La FSSS-CSN revendique une entente rapide

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Loi sur l'équité salariale

La FSSS-CSN revendique une entente rapide

Aujourd’hui, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a fait le point relativement à l’application de la Loi sur l’équité salariale dans le milieu de la santé et des services sociaux en dénonçant les délais exagérés actuellement dictés par le Conseil du trésor. La fédération réclame la conclusion rapide d’une entente touchant aux litiges pendants. « En 2008, bien avant que la Loi sur l’équité salariale ne soit amendée en 2009, la FSSS-CSN a déposé une vingtaine de plaintes de maintien de l’équité salariale visant des emplois occupés majoritairement par des femmes. Entre autres, des préposé-es aux bénéficiaires, des secrétaires médicales, des adjointes à l’enseignement universitaire, des infirmières auxiliaires et des psychologues ont vécu des changements importants dans le réseau, venant ainsi modifier à la hausse la valeur de leurs emplois et justifiant le traitement rapide de ces plaintes, de préciser Josée Marcotte, vice-présidente responsable du personnel de bureau, techniciens et professionnels de l’administration de la FSSS-CSN. Notre fédération est la seule organisation syndicale à avoir déposé, avant les modifications à la loi, des plaintes de maintien de l’équité salariale visant toutes les catégories de personnel dans le réseau de la santé et des services sociaux », de poursuivre madame Marcotte, également responsable de l’application de Loi sur l’équité salariale pour la FSSS-CSN. Depuis l’amendement de la Loi sur l’équité salariale, les employeurs n’ont plus l’obligation de la maintenir en continu. Cette obligation se traduit maintenant par un affichage des résultats du maintien de l’équité une fois aux cinq ans, dont la première obligation était au 31 décembre 2010, et ce, sans possibilité de rétroagir avant cette date. « Il est inacceptable qu’un gouvernement qui a adopté la Loi sur l’équité salariale à l’unanimité tarde et s’entête à ne pas reconnaître le droit au maintien de celle-ci pour plusieurs femmes qui œuvrent dans le réseau de la santé et des services sociaux. C’est pourtant ce constat que nous sommes obligés de faire aujourd’hui. Agir ainsi est un déni de justice, alors qu’il ne fait plus de doute que le droit à l’équité salariale est un droit fondamental », de souligner Jeff Begley, président par intérim de la FSSS-CSN. Depuis le mois d’avril 2011, la FSSS-CSN est en conciliation avec la Commission de l’équité salariale (CES) et le Conseil du trésor relativement aux plaintes déposées en 2008. Pour des motifs obscurs, le Conseil du trésor n’envisage pas régler ce dossier avant décembre. « Notre patience a atteint ses limites et nous exigeons que le gouvernement fasse preuve de bonne foi et qu’il s’empresse à éliminer la discrimination à l’égard de ces femmes. Si rien ne débloque rapidement au cours des prochains jours, nous envisageons une rencontre avec la présidente de la CES. Si le gouvernement veut réellement faire du Québec une société plus juste et équitable, nous nous attendons qu’il montre l’exemple et qu’il commence lui-même à agir en conséquence », de conclure monsieur Begley. La Fédération de la santé et des services sociaux – CSN compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public et représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux.

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