Le syndicat du transport de Montréal dénonce le non-respect des directives de la santé publique

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Le syndicat du transport de Montréal dénonce le non-respect des directives de la santé publique

Le Syndicat du transport de Montréal (STM–CSN) dénonce de graves lacunes dans l’application des consignes de la direction de la santé publique, notamment en ce qui a trait aux mesures sanitaires et aux travailleurs considérés comme essentiels. Celui-ci invite la STM à mettre en place dès maintenant des mesures de rotation des employé-es jugés essentiels dans les quarts de travail et des directives sanitaires plus strictes.

« Pour l’instant, aucune réduction des effectifs n’a été mise en place, alors que comme le stipulent les directives gouvernementales, nous devrions nous en tenir strictement aux services dits essentiels, d’autant plus que l’achalandage a baissé de plus de 80 %. La STM profite donc de cette situation pour effectuer des tâches non essentielles afin de rattraper les retards accumulés dans certains travaux, comme l’entretien sur des véhicules immobiles », s’est exclamé le président du syndicat, Gleason Frenette. « En demandant à des dizaines d’employé-es non essentiels de se déplacer au travail, la STM augmente les risques de contamination et met à risque la sécurité des travailleuses et des travailleurs de la STM » de déclarer Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). « L’état d’urgence sanitaire a été déclaré à Montréal hier, nous nous attendons à ce que la STM ajuste ses opérations en conséquence », a ajouté Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal-métropolitain – CSN.

Parmi les 2485 membres que compte le syndicat, une soixantaine de cantonniers ont obtenu gain de cause en exerçant leur droit de refus auprès de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Un inspecteur qui s’est déplacé sur les lieux a émis une liste de recommandations et de dérogations à l’attention de la STM. « Ce n’est pas le temps d’engorger les services de la CNESST. On ne va tout de même pas régler les problèmes de l’entretien à la STM à coup de droits de refus, 60 personnes à la fois ! On s’attend donc à ce que la STM applique les recommandations de l’inspecteur et celles de la Santé publique à l’ensemble des travailleuses et des travailleurs de l’entretien et des mécaniciens », a renchéri M. Frenette.

Par ailleurs, le syndicat déplore le laxisme des gestionnaires quant à l’application des procédures de nettoyage des espaces publics. Il déplore également l’absence de mesures de contrôle dans les espaces communs tels que les cafétérias et les vestiaires ainsi que le refus de la STM d’appliquer à tous les secteurs de la STM les dérogations de la CNESST accordées aux cantonniers. Considérant que Montréal est actuellement la ville au Québec où il y a le plus de cas de COVID-19 et que le transport en commun est un environnement à haut risque, le syndicat estime que la STM se doit d’être proactive dans la prévention et l’application de mesures concrètes afin que tous ensemble, nous puissions ralentir au maximum la propagation du coronavirus.

À propos

Le syndicat du transport de Montréal (STM–CSN) compte 2485 membres, dont les services d’entretien et les mécaniciens. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

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