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      Maternelles 4 ans

      Inquiétudes chez les RSG

      Le Point syndical est allé à la rencontre des RSG pour comprendre leur état d’esprit face à un projet qui, s’il se réalise, pourrait mettre à mal l’existence même de leur réseau.

      Par Michael Lartigau

      Malgré de nombreuses mises en garde, le gouvernement semble vouloir aller de l’avant avec les maternelles 4 ans. Une obstination qui inquiète les responsables des services de garde en milieu familial (RSG).

      Le projet des maternelles 4 ans, tel que mis de l’avant par le gouvernement du Québec, fait l’objet de multiples critiques. Des coûts qui explosent, un manque d’intérêt de la part des parents alors que les inscriptions traînent, des spécialistes qui se prononcent contre l’application universelle de cette mesure, autant d’éléments qui mettent à mal l’acceptabilité sociale et la viabilité éducative du projet. Or, malgré ces nombreuses mises en garde, le gouvernement semble vouloir faire fi de tout cela et aller de l’avant.

      Le Point syndical est allé à la rencontre des RSG pour comprendre leur état d’esprit face à un projet qui, s’il se réalise, pourrait mettre à mal l’existence même de leur réseau.

      Nuages gris à l’horizon
      Il est 7 h 15 et le premier ami fait son entrée dans le service de garde de Karine Morisseau, RSG depuis plus de 20 ans. D’ici une heure, ils seront six bambins à se retrouver dans un lieu qui les voit grandir, se développer et apprendre au rythme d’un quotidien à leur échelle.

      « Le fait de nous retirer la tranche d’âge des 4 ans va complètement chambouler notre quotidien et certainement faire augmenter notre charge de travail », affirme Karine. « Nous suivons ces enfants dès un très jeune âge et, rendus à quatre ans, ils ont intégré le rythme du service de garde et les activités quotidiennes. Ils accompagnent à bien des égards leurs camarades les plus jeunes. En plus de les responsabiliser – ils en sont très fiers ! –, ils contribuent à plein de petites tâches qui facilitent la vie au service de garde. »

      La précarisation à venir
      L’implantation mur à mur des maternelles 4 ans entraînera inévitablement une transformation dans le secteur de la petite enfance. Une perspective qui inquiète Marylin Potvin, RSG au Lac-Saint-Jean : « ce n’est pas très compliqué, avec ce projet, nous nous exposons toutes à une perte de revenus ». Une tuile de plus, alors que les RSG entament leurs négociations avec le ministère de la Famille pour, entre autres, combler un important retard de leur rémunération.

      La journée se poursuit et cet écosystème continue à se déployer tranquillement, au rythme des tout-petits qui, occupés à dessiner à leur table, n’ont aucune conscience de ce qui se trame là-bas, dans le monde des adultes.

      Marylin confie qu’elle a la certitude que cette perte de clientèle aura de lourdes conséquences sur la vie des RSG. « Ça fait 10 ans que nous travaillons fort pour parler d’une seule voix ; nous nous sommes syndiquées et nous avons obtenu une reconnaissance progressive de notre travail, avec des conditions qui s’améliorent d’une entente à l’autre. Mais la perte de clientèle risque d’augmenter la compétitivité entre RSG. Par exemple, certaines n’auront pas d’autre choix que d’offrir des disponibilités en sautant des vacances ou des congés, bref travailler gratuitement, pour ne pas perdre des parents au profit d’autres services », explique-t-elle. Même son de cloche pour Karine qui affirme que « cette situation va nous ramener dans des conditions de travail d’il y a 15-20 ans. N’allez pas me dire que ce type de compétition favorise l’efficacité d’un service, loin de là ! »

      Il est 18 h, la journée tire à sa fin, mais nos deux RSG en ont encore long à dire. « Nous avons interpellé le ministère de la Famille afin de savoir s’il va continuer de payer pour les places des 4 ans dans les milieux familiaux et nous n’avons toujours pas la certitude que ce sera le cas. Si nous perdons notre milieu de travail, il n’existe aucun programme de soutien pour le retour aux études ou la transition professionnelle. Même pas de chômage, c’est l’aide sociale directement qui nous attend », nous confie Karine.

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