Confédération des
syndicats nationaux

Fermer
Facebook-f Instagram Tiktok Youtube Spotify
Congrès 2026

Se Syndiquer

Nous joindre

Actualités

Fédérations

Conseils centraux

Carrières

Documents

Boutique CSN

Formation

      Logo de la CSN

      Confédération des
      syndicats nationaux

      Facebook-f Instagram Tiktok Youtube Spotify
      Congrès 2026
      • Carrières
      • Fédérations
      • Conseils centraux
      • Boutique
      • Infolettre
      • EN
      Se syndiquer
      Nous joindre
      • La CSN

        Structures démocratiques

        • Comité exécutif
        • Fédérations
        • Conseils centraux

        Comités confédéraux

        • Condition féminine
        • Environnement
        • Jeunes
        • LGBT+
        • Relations interculturelles
        • Santé et sécurité

        Services

        • Services confédéraux
        • Boutique en ligne
        • Sentinelle
        • Portail Solidaire
        • Entraide
        • MonSyndicat.org

        Prix Pierre-Vadeboncoeur

        • Candidatures et lauréats

        Outils collectifs

        • Bâtirente
        • Caisse d'économie solidaire Desjardins
        • Fondaction
        • MCE Conseil
        • Régime de retraite à prestations cibles
        • Régime de retraite des employé‑es municipaux du Québec

        Patrimoine

        • Notre histoire
        • Nos valeurs
        • Déclaration de principes
        • Logo de la CSN
        • Presse
      • Actualités
      • Dossiers
        • Condition féminine
        • Démocratie et gouvernement
        • Économie et finances publiques
        • Éducation
        • Équité et diversité​
        • Environnement et développement durable​
        • Industrie et développement régional​
        • International​
        • Langue et culture​
        • Santé et sécurité au travail​
        • Santé et services sociaux​
        • Secteur public
        • Secteur privé
        • Travail et emploi
      • Campagnes
        • PL-89 | Une bombe antisyndicale
        • SST | Ce n'est pas un jeu
        • 8 mars
        • 1er mai
        • Camp Vol d'été Leucan-CSN
        • Agis pour que ça cesse
        • 28 avril
        • Marche mondiale des femmes
        • L'information, un bien public
        • Assurance médicaments
        • Statut de l’artiste | Parce qu’on travaille, comme tout le monde
        • Vraiment public
        • Le travail mais en mieux
      • Formation
        • École féministe syndicale
        • Mission
        • Parcours de formation
        • Programme institutionnel
        • École de la relève syndicale
        • Portail de formation SST
        • Liens utiles
      • Documents
        • Archives numériques
        • États financiers
        • Procès verbaux
        • Recherche et analyse
        • Conseil confédéral
        • Mémoires
        • Catalogue Koha (PôleDoc)
        • Publications CSN
        • Le Point syndical
        • Status et règlements
        • Code de procédure
        • Fonds de défense professionnelle
        • Déclaration de principe
        • Tous les documents

      Travailler sur les traversiers

      Entre les vagues qui s’entrechoquent

      On pourrait penser que la traverse est frappée de pure malchance, mais en y regardant de plus près, il s’agit plutôt d’une question de mauvaise gestion et de négligence.

      Par Daniel Pierre-Roy

      Sylvie est maintenant soulagée, elle qui a passé près d’un an à se faire engueuler par des clients en colère. Le traversier sur lequel elle travaille, le F.-A. Gauthier, est enfin redevenu opérationnel. Il était temps, parce que les usagers étaient vraiment à bout. Et elle aussi.

      En décembre 2018, on annonçait que le récent traversier chargé de la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout, le F.-A. Gauthier, allait rester à quai durant quelques semaines. Mais les semaines se sont transformées en mois, puis en années.

      « On se faisait sacrer après, on se faisait traiter d’incompétents, et si on répondait quelque chose que le client ne voulait pas entendre, il nous demandait notre nom pour déposer une plainte contre nous. On travaillait fort pour essayer de composer avec la situation, mais on avait hâte que ça se termine. »

      La longue traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout, utilisée par près de 200 000 personnes par année, est névralgique pour l’économie nord-côtière. « On y voit un grand nombre de camions-remorques et de personnes qui l’empruntent pour se rendre au travail, dans le Nord. C’est un lien central pour envoyer, entre autres choses, les denrées périssables vers Fermont », souligne Sylvie.

      Durant l’inactivité du F.-A. Gauthier, les habitué-es du traversier devaient contourner le fleuve Saint-Laurent par la route. Après ce détour de près de huit heures, ils empruntaient le pont aérien ou encore la traverse à Rivière-du-Loup. Ils devaient alors laisser leur voiture derrière eux, dans une région peu reconnue pour son transport en commun.

      On pourrait penser que la traverse est frappée de pure malchance, mais en y regardant de plus près, il s’agit plutôt d’une question de mauvaise gestion et de négligence, dont certaines ramifications semblent remonter jusqu’à la mafia en Italie.

      Au moment de remplacer le Camille-Marcoux, qui a fait la traversée pendant plus de 30 ans, la Société des traversiers du Québec (STQ) a retenu la soumission la plus basse, celle de la firme Fincantieri, évaluée à 140 millions de dollars. Les réparations et ajustements divers, additionnés au coût des mesures d’urgence pour assurer la traverse par d’autres moyens, auront fait monter la facture à quelque 220 millions. La firme, dont les bureaux ont été perquisitionnés quelques années après l’obtention du contrat, a fait l’objet de plusieurs poursuites dans différents pays.

      Malgré les lacunes lors de la construction du F.-A. Gauthier et les nombreux avertissements qu’elle a reçus, la STQ aurait fait la sourde oreille, selon un reportage diffusé par l’émission Enquête de Radio-Canada. Le laxisme des responsables chargés de superviser la construction du navire laisse d’ailleurs perplexe. En février 2019, le gouvernement caquiste congédiait le directeur général et mandatait, quelques mois plus tard, la vérificatrice générale d’étudier ce fiasco.

      « On a fini par cacher pour qui on travaille, parce qu’on n’en pouvait plus d’entendre parler des problèmes de la traverse. Même les enfants des salarié-es se faisaient écœurer dans la cour d’école », déplore Sylvie.

      Le 26 janvier dernier, le F.-A. Gauthier a repris du service, après un essai raté en décembre. Les salarié-es espèrent, sans trop y croire, qu’il tiendra enfin le coup.


      Santé-sécurité sur les traversiers ça tangue !

      Marc se bat contre la STQ, car travailler sur le F.-A. Gauthier l’a rendu malade. Exerçant le métier de huileur, il devait nettoyer la moisissure qui s’étendait sur des proportions impressionnantes du jeune bateau. Il a développé une maladie pulmonaire qui a mis fin à sa carrière.

      De son côté, Émilie travaille à la traverse Sorel-Tracy ; elle constate que ce n’est pas sur le bateau que le boulot y est le plus risqué, mais lorsque les automobilistes, pressés, arrivent sur le site et en repartent. Un accident s’est d’ailleurs produit il y a quelques années, après qu’un véhicule a happé mortellement un travailleur. « Les gens ne font pas attention. On passe proche de se faire frapper assez souvent. Notre bateau, on le connaît, mais nous n’avons aucun contrôle sur les clients et leur conduite automobile. »

      PARUTION RÉCENTE

      S'abonner, c'est possible

      Aimeriez-vous recevoir Le Point syndical à la maison? C’est possible et c’est sans frais!

      En savoir plus

      BALADO CSN

      Découvrez le balado CSN, maintenant disponible sur ces plateformes populaires :

      Deezer

      PLUS D'ARTICLES

      Attaque de la CAQ: faire front
      Un métier pas ordinaire
      Station de ski: les changements climatiques perturbent l’industrie
      Lutter contre la sous-traitance
      Le gouvernement coupe les ailes à la classe étudiante
      Petit guide de survie à un lock-out
      À la rencontre des derniers sylviculteurs
      Rien n’est jamais acquis
      Dure réalité sur le terrain
      30 ans aux côtés des enfants
      Une soif de reconnaissance
      Austérité et favoritisme: la CAQ, un parti au service des élites

      Entre les vagues qui s’entrechoquent

      Partager cette page sur Facebook LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

      Infolettre CSN

      Abonnez-vous à l’infolettre CSN qui vous donne accès à plein de contenus intéressants. Le meilleur outil pour suivre les luttes et les victoires des quelque 330 000 membres de la CSN.

      Suivre la CSN sur ces réseaux sociaux
      Facebook-f Vimeo-v Instagram Linkedin Youtube Tiktok

      À Propos de la CSN

      Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable.

      Elle est composée de près de 1 600 syndicats et regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec, mais également sur l’ensemble du territoire canadien.

      Besoin de meilleures conditions de travail ?

      Syndiquez-vous !

         Se solidariser, ensemble, peu importe notre revenu, notre emploi ou notre champ de compétence, c’est soulever une lame de fond qui influence les politiques et change concrètement la qualité de vie de tous les membres et de l’ensemble de la société. C’est ça, pour moi, la CSN.  
      Caroline Senneville
      Caroline SennevillePrésidente de la CSN
      • Conditions d'utilisation
      • Politique de confidentialité

      Copyright 2025 © Confédération des syndicats nationaux (CSN). Tous droits réservés.

      LES OUTILS COLLECTIFS DE LA CSN

      [ EN SAVOIR PLUS ]