquement trop bas et de garantir le service aux élèves et aux parents, ajoute Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. La lutte que ces personnes mènent en ce moment, c’est la lutte de toutes les conductrices et de tous les conducteurs du Québec. Nous serons à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur dû. »

« Ces travailleuses et ces travailleurs transportent chaque matin ce que nous avons de plus précieux, nos enfants, vers leur milieu éducatif. Leurs responsabilités sont très grandes et malgré celles-ci, leur travail n’est ni valorisé ni reconnu. Le fait que les problèmes d’attraction et de rétention soient encore présents prouve que les salaires offerts actuellement dans le secteur sont nettement insuffisants, déclare Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. J’ai juste un conseil pour cet employeur et pour tous les autres transporteurs de notre région qui sont témoins de la lutte de ces salarié-es : offrez un salaire décent et des conditions respectueuses et vous allez le régler, votre problème à la source. »

Le transporteur dessert 126 circuits avec le Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries, 6 circuits avec la Commission scolaire Central Québec et 6 écoles privées.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Laval–CSN regroupe environ 150 salarié-es. La Fédération des employées et employés de services publics–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN regroupe 240 syndicats représentant plus de 45 000 membres. Son territoire s’étend sur les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La mobilisation monte d’un cran dans l’hôtellerie

Plusieurs avancées se font aux tables et la mobilisation s’accentue dans la négociation coordonnée de l’hôtellerie alors que plus de 1000 travailleuses et travailleurs sont en conflit. Pour arriver rapidement à des ententes, les hôteliers doivent en mettre plus sur la table.

Les salarié-es de l’Hôtel PUR de Québec et du Bonaventure de Montréal ont déclenché des grèves générales illimitées, respectivement vendredi et dimanche derniers. Les travailleuses et les travailleurs du Reine Elizabeth ont déclenché une nouvelle grève surprise le 19 septembre. Les salarié-es du Hilton Laval sont en grève les 19 et 20 septembre. De leur côté, les syndiqué-es du Marriott Château Champlain ont été mis en lock-out par leur employeur jusqu’au 1er octobre prochain et se feront entendre d’ici à leur retour au travail.

Loin de s’essouffler, le mouvement de grève prend de l’ampleur dans la 11e ronde de négociation coordonnée de l’hôtellerie CSN, qui regroupe cette année 30 hôtels québécois et plus de 3500 travailleuses et travailleurs. Si plusieurs des demandes communes sont réglées à certaines tables de négociation, le salaire reste l’enjeu central à arracher.

« Le mouvement de grève fait progresser les négociations aux différentes tables. On commence à sentir que le fruit est mûr à certains endroits et c’est pour ça qu’il faut continuer de maintenir la pression sur les hôteliers : pour obtenir des ententes le plus rapidement possible », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Briseurs de grève : le syndicat de la Ville de Saint-Georges obtient une ordonnance provisoire

Dans une décision très attendue du tribunal administratif du Travail, le Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges–CSN a obtenu une ordonnance provisoire concernant l’utilisation de briseurs de grève. Cette ordonnance fait suite à une demande logée le 18 juin, suivi de la nomination d’enquêtrices par le ministère du Travail et d’un rapport remis le 25 juillet.

Le tribunal accueille partiellement la demande d’ordonnance du syndicat et ordonne à la Ville de cesser d’utiliser un cadre embauché après le début de la phase de négociation pour effectuer les fonctions d’un salarié en grève ; de cesser d’utiliser les services de moniteurs-monitrices de camp de jour et de tout salarié qu’elle emploie dans un autre établissement que ceux visés par la grève pour remplir en tout ou en partie les fonctions d’un salarié en grève ; et finalement de cesser d’utiliser les services de sous-traitants pour remplir en tout ou en partie les fonctions d’un salarié en grève. La cause sera entendue sur le fond le 21 octobre prochain.

« Nous sommes satisfaits de cette décision qui nous donne en partie raison sur l’utilisation de briseurs de grève alors que c’est formellement interdit par la loi », déclare Mario Boissé, président du syndicat. « Il n’est pas exclu que nous prenions d’autres recours afin de faire respecter nos droits et ceux de nos membres, nous sommes en train d’évaluer nos options. »

« Ce que cette décision vient confirmer c’est que le service des Loisirs et de la Culture ne peut pas fonctionner normalement sans le travail de nos membres », ajoute Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employés et employées de services publics–CSN. Selon la syndicaliste, en contournant la loi, la municipalité ne fait que prolonger le conflit. « Il serait beaucoup plus sage et avisé de revenir à la table de négociation avec une offre permettant d’en arriver à une entente satisfaisante pour les deux parties. »

« La loi interdisant l’utilisation de briseurs de grève a été mise en place afin d’équilibrer les rapports de forces entre les parties », rappelle Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « je trouve ça très ordinaire qu’une municipalité ne la respecte pas alors qu’au contraire les villes devraient être exemplaires en la matière. On dit que tout ce qui traine se salit, j’en appelle à la municipalité à respecter les règles du droit en vigueur et se rendre à l’évidence : tôt ou tard il faudra régler, aussi bien le faire maintenant. »

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses municipaux de la Ville de Saint-Georges–CSN est en grève générale illimitée depuis plus de six mois soit le 2 mars 2024. Le principal point en litige porte sur les salaires.

 

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs municipaux de la Ville de St-Georges est affilié au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, qui regroupe près de 250 syndicats représentant un peu plus de 45 000 travailleuses et travailleurs autant dans le secteur public que privé, à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, qui regroupe quant à elle 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics, ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux–CSN qui représente plus de 330 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Syndicat des employés de transport médical de la Capitale-Nationale–CSN – Montmagny

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 3 septembre 2024, le Syndicat des employés de transport médical de la Capitale-Nationale–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés affectés au transport inter-hospitalier à l’exception des techniciens ambulanciers et employés de bureau. »

Cette nouvelle accréditation vise le contrat desservant la MRC de Montmagny.

Ces travailleurs ont fait le choix de joindre les rangs du syndicat et d’unir leurs forces à leurs camarades déjà syndiqués afin d’être solidaires dans la défense de leurs intérêts.

Cette nouvelle section du Syndicat des employés de Transport médical de la Capitale-Nationale – CSN sera affiliée à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Indigo Parc Canada–CSN – Stationnement Odéon

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 1er mars 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Indigo Parc Canada–CSN – section Stationnement Odéon, a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception des superviseurs et des employés de bureau. »

Cette nouvelle section regroupe cinq (5) salarié-es œuvrant au Stationnement Odéon. En joignant un syndicat CSN, ils reconnaissent l’expertise de la Fédération du commerce dans leur secteur d’activité.

Ces travailleuses et travailleurs joignent les rangs d’un syndicat CSN déjà bien établi et ayant une convention collective supérieure à celle qu’ils avaient auparavant avec les TUAC 501.

Cette nouvelle section demeurera affiliée à la Fédération du commerce, au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Négociations dans l’hôtellerie : la CSN promet un automne chaud

Pour la deuxième fois ce mois-ci, 2 600 travailleuses et travailleurs débraient pour une journée de grève nationale dans les régions de Montréal, Québec et Sherbrooke. Les perturbations surprises affectent la dernière longue fin de semaine de l’été.

« Nous espérions ne pas en venir là, mais la situation l’oblige. Nous sommes témoins d’une tentative patronale de casser le mouvement de mobilisation que les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie ont bâti depuis quelques mois », explique David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN.

Cette semaine seulement, trois hôtels montréalais ont été mis en lockout, soit l’Hôtel Bonaventure, l’Hôtel Marriott Château Champlain et le Double Tree by Hilton Montréal. La journée de grève fait suite à celle tenue le 8 août dernier par les travailleuses et les travailleurs de l’industrie hôtellerie.

« Plutôt que mettre des efforts à négocier, les employeurs préfèrent fermer des services comme le restaurant de l’hôtel, offrir des gratuités aux clients insatisfaits, bloquer les réservations de chambres et se priver ainsi de revenus substantiels. Ils essaient clairement d’épuiser les travailleurs et la mobilisation ! » ajoute le vice-président.

« La CSN a tout tenté pour arriver à des ententes de principe. Nous avons tenu 46 rencontres de négociation au cours des trois dernières semaines, sans résultat. Les employeurs se lancent la balle et attendent tous qu’un autre fasse une concession. Résultat? La moitié des tables de négociation sont toujours sans offre salariale de l’employeur ! » s’exclame Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN.

« Ces derniers jours, cinq syndicats se sont dotés d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Partout, les syndicats sont prêts à poursuivre la mobilisation cet automne, nous venons d’ailleurs de déposer cinq plaintes pour le recours illégal à des briseurs de grève au Fairmont Reine Elizabeth, au Bonaventure et au Marriott Château Champlain » conclut M. Valiquette.

Dans l’industrie hôtelière, la saison estivale fait place à celle des événements d’affaires et des banquets, lesquels génèrent une part importante des revenus annuels.

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN
La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Saint-Charles-Garnier–CSN

Suivant une présentation sur les services FNEEQ-CSN en assemblée générale le 13 juin dernier, les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Saint-Charles-Garnier, un syndicat indépendant depuis 1973, ont voté par référendum pour s’affilier à la CSN.

Ils et elles ont par la même occasion adopté une résolution afin de modifier le nom de leur syndicat pour refléter leur nouvelle identité syndicale pour que celui-ci devienne Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Saint-Charles-Garnier–CSN.

Ces enseignantes et enseignants ont voté en faveur de la triple affiliation dans le but de joindre une centrale syndicale qui leur permettra d’obtenir tous les services dont ils et elles ont besoin. Leur désir d’être appuyés dans la conduite de leurs relations de travail et leur conviction que c’est la FNEEQ-CSN qui possède la meilleure expertise dans le secteur des collèges privés les ont amenés à choisir la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Travailleurs étrangers temporaires : silence radio sur des conditions de travail souvent inhumaines

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est consternée de voir que le premier ministre François Legault fait une annonce importante sur l’immigration temporaire, mais ne mentionne pas une seule fois la question des conditions de travail trop souvent déplorables auxquelles ces personnes font face.

« Les immigrants temporaires à bas salaire du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) représentent une frange extrêmement vulnérable de notre société. Ils ne peuvent faire valoir leurs droits et vivent sous la menace permanente de perdre leur permis de travail et de se faire renvoyer dans leur pays d’origine », souligne Caroline Senneville, présidente de la CSN. « C’est d’autant plus odieux que l’encre du rapport final du rapporteur spécial de l’ONU, qui qualifiait le PTET de terrain fertile à l’esclavage contemporain, est à peine sèche », ajoute-t-elle.

La CSN est favorable à un resserrement des exigences auprès des employeurs qui recrutent des travailleuses et des travailleurs étrangers temporaires, mais juge que l’annonce de François Legault de ce matin est de la poudre aux yeux. « On veut faire porter la responsabilité de la crise de logement, du manque de personnel et de ressources dans les services publics et de la précarisation du français à Montréal à environ 3500 immigrants temporaires », poursuit la présidente de la centrale.

Dans une majorité des professions où le moratoire ne s’appliquera pas, les employeurs continueront de n’avoir aucune obligation de recruter localement et ils n’auront pas de plafond de recrutement de travailleurs issus du PTET. Ainsi, dans ces cas, un employeur peut recruter toute sa main-d’œuvre par le biais du PTET.

Les besoins de main-d’œuvre ne doivent pas servir d’excuse pour brimer les droits et la dignité humaine. « Pour la CSN, une chose est claire : il est primordial d’abolir une bonne fois pour toutes les permis de travail fermés, de permettre l’accès à la résidence permanente et de faire porter aux employeurs leur juste part de responsabilité dans la recherche et l’embauche de la main d’œuvre locale », conclut madame Senneville.

 

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance de Québec Chaudière-Appalaches–CSN – CPE La Peluche

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 6 juin dernier, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance de Québec Chaudière-Appalaches (CSN) a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception du responsable du milieu familial. »

Les travailleuses et travailleurs de la nouvelle installation Boréale joignent leurs camarades des installations La Volière et Montagnards, permettant ainsi d’avoir une unité d’accréditation réunissant les trois installations du CPE La Peluche. Toutes les installations du centre de la petite enfance étant dorénavant syndiquées, ce groupe aura certainement un meilleur rapport de force dans le cadre de leurs négociations.

Cette nouvelle section du Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance de Québec Chaudière-Appalaches (CSN) demeurera affiliée à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Négociation dans l’hôtellerie: le mouvement de grèves surprises s’amplifie

Le mouvement de grèves surprises s’amplifie dans le secteur de l’hôtellerie. Ce matin, les 350 salarié-es de l’hôtel Doubletree à Montréal ont annoncé un débrayage de 5 h 30 à 23 h 30 et les quelque 100 travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Faubourg Montréal terminent à 8 h ce matin une grève de 24 h. Les 600 employé-es de l’hôtel Reine Elizabeth étaient aussi en grève hier.

« Ces grèves surprises qui s’enchaînent les unes après les autres démontrent la détermination des travailleuses et des travailleurs à se faire entendre et respecter. Ces démonstrations renouvelées de la mobilisation et de la solidarité des salarié-es de l’hôtellerie envoient un message clair aux employeurs : ils doivent négocier sérieusement », observe Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Ce mouvement de grèves surprises ne cessera pas magiquement. Il est appelé à prendre encore plus d’ampleur si les employeurs ne mettent pas la pédale sur le gaz de la bonne volonté de négocier. Il n’en tient qu’à eux », conclut Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.