Les moyens de pression lourds pourraient survenir plus tôt que tard dans les centres correctionnels du Québec. Les 2300 agents des services correctionnels du Québec s’impatientent. À l’ouverture du conseil syndical du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec, quelque 150 membres de toutes ses sections sont venus signifier à leurs représentants leur détermination à obtenir enfin des salaires comparables à ceux de leurs homologues fédéraux ou encore à ceux des policiers de la Sureté du Québec. L’impatience des membres du syndicat qui refusent que l’échéance d’une nouvelle entente soit retardée en raison de la nomination d’un nouveau ministre s’est traduite, au cours des derniers jours, par la signature d’une pétition appelant à l’action. Stéphane Lemaire, président du syndicat, s’est dit totalement solidaire de ses collègues et en accord avec eux pour réclamer du ministère de la Justice et du Conseil du trésor qu’ils bougent rapidement. « Sinon, nous ferons en sorte de bien faire comprendre notre message aux ministres concernés », a-t-il clairement indiqué, applaudit chaleureusement par ses pairs.