Marche mondiale

La CSN appuie les revendications des femmes

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est fière de s’associer à la marche mondiale des femmes qui culminera le 17 octobre par un grand rassemblement à Rimouski. « Nous marcherons fièrement pour défendre l’égalité entre les hommes et les femmes », a indiqué la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, qui sera présente dimanche au rassemblement. La CSN appuie l’ensemble des revendications visant la défense des programmes et des services publics, l’autonomie économique des femmes, les droits des femmes autochtones, la lutte contre la violence, l’hypersexualisation et la militarisation ainsi que le maintien du libre choix d’avoir ou non des enfants. À l’instar de la Marche mondiale des femmes, la CSN interpelle le gouvernement fédéral pour qu’il garantisse le droit inaliénable des femmes de décider d’avoir ou non des enfants et adhère, sans conditions, à la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Pour combattre la pauvreté chez les femmes, la CSN appuie la revendication demandant au gouvernement d’augmenter le salaire minimum à 10,69 $ l’heure et d’abolir les catégories à l’aide sociale. Pour mettre fin à la marchandisation du corps des femmes, la Marche mondiale des femmes propose d’introduire un programme spécifique d’éducation sexuelle à l’école et une loi interdisant les publicités sexistes. Dans la lutte contre la violence envers les femmes et la militarisation, le gouvernement du Québec doit interdire le recrutement militaire dans les établissements scolaires. Il doit aussi mettre fin à la privatisation et à la tarification des services publics, notamment en éducation et en santé, et protéger nos biens communs, comme l’eau et l’air, de la commercialisation. Une société plus juste Pour la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, « le dernier budget du gouvernement du Québec montre à quel point le gouvernement a fait des choix idéologiques qui vont à l’encontre des choix collectifs des Québécoises et des Québécois. Si nous voulons préserver nos services publics et nos programmes sociaux, il faut le dire haut et fort ! » Si les femmes du Québec ont pu prendre une part active dans la société, c’est grâce notamment à une autonomie économique rendue possible par plusieurs législations et programmes sociaux. Par exemple, le réseau de services de garde, l’assurance parentale, l’accès à la syndicalisation et la Loi des normes du travail ont permis à nombre d’entre elles d’accéder au marché du travail et de conserver leur emploi. La présidente de la CSN lance un appel à toutes les femmes pour qu’elles participent en grand nombre au grand rassemblement de la troisième marche mondiale. « En raison des enjeux actuels, nous devons poursuivre notre mobilisation afin de maintenir nos acquis et de continuer de “marcher” vers une société plus juste et plus égalitaire. Le compte à rebours est largement entamé. Nous attendons de vraies réponses des deux paliers de gouvernement. »

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