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      Le gouvernement coupe les ailes à la classe étudiante

      Si vous souhaitez mesurer l’exaspération des trois présidences des syndicats du Cégep de Lévis, répétez-leur les lignes de communication du gouvernement caquiste à propos du gel d’embauche et des compressions historiques de 151 M$ imposés aux 48 cégeps de la province.

      Par Martin Robert

      Les bonzes de la CAQ, le premier ministre en tête, répètent sur toutes les tribunes que ces coupes n’ont pas d’effet sur les services aux personnes étudiantes et que l’éducation est « LA » priorité des priorités. Alors, les sourcils des trois collègues se froncent, les regards s’assombrissent et les mots durs se bousculent : « C’est un mensonge éhonté, même pas subtil. C’est aussi simple que ça ! »

      Le premier à s’indigner est Yves Hallé, président du Syndicat du personnel de soutien du Cégep de Lévis. Il devient intarissable tellement les exemples de bris de services se multiplient et tant la surcharge de travail s’intensifie pour les membres de son syndicat. Un exemple ? La veille de la rencontre avec Le Point syndical, le réseau informatique d’une salle de laboratoire s’est interrompu à deux reprises, compromettant les cours. Dans les faits, il manque un électricien depuis le mois de juin dernier dans ce collège vieillissant de la Rive-Sud de Québec. Il faut prendre les bouchées doubles ou se rabattre sur la sous-traitance plus onéreuse et moins rapide – parce que pas toujours disponible –, au lieu de pourvoir le poste. Même si les cégeps avaient l’autorisation d’embaucher, un électricien qui accepterait de travailler dans le réseau public à un salaire non concurrentiel, ça ne court pas les rues.

      Aux services socioculturels du Cégep, les étudiantes et les étudiants se heurtaient à une porte close en début de trimestre. Plus personne ne répondait selon Marie-Anne Lehouillier, présidente du Syndicat des professionnel-les du Cégep de Lévis. Sans qu’elle soit remplacée, une première conseillère à la vie étudiante profitait en toute légitimité de son congé de maternité. Sa collègue a ensuite quitté, à son tour, pour une raison similaire. Un technicien s’est retrouvé à porter le service sur ses seules épaules. Ce travailleur a démissionné. Bris de service. Écriteau « FERMÉ » à la porte. Au mois d’août, les services socioculturels se sont retrouvés, en quelque sorte, décimés.

      Autre aberration, au moment d’écrire ces lignes, les personnes étudiantes en situation de handicap devaient attendre plus d’un mois afin de fixer une date de première rencontre avec une conseillère ou un conseiller des services adaptés. Cette population étudiante augmente d’une année à l’autre à Lévis comme ailleurs au Québec (elles représentent près du tiers de la population étudiante du réseau collégial). L’équipe des services adaptés a beau être débordée, le plafond des heures rémunérées empêche l’embauche de ressources additionnelles. Ces spécialistes mettent pourtant en place d’indispensables plans d’intervention personnalisés pour favoriser la réussite éducative. Ces plans peuvent, notamment, prévoir du temps additionnel lors d’évaluations et planifier l’utilisation de logiciels spécialisés propres aux handicaps ou aux différentes limitations.

      Les personnes conseillères des services adaptés sollicitent souvent l’appui d’autres spécialistes du collège comme des psychologues, eux aussi surchargés et victimes de la pénurie de main-d’œuvre. Quiconque travaille dans les cégeps constate que les troubles d’apprentissage, les troubles déficitaires de l’attention ou les troubles de santé mentale se multiplient pourtant au sein d’une population étudiante plus souffrante que jamais. Une première rencontre à la mi-octobre, c’est bien tard pour répondre aux besoins criants, sachant que les évaluations de mi-session arrivent vite.

      Moins d’argent, plus d’inscriptions

      On ne connaîtra le bilan financier de l’année en cours au Cégep de Lévis que dans quelques mois. Reste que les syndicats savent que le financement provenant du ministère de l’Enseignement supérieur a diminué de 2,4 millions de dollars au collège (excluant l’enveloppe « E » réservée aux salaires des personnes enseignantes). Il faut aussi considérer les effets du gel d’embauche chez le personnel de soutien et chez les professionnel-les. Enfin, chaque établissement doit respecter un maximum d’heures rémunérées. L’excédent d’heures effectué par les uns doit forcément être coupé chez les autres.

      Ironiquement, ces coupes draconiennes surviennent au moment où la population étudiante explose. En effet, selon les syndicats, elles étaient 2993 personnes à étudier au Cégep de Lévis en septembre, l’année dernière. Durant l’actuelle rentrée, elles sont 3374, une augmentation de 11 %. Ce boom rafraichissant devrait encourager toute l’équipe à célébrer. Ce n’est pourtant pas l’enthousiasme partagé dans l’établissement. Notons que les budgets des collèges sont établis en fonction de la fréquentation de l’année précédente, non de l’année en cours.

      Pour le corps professoral, l’impact s’avère moins direct, quoique bien réel. « Par exemple, les jeunes en situation de handicap, entassés dans nos classes, ont besoin d’endroits et de surveillance lorsqu’ils font leurs examens. Puisqu’il manque de place, en raison des moyens financiers qu’on n’a pas, on demande aux professeur-es d’évaluer les mêmes compétences en moins de temps, occasionnant un surcroit de travail », constate le président du Syndicat des professeur-es du collège d’enseignement général et professionnel de Lévis, Patrick Bourget.

      Tout le personnel se serre les coudes afin d’éviter d’épuiser les collègues et de tuer la flamme. « Le plus difficile, c’est la pression que ça exerce. Si tu t’absentes, tu sais que c’est ta collègue qui va écoper », s’attriste Marie-Anne Lehouillier.

      La nouvelle ministre Martine Biron doit changer de cap

      Dans un contexte aussi précaire où les équipes sont à bout de souffle, changer la ministre de l’Enseignement supérieur sans changer de direction est assurément voué à l’échec.

      Aucune larme n’a été versée dans le réseau lors du récent remaniement ministériel qui a provoqué la mutation de l’ancienne ministre Pascale Déry. Celle qui n’a jamais vraiment compris son rôle avait réussi à faire l’unanimité contre elle. La CSN a été la première à réclamer sa démission alors qu’elle n’a jamais su défendre son ministère à la table du Conseil des ministres, appliquant bêtement l’austérité caquiste. Plusieurs directions de collèges et même la fédération qui les représente ont déploré les « choix douloureux à venir » et les « compressions sans précédent » imposées aux cégeps. Pascale Déry a aussi excellé dans la microgestion, intervenant directement pour des motifs personnels dans le contenu de cours aux collèges Vanier et Dawson, déclenchant même une enquête aux résultats peu convaincants, au mépris de la liberté académique, si fondamentale au cégep et à l’université.

      La nouvelle titulaire du portefeuille de l’Enseignement supérieur, Martine Biron, doit donc s’inscrire immédiatement en rupture avec celle qui l’a précédée afin de prioriser l’enseignement supérieur au Québec, au lieu d’en faire un simple slogan électoraliste. Le virage à 180 degrés doit se matérialiser concrètement par l’annulation des compressions de 151 millions qui minent la pérennité du réseau collégial. Le coup de barre doit permettre de lever la directive paralysante du gel d’embauche dans les établissements. La ministre Biron doit protéger le réseau collégial de l’ingérence politique en étendant aux collèges la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire. Surtout, elle doit parvenir à rétablir le lien de confiance brisé entre le réseau et le ministère.

      Ces demandes formulées par les trois fédérations de l’éducation de la CSN, qui représentent la vaste majorité des travailleuses et des travailleurs du réseau collégial, trouvent écho chez les trois présidences du Cégep de Lévis. Si elles pouvaient rencontrer Martine Biron, elles lui demanderaient de sortir de sa tour. « Venez donc vous asseoir avec nous, venez jaser, puis arrêtez de voir les syndicats comme des opposants. Prenez-les comme des gens avec qui vous pouvez travailler, puis trouver des solutions. »

      Du même souffle, les trois ne se bercent pas d’illusions. La ministre de l’Enseignement supérieur exécute les commandes du premier ministre Legault et de sa coalition qui se radicalise vers la droite. « La CAQ, ça sent le conservatisme et les restrictions budgétaires. Ça ne sent pas l’engouement, la vision ou le renouveau », tranche Patrick Bourget qui se sent malgré tout porté par les yeux allumés des jeunes qui suivent ses cours. « Moi, c’est pour eux que je travaille », conclut-il.

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