La CSN participe à la 2e Conférence mondiale des femmes à Dakar

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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La CSN participe à la 2e Conférence mondiale des femmes à Dakar

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) participera à la 2e Conférence mondiale des femmes qui se tient à compter d’aujourd’hui à Dakar, au Sénégal. Jusqu’à jeudi, des militantes syndicales de partout dans le monde entendront des conférencières et échangeront sur différents thèmes liés à la syndicalisation des travailleuses. C’est la responsable des relations internationales de la CSN, Nathalie Guay, qui participera à cet important rendez-vous tenu sous l’égide de la Confédération syndicale internationale (CSI), à laquelle est affiliée la CSN.

Pour la CSI, il faut remédier aux inégalités et aux injustices entre les hommes et les femmes dans le monde du travail. Les syndicats doivent ainsi regrouper les femmes en tenant compte de leurs priorités et de leurs aspirations, en les encourageant à occuper des postes de direction et en recrutant beaucoup plus de jeunes femmes. Les travailleuses du monde entier sont désavantagées sur le marché du travail et doivent assumer une part inégale des responsabilités familiales. Toutes les recherches et les études convergent : de manière générale, les femmes ont moins de possibilités de participer au marché du travail et lorsqu’elles ont un emploi, il est plus probable que celui-ci soit précaire ou informel et moins bien payé. Cet écart, estimé à environ 20 % au niveau mondial, est en outre plus important pour les femmes qui ont des enfants.

Dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), une majorité de femmes travaillent à temps partiel, impliquant souvent une moindre protection et des droits réduits. Ainsi, malgré des avancées importantes au Québec et au Canada, les inégalités de rémunération persistent alors que des menaces aux droits des femmes surgissent de cette nouvelle droite qui aimerait voir les femmes reprendre un rôle traditionnel, pensons aux attaques aux droits à l’avortement et même au travail. Dans les pays en développement, elles sont les plus pauvres des travailleurs de l’économie informelle. La crise mondiale et les mesures d’austérité ont empiré la situation pour les travailleuses. Alors que le capitalisme financier est à l’origine de la crise, ce sont les travailleuses et les travailleurs que l’on sanctionne. L’élite devient plus riche, la faim s’installe parmi les pauvres et la démocratie est prise en otage. Il devient urgent de renforcer le pouvoir des travailleuses et travailleurs afin de changer cette situation mondiale, injuste et patriarcale. Le mouvement syndical doit organiser, occuper, protester, réclamer et exiger la justice sociale, partout.

C’est en soutenant leurs revendications par des campagnes de syndicalisation ciblant les femmes que les syndicats seront mieux à même de faire de la justice entre les hommes et les femmes au travail une réalité. Le programme des trois journées de la conférence est disponible en cliquant ici. Pour la CSN, il est essentiel de contribuer aux efforts qui sont déployés sur la planète pour changer les choses et de participer à sortir les travailleuses de leur condition. Cette solidarité doit aussi s’exprimer par le partage des expériences qui conduiront également à des campagnes de syndicalisation au Québec.

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