Les travailleurs des Éditions du Réveil se prononcent sur l’offre de Quebecor

Confrontés à une annonce de fermeture en cas de refus, les travailleuses et les travailleurs ont opté pour l’acceptation de la demande patronale qui a pour but d’implanter son nouveau modèle d’affaires. Si la décision du syndicat a pour effet de sauver le Réveil qui, en 2010, en est à sa 65e année d’existence, celle de Quebecor a comme conséquences la perte de 20 des 25 emplois du STER-CSN.  Seuls les trois journalistes et deux commis de bureau pourront retrouver leur emploi, alors que les tâches des autres employés du secteur de l’administration ainsi que celles touchant les employés du montage et des presses seront transférées à l’extérieur de la région du Saguenay. Soulignons d’autre part que les syndiqués font remarquer qu’il est faux de prétendre que tous  les travailleurs vont recevoir une indemnité équivalente à 42 semaines de travail. L’offre pour les indemnités est de deux semaines par année d’ancienneté jusqu’à concurrence d’un maximum de 42 semaines. Ce qui veut dire que six (30 %) des 20 travailleurs touchés par les mises à pied n’auront pas droit à ce maximum de semaines consenties. Rappelons que Quebecor avait décrété un lock-out le 4 mars 2009 après une douzaine de séances de négociations. À la suite de cette décision de l’employeur, les travailleurs ont mené la bataille pendant près d’un an  pour conserver ces emplois de qualité dans la région.

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