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La direction de l’Université refuse de négocier mais demande la conciliation

Après avoir tergiversé, éludé les discussions rigoureuses, évité tout pourparler sérieux, bref, après avoir refusé de négocier avec le Syndicat des chargées et des chargés de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM–CSN), la direction de l’université a demandé hier après-midi au ministère du Travail de nommer un conciliateur dans le dossier. Le président du syndicat, Francis Lagacé, commente : « Tant de palabres stériles et de mauvaise foi évidente ne peuvent que laisser présumer que l’Université concoctait déjà, à l’automne dernier, de faire appel à la conciliation. » Voici quelques exemples de rencontres inutiles, parmi d’autres. Ainsi, mardi dernier, lors de la 13e rencontre de « négociation », le comité patronal nageait en pleine contradiction en refusant de déposer son offre salariale tant que les questions non pécuniaires ne seraient pas réglées. Au début de l’été, quand le syndicat avait déposé ses demandes  non pécuniaires, l’Université avait refusé de commencer à négocier tant qu’elle ne disposait pas des demandes… salariales. Comble de l’incohérence, les représentants de l’Université étaient incapables d’indiquer quels étaient les sujets non pécuniaires qu’ils désiraient régler en priorité avant d’aborder la question salariale. Par ailleurs, fidèle à elle-même, la partie patronale continuait de refuser catégoriquement que la question de la taille des groupes-cours, qui tient particulièrement à cœur au syndicat, figure dans la convention collective, allant ainsi à l’encontre d’une tendance existant dans plusieurs universités. Sur les questions liées à la Faculté de musique, l’équipe patronale de négociation a été incapable de faire les consultations nécessaires plus de trois mois après le dépôt syndical. Bien sûr, en ce qui concerne les sujets de propriété intellectuelle l’employeur refusait tout simplement d’aborder la question. Un comité de négo sans mandat Hier avant-midi, lors de la 14e rencontre de « négociation », alors que la réunion devait porter sur un ensemble d’articles à portée non pécuniaire, le comité syndical a vite compris que les représentants de l’employeur n’étaient toujours pas prêts à engager une authentique négociation. Plus de six mois après le dépôt des demandes, les membres du comité patronal continuent de poser des questions d’éclaircissement. Sur d’autres dispositions de la convention traitant de l’attribution des cours, l’employeur propose carrément de supprimer le texte, prétextant qu’il entraîne trop de griefs tout en étant incapable d’en préciser le nombre. Au vu de cette attitude réfractaire, l’équipe syndicale a compris, une fois de plus, que les autres points à l’ordre du jour ne pourraient faire l’objet d’une vraie négociation. Elle a donc exigé de l’employeur qu’il se présente avec des textes reflétant ses positions lors des rencontres ultérieures. Sans doute à bout d’arguments, ce dernier a demandé la conciliation. Le président du syndicat résume : « Sous le couvert de beaux discours, il semble clair que la partie patronale naviguait à vue, sans véritable mandat de négocier. » La convention collection du SCCCUM–CSN est échue depuis le 31 août dernier.

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