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La CSN lance un appel à la ministre du Travail

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Loi anti-briseurs de grève

La CSN lance un appel à la ministre du Travail

Devant les délégué-es réunis en conseil confédéral, la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, est revenue à la charge pour exiger une modernisation des mesures anti-briseurs de grève.

La présidente a rappelé qu’aucun des trois ministres du Travail en poste durant le conflit au Journal de Montréal n’a voulu restaurer la portée des dispositions anti-briseurs de grève pour leur redonner la force qu’elles avaient lors de leur introduction en 1977. « J’entends encore la ministre du Travail, Lise Thériault, nous indiquer qu’elle ne changerait pas les règles du jeu alors que la partie était commencée. Aujourd’hui, la partie est terminée et la balle est dans votre camp Madame la Ministre. Il n’y a plus de prétexte pour ne pas agir. Nous ne tolérerons pas qu’elle s’en fabrique un autre à travers la manœuvre dilatoire du patronat qui réclame une révision complète du Code. Madame la Ministre, vous n’êtes pas obligée de continuellement pencher du côté patronal comme la tour de Pise. Surtout Madame la Ministre, ce n’est pas parce qu’on a le projet de rénover la maison qu’on refuse de réparer un tuyau qui coule. Vous devez agir », d’exhorter la leader syndicale, qui appelle à un dernier blitz pour signer la pétition en ligne sur le site de l’Assemblée nationale d’ici le 14 mars prochain.

Rapport du BAPE La CSN accueille favorablement le rapport du BAPE sur l’exploitation des gaz de schiste et la décision du gouvernement de s’y conformer. « La conclusion du BAPE est claire : le manque de connaissance ordonne la plus grande prudence, un encadrement serré et une évaluation environnementale approfondie. Le quasi moratoire sur les nouveaux forages, la mise en place de consultations publiques pour associer les communautés, la bonification du cadre réglementaire, la mise en place d’un programme systématique de vérification des eaux souterraines, l’optimisation des droits d’exploitation, voilà une attitude responsable », de commenter Claudette Carbonneau.

Un budget équitable : Une question de choix Au cours de son allocution, la présidente de la CSN a lancé un appel à une participation massive dans les rues de Montréal, le 12 mars prochain, à l’occasion de la grande manifestation nationale pour influencer le prochain budget du Québec. « Cette manifestation veut démontrer au gouvernement Charest qu’en matière de finances publiques et de développement économique, plusieurs options sont possibles : C’est une question de choix. Nous refusons d’entrée de jeu ceux qui disséminent le bien commun, nos valeurs de progrès et de justice sociale. À quelques jours du dépôt du budget du Québec, c’est dans la rue, unis et solidaires, que nous devons faire entendre les revendications que nous martelons depuis près d’un an sur une base de plus en plus unitaire. Comme le montrent les dossiers du ticket modérateur et du gaz de schiste, la mobilisation n’est pas vaine », de poursuivre la présidente de la CSN.

 

La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, au point de presse après le discours d’ouverture du conseil confédéral

Révision de la position sur l’amiante Au cours de ce conseil confédéral, les quelque 250 délégué-es seront appelés à se prononcer sur la délicate question de l’utilisation et de l’extraction de l’amiante au Québec. Un rapport du comité confédéral de la santé et de la sécurité au travail, déjà soumis au bureau confédéral, sera déposé à cet effet.

Dans son discours d’ouverture, la présidente de la CSN Claudette Carbonneau, a indiqué que même dans un État doté de lois sur la santé-sécurité, trop de décès causés par l’exposition à l’amiante surviennent encore chaque année (en moyenne 90), principalement dans le secteur de la construction et dans certains métiers d’entretien.

« Le Québec, comme plusieurs sociétés industrielles avancées, a été secoué par l’usage d’une ressource qui sème la mort. Aujourd’hui, l’amiante qui n’est à peu près plus utilisée ici, est destinée à l’exportation vers les pays en développement comme l’Inde. Si les conditions de santé-sécurité ne viennent pas à bout de ces maladies mortelles au Québec, il est difficile de prétendre à une utilisation sécuritaire de l’amiante dans les pays en développement », a souligné la leader syndicale.

À l’heure où le gouvernement du Québec est appelé à statuer voire même à appuyer financièrement un projet de relance de la mine Jeffrey à Asbestos, la CSN recommande :

• De ne pas appuyer de nouveaux projets d’expansion des mines d’amiante québé¬coises ;

• D’engager avec ses partenaires syndicaux des discussions en vue de proposer un calendrier et un programme de transition et de reconversion pour les personnes travaillant dans cette industrie, le tout dans une perspective d’enclencher les débats qui s’imposent avec nos gouvernements sur le bannissement de l’amiante ;

• D’exiger du gouvernement du Canada l’inclusion de l’amiante dans la liste des produits dangereux prévue dans la Convention de Rotterdam, et de continuer à faire pression sur le gouvernement du Québec et la CSST en vue de renforcer et de promouvoir les normes de santé-sécurité en regard de l’amiante pour maximiser la prévention dans l’industrie de la construction et dans les emplois d’entretien et de réparation.

En 1997, la CSN réitérait sa position pour l’usage sécuritaire de l’amiante chrysotile. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis. Plusieurs États, de même que l’Organisation internationale du travail, l’Organisation mondiale de la santé et la Confédération syndicale internationale à laquelle est affiliée la CSN, se sont prononcés pour le bannissement de l’amiante. « Le temps est venu d’actualiser notre position. Ce serait, je pense, faire honneur à ceux qui sont morts et qui ont lutté pour la santé-sécurité que de rappeler que la vie d’un travailleur aussi bien indien que québécois ne peut être sacrifiée au nom de l’emploi », de préciser Claudette Carbonneau.

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