Grève à la caisse Desjardins de Hauterive

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Négociation

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Grève à la caisse Desjardins de Hauterive

Alors que la négociation d’une nouvelle convention collective s’étire depuis juillet 2017, les travailleuses et les travailleurs syndiqués de la Caisse populaire Desjardins de Hauterive, à Baie-Comeau, ont décidé de déclencher la grève pour lancer un message clair à l’employeur : les offres patronales ne sont tout simplement pas recevables.

« On ne peut pas accepter les demandes de reculs de l’employeur qui cherche à niveler nos conditions de travail vers le bas », affirme Chantale Vaillancourt, présidente du Syndicat régional des salarié-es des caisses Desjardins de la Côte-Nord–CSN, section caisse populaire Desjardins de Hauterive.

L’employeur souhaite notamment ne plus respecter l’ancienneté lors de l’attribution des postes. La caisse Desjardins demande des changements d’horaires qui compromettent la conciliation travail-famille, sans compter un recul au niveau des vacances. « Nous n’avons même pas d’offre salariale à ce jour », déplore la présidente.

La mission coopérative de Desjardins est de contribuer au « mieux-être économique et social des personnes et des collectivités ». « On constate depuis quelque temps que Desjardins demande systématiquement des reculs des conditions de travail, alors que ses bénéfices sont pourtant au rendez-vous. Je ne pense pas qu’Alphonse Desjardins aurait souhaité augmenter les profits de son organisation sur le dos des travailleurs », lance Guillaume Tremblay, président du Conseil central de la Côte-Nord–CSN.

« Une institution financière comme Desjardins a les moyens d’améliorer les conditions de travail de ses travailleuses et travailleurs partout au Québec. Il n’est pas question de reculer », affirme David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN).

La caisse de Hauterive à Baie-Comeau compte près de 40 syndiqué-es. La prochaine séance de négociation se tiendra les 26 et 27 février prochains. Les membres du syndicat ont voté pour à 96 % pour des journées de grève, le 20 décembre dernier.

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