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Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie démontre sa solidarité aux lock-outés et aux grévistes

Les membres de la CSN de l’Estrie manifestent, aujourd’hui, devant le magasin Maxi de la rue Des Grandes-Fourches Sud, à Sherbrooke, afin de montrer leur solidarité avec les travailleuses et travailleurs de marchés d’alimentation en conflit de travail en Abitibi-Témiscamingue.

Ce geste d’appui du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CSN) aux salarié-es des épiceries Loblaws et Maxi de Rouyn-Noranda, et du Provigo de Témiscaming – toutes trois dirigées par la chaîne alimentaire torontoise Loblaw – vise à exercer une pression sur l’employeur afin qu’il résolve le plus rapidement possible les trois conflits qu’il a provoqués.

Le 10 juin dernier, les syndiqué-es du Loblaws de Rouyn-Noranda ont déclenché la grève devant l’offre globale inacceptable de l’employeur. Les salarié-es en question sont sans convention collective depuis le 1er novembre 2012.

Il est à noter que le 27 juin 2013, une décision rendue par la CRT a reproché à l’employeur d’entraver les activités du syndicat, d’avoir négocié de mauvaise foi et d’avoir porté atteinte à la liberté d’association. En plus d’une série d’autres mesures, la CRT a ordonné à Loblaw de verser au syndicat la somme de 5000 $ à titre de dommages et intérêts punitifs.

Un conflit n’attend pas l’autre « Tout se passe comme si l’entreprise tentait d’obtenir des concessions de la part des employés afin de pouvoir régler le conflit de travail qu’elle a déclenché au magasin Maxi de Rouyn-Noranda », estime le conseiller syndical de la CSN, Sylvain Nolet.

Le conflit du Loblaws de Rouyn-Noranda est venu s’ajouter aux lock-out qui perdurent au Maxi de Rouyn-Noranda depuis le mois d’août 2012 et au Provigo de Témiscaming depuis décembre de la même année. Ce dernier a été déclenché parce que les employé-es ont osé porter un t-shirt portant l’inscription « Le respect avant tout ». Les deux lock-out privent de revenus des dizaines de travailleurs depuis des mois et forcent les citoyennes et les citoyens à se déplacer en dehors de leur ville pour faire leur épicerie.

Pour Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, la raison pour laquelle ces trois conflits perdurent est limpide : Loblaw refuse tout simplement de négocier.

« Dès qu’il y a une proposition pour retourner à la table de négociation, ça bloque parce que les représentants de Loblaw doivent se référer au bureau central à Toronto. Ils viennent au Québec, mais n’ont pas de mandat clair », a-t-il souligné.

« Les conflits ont assez duré. Si Loblaw a un minimum de respect envers sa clientèle et son personnel, elle doit mettre de l’eau dans son vin. Nous sommes solidaires envers nos collègues d’Abitibi-Témiscamingue et j’invite les responsables de Loblaw à entamer de vraies négociations afin de résoudre ces trois conflits de travail. »

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