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Les paramédics s’équipent d’une popote roulante

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Même pas le temps de manger !

Les paramédics s’équipent d’une popote roulante

Ayant rejeté du revers de la main toutes les suggestions faites par le Syndicat du préhospitalier (FSSS–CSN) pour favoriser une réorganisation du travail dans le cadre des travaux d’un comité mandaté par le ministère de la Santé et des Services sociaux, la Corporation d’Urgences-santé semble incapable de proposer elle-même des mesures qui permettraient aux ambulanciers-paramédics de Montréal et de Laval de souffler un peu. Les appels d’urgence étant incessants, il n’est pas rare que ces derniers n’aient même pas le temps de manger durant leur stressant quart de travail. Afin de pallier à cette situation intenable, tout en refusant de restreindre les soins essentiels à la population, ils ont décidé de mettre en place, eux-mêmes, une popote roulante bien identifiée afin de livrer un peu de nourriture à leurs camarades répondant à des appels d’urgence. De cette façon, ils espèrent démontrer à la population leur exaspération devant l’immobilisme de l’employeur. La popote roulante se mettra en route dès minuit dans la nuit de vendredi à samedi et elle cessera ses livraisons 48 heures plus tard. Le président du syndicat, qui représente plus de 800 membres, Réjean Leclerc, explique : « Compte tenu de la surcharge de travail que nous avons connue encore une fois durant la dernière fin de semaine, nous avons décidé de prendre nous-mêmes le taureau par les cornes, étant donné que l’employeur semble incapable de le faire. Parce que manger, c’est non seulement un besoin primordial, surtout dans un métier aussi difficile que le nôtre, mais également un droit fondamental. » « Évidemment, nous ne pouvons continuer longtemps à manger ainsi sur le pouce en sacrifiant notre pause repas dont nous aurions tellement besoin. Urgences-santé doit enfin nous écouter pour trouver rapidement des solutions satisfaisantes dans l’organisation de notre travail. Notre santé en dépend. » En fin de semaine prochaine, quand la période « légale » au cours de laquelle il leur est permis de prendre leur lunch sera dépassée mais qu’ils n’en auront pas eu le temps, les paramédics pourront téléphoner aux responsables de la popote roulante afin de leur indiquer à quelle adresse ils doivent les rejoindre pour se faire livrer la nourriture. Un été difficile en vue Étant surchargés de travail et manquant de personnel, les paramédics n’arrivent plus à répondre, dans les délais normaux, aux appels de citoyens en détresse, comme ce fut le cas en fin de semaine dernière. Dans ces conditions, Réjean Leclerc anticipe un été particulièrement difficile, d’autant plus que plusieurs d’entre eux sont tout simplement épuisés. Les médias qui voudraient contacter la popote roulante en action n’ont qu’à nous téléphoner.

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