Les syndicats des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ont pris la décision de recommander l’entente de principe intervenue le 5 mai. Ce seront les 13 000 travailleuses représentées par la FSSS–CSN qui auront le dernier mot. Elles auront l’occasion de voter sur cette entente de principe dans leur assemblée générale d’ici au 1er juin.
Rassemblés en conseil fédéral les 14 et 15 mai, les délégué-es des syndicats de la FSSS–CSN ont pris soin d’analyser dans son ensemble l’entente de principe intervenue avec le Conseil du trésor, le ministère de la Famille et les regroupements patronaux. Cette entente, qui contient des bonifications aux conditions de travail, est intervenue après 13 jours de grève et de nombreuses semaines de travaux intensifs à la table de négociation. Rappelons que la CSN avait demandé la conciliation le 25 avril dernier pour dénouer l’impasse de la négociation des CPE, le tout dans l’objectif d’obtenir une entente de principe. Les rencontres de conciliation ont débuté le 1er mai et ont permis de rapprocher les parties.
« D’ici au 1er juin, ce sera aux travailleuses de se faire entendre sur l’entente de principe dans les assemblées générales. Dans les prochains mois, nous allons continuer de défendre notre vision pour l’avenir des CPE. Le gouvernement devra trouver des solutions pour régler la pénurie de personnel dans les CPE. Il y a urgence d’agir et il est le seul à refuser de le voir. Les travailleuses syndiquées se retrouvent toujours seules à défendre le réseau des CPE, alors que leur lutte bénéficie à toutes et à tous. La survie du réseau doit être l’affaire de tous les partenaires », explique Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la FSSS–CSN.
À propos
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.