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La CSN demande au gouvernement de ne pas suivre les recommandations de son comité d’experts

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Finances publiques

La CSN demande au gouvernement de ne pas suivre les recommandations de son comité d’experts

La CSN demande au premier ministre Jean Charest et à son ministre des Finances, Raymond Bachand de ne pas suivre les recommandations du comité consultatif sur l’économie et les finances publiques. « Ce rapport constitue une vraie catastrophe », de dénoncer le trésorier de la CSN, Pierre Patry. Limiter la croissance des dépenses de programmes à 2,5 % constitue des coupures de 5,6 milliards de dollars, en comparaison avec les 4,6 % des sept dernières années. Des compressions de cette ampleur impliquent qu’aucune mission de l’État ne sera épargnée : santé, éducation, environnement, développement économique et régional, culture, etc.   Le comité recommande une révision de tous les programmes gouvernementaux afin de conduire à un abandon, un gel ou une révision. Il revient avec sa comparaison entre le Québec et l’Ontario en précisant que l’écart des dépenses devrait servir de révélateur des domaines à analyser en priorité ; le développement de l’industrie et des ressources, étant identifié comme le troisième écart en importance.   « Avec une reprise économique timide, il est impensable de sabrer l’aide à l’entreprise et conséquemment l’emploi ! », de déplorer Pierre Patry. « Une fois la crise économique passée, les difficultés structurelles seront toujours présentes dans les secteurs forestier et manufacturier. Cet alignement sur l’Ontario enlève toute spécificité au Québec, sans aucun débat public, en faisant complètement abstraction des choix de société faits par la population. » Tous les moyens pour s’aider sont bannis Le principe de l’utilisateur-payeur prôné par les économistes exclut toute révision globale de la fiscalité y compris l’effort collectif que constitue l’impôt sur le revenu. En sabrant les politiques et les programmes qui ont largement contribué à notre prospérité, on privilégie le chacun pour soi et on s’attaque aux plus démunis et à la classe moyenne.   Les exemples de mesures proposées par le comité concernant les revenus l’illustrent très bien : hausse de 1,5 cent le kilowatt-heure d’électricité pour se rapprocher du tarif résidentiel moyen dans le reste du Canada, mise en place d’une contribution santé de 25 $ par visite, contribution pour la perte d’autonomie et le maintien à domicile, hausse des frais de scolarité pour rejoindre la moyenne canadienne de 1668 $ à 5350 $, hausse des frais de garde de 7 $ à 10 $, hausse de tarif pour le transport ambulancier. De plus, le comité revient avec son idée d’exploiter la concurrence entre le privé et le public dans le système de santé à l’image de ce qui se fait dans le secteur de l’éducation, refilant ainsi le coût aux contribuables avec un système à deux vitesses.   « Au cours des dernières années, on a entendu beaucoup de ces prophètes qui prônent les coupes massives dans les dépenses publiques et le recours à des hausses de taxes et de tarifs. En Nouvelle-Zélande, cette remise en question a conduit le pays littéralement à la faillite et on voudrait imposer ce modèle au Québec ! », a vivement dénoncé le trésorier de la CSN, Pierre Patry. « Le gouvernement doit viser le retour à l’équilibre budgétaire sur une plus longue période afin de laisser à la reprise économique le temps de faire son œuvre et de préserver les services publics et les programmes sociaux », de conclure Pierre Patry. La Confédération des syndicats nationaux est composée de 2100 syndicats qui regroupent plus de 300 000 membres.

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