La CSN souhaite un examen approfondi

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Régimes de retraite

La CSN souhaite un examen approfondi

Lors de sa présentation au comité d’experts sur l’avenir des régimes complémentaires de retraite, le vice-président de la CSN, Jacques Létourneau, a indiqué que pour la CSN, un examen approfondi de ceux-ci s’impose. Il a aussi précisé que la CSN ne s’expliquait toujours pas pourquoi le gouvernement avait choisi d’exclure de ce comité les principaux intéressés, soit les travailleurs et les employeurs.

Pour la CSN, le mandat dévolu au comité d’experts est trop restreint et ne peut répondre à l’ensemble des difficultés rencontrées actuellement afin d’assurer à tous la possibilité de vivre décemment lors de la retraite. Rappelons que la réflexion des experts porte sur les régimes privés, notamment en termes de quantité et de qualité, avec un accent particulier mis sur ceux à prestations déterminées.

« Cette approche nous apparaît inadéquate. L’analyse des systèmes de retraite dans leur globalité et leur complémentarité est écartée. De plus, la situation de toutes celles et de tous ceux qui n’ont aucun régime complémentaire de retraite n’est pas prise en compte, commente Jacques Létourneau. Oui, la survie des régimes est menacée, mais la garantie pour la majorité des personnes de ne pas vivre dans la pauvreté une fois à la retraite est elle aussi compromise. Aucune solution ne sera viable si l’on ne regarde pas le problème dans son entièreté, même pour ceux qui détiennent des régimes complémentaires. »

Une urgence « Pour le moment, la situation dans laquelle se retrouvent les régimes complémentaires de retraite commande qu’on leur donne de l’air pour qu’ils passent à travers la crise, plaide le vice-président de la CSN. Nous saluons le maintien de certaines mesures d’allégement, mais elles sont insuffisantes compte tenu de la gravité de la crise. Et la solution ne passe certainement pas par l’imposition de régimes à deux vitesses dans les entreprises qui transfèrent les risques aux nouveaux salariés et créent des disparités de traitement. »

Par ailleurs, les régimes font aussi face à des problèmes structurels et les questions relatives, par exemple, à la hauteur des rendements, à la gestion des risques, au calcul de solvabilité et à l’augmentation de l’espérance de vie demeurent. « Nous avons tous le devoir de nous y attaquer et nous persistons à dire que le gouvernement ne peut le faire sans les principaux acteurs, les agents négociateurs », soutient Jacques Létourneau.

L’avenir Pour la CSN, la création notamment de régimes sectoriels constitue une voie d’avenir. D’ailleurs, ceux mis en place dans les CPE, pour les techniciens des services préhospitaliers d’urgence et les employés municipaux ont fait leur preuve. Ces regroupements permettent à de petits groupes d’accéder à des régimes, ce qu’ils ne pourraient faire seuls. « Le gouvernement doit promouvoir de telles solutions et faire en sorte que les employeurs soient tenus également de contribuer à ces régimes. Avec les revenus actuels des personnes, il est impossible de croire que seule l’épargne individuelle peut permettre d’engranger les sommes nécessaires pour obtenir un revenu de retraite adéquat », soutient Jacques Létourneau.

La CSN, fondée en 1921, représente 300 000 travailleuses et travailleurs répartis dans les secteurs privé et public.

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