En grève à partir du 16 décembre

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

Centres d’hébergement privés : la région de Québec complète ses négociations

Centres d’hébergement privés : la région de Québec complète ses négociations

Le 31 mai, les travailleuses et les travailleurs de la Résidence Ste-Geneviève dans la région de…
Le Syndicat des employés municipaux de la Ville de Grande-Rivière–CSN adopte des moyens de pression 

Le Syndicat des employés municipaux de la Ville de Grande-Rivière–CSN adopte des moyens de pression 

Réunis en assemblée générale, le 24 mai 2023, les membres du Syndicat des employés municipaux de…
Centres d’hébergement privés : le Bas-Saint-Laurent termine ses négociations

Centres d’hébergement privés : le Bas-Saint-Laurent termine ses négociations

Les travailleuses et les travailleurs de la Congrégation des sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire viennent d’adopter…
Centre de la petite enfance L’Enfanterelle : une grève qui aurait pu être évitée

Centre de la petite enfance L’Enfanterelle : une grève qui aurait pu être évitée

Après deux ententes de principe tombées à l’eau en raison d’un employeur qui refuse de respecter…
Centres d’hébergement privés : le Bas-Saint-Laurent termine ses négociations

Centres d’hébergement privés : le Bas-Saint-Laurent termine ses négociations

Les travailleuses et les travailleurs de la Congrégation des sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire viennent d’adopter…
Quand le patron fait l’impasse

Quand le patron fait l’impasse

Devant une attitude aussi décevante et non constructive de la part de la partie patronale, les…

Négociations du préhospitalier

En grève à partir du 16 décembre

PROD_auto_PARAM_greve.indd

Aujourd’hui, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) a fait parvenir plus de 40 avis de grève aux employeurs du secteur préhospitalier ainsi qu’au ministère du Travail. Ainsi, à compter de minuit, dans la nuit du 15 au 16 décembre, quelque 3600 salarié-es du secteur exerceront leur droit de grève légale, et ce, jusqu’à ce qu’intervienne un règlement satisfaisant pour renouveler les conventions collectives.

Les négociations avec les associations d’employeur ainsi qu’avec Urgences-santé ne sont pas rompues. Les travaux se poursuivront au cours des prochaines semaines. Toutefois, le comité provincial de négociation constate que peu de progrès ont été réalisés sur les priorités des salarié-es. Le ministère de la Santé et des Services sociaux a choisi de se retirer des négociations et de s’en remettre entièrement aux employeurs, mais ceux-ci assurent ne disposer d’aucune marge de manœuvre pour répondre aux priorités syndicales. Par exemple, à ce jour, les employeurs n’ont même pas été en mesure d’offrir les augmentations salariales négociées avec le Front commun l’an dernier. Ils demandent de conclure un contrat de travail d’une durée de cinq ans sans toutefois s’engager à quelque augmentation que ce soit pour les années 2017, 2018 et 2019.

Outre les augmentations salariales, les membres des syndicats CSN du secteur préhospitalier revendiquent notamment des mesures en santé et sécurité du travail et l’accès à la retraite progressive. Par ailleurs, au sommet de leurs préoccupations se retrouve l’enjeu des conditions d’exercice de leur profession. Pour la FSSS–CSN, cette négociation devra impérativement mener à des solutions quant à la surcharge de travail et les horaires de travail désuets, comme les horaires de faction (7 jours de travail en continu sur une période de 14 jours).

spll1

« Ces questions ont un impact direct sur la qualité et le niveau de services que nous assurons à toute la population, rappelle le vice-président de la FSSS–CSN, Dany Lacasse. Le gouvernement peut peut-être sous-traiter aux employeurs sa négociation avec nous, ça le regarde, mais il ne peut pas se désengager de sa responsabilité envers les salarié-es du secteur qui assurent le service public ni envers la population qui a droit à des services de qualité partout sur le territoire. »

« Les problèmes de surcharge de travail et des horaires de travail désuets, cela entraîne des délais supplémentaires dans les interventions des paramédics, souligne le responsable du secteur préhospitalier à la FSSS–CSN, Jean Gagnon. Dans les cas les plus critiques, quelques minutes peuvent faire la différence entre la vie et la mort. Or, on vit chaque jour des situations où l’ambulance la plus près est à plus de 30 minutes de route, par exemple parce que le seul véhicule disponible est déjà sur un autre appel. On joue avec le feu ! »

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket