La CSN partage la recommandation du directeur de la santé publique de Montréal, contenue dans un rapport sur les inégalités sociales publié aujourd’hui, d’accroître l’accessibilité aux CPE dans les milieux défavorisés.
« Ce n’est pas une surprise pour nous, affirme Denise Boucher, vice-présidente de la CSN. Ça fait plusieurs années que la CSN réclame plus de places en milieux défavorisés. Le manque de places à proximité et les coûts sont autant d’obstacles à l’accessibilité pour les familles les plus démunies. Actuellement, les familles recevant l’aide sociale ont un accès gratuit équivalant à deux jours et demi par semaine, or il est difficile pour celles-ci de pouvoir en bénéficier, les CPE peinant à offrir des places à temps partiel. Par ailleurs, un demi-temps n’est pas suffisant. Dans notre plateforme sur cette question, nous demandons la gratuité pour toutes les familles à faible revenu, pas seulement pour les bénéficiaires de l’aide sociale », rappelle-t-elle.
La CSN a par ailleurs réclamé au ministère de la Famille et des Aînés qu’il se préoccupe de la répartition des 15 000 nouvelles places annoncées en services de garde subventionnés, de façon à mieux desservir les milieux défavorisés. Pour Denise Boucher, « il est indispensable de permettre à tous les enfants, peu importe leur milieu, d’avoir accès à des services de garde de qualité ». Plusieurs recherches l’ont démontré, la fréquentation d’un service de garde de qualité améliore le développement global et le bien-être de l’enfant.
Rappelons que la CSN a adopté une plateforme sur les services de garde éducatifs à l’enfance réclamant la création de plus de places subventionnées et un meilleur encadrement législatif de ce secteur.
Le document peut être consulté sur le site de la CSN à l’adresse : csn.qc.ca/web/csn/documentation