Manifestation festive devant les bureaux de Loto – Québec à Montréal

Les agentes et les agents de sécurité en lock-out au Casino de Montréal profitent de la semaine de relâche pour organiser une manifestation festive pour leurs enfants. L’activité se tient actuellement devant les bureaux de Loto-Québec, au 500, rue Sherbrooke Ouest, et se poursuivra jusqu’à 13 h, aujourd’hui.

De l’animation et des activités divertissantes ponctuent cette manifestation. Près de 40 enfants accompagnent leurs pères et mères qui ont passé plus de six mois à la rue pour une simple question d’horaire.

Selon Rick Scopelleti, le président du Syndicat des employées et employés de la Société des casinos du Québec (CSN), l’employeur tente d’imposer par un coup de force démesuré une modification d’horaire aux agents de sécurité, ce qui ferait un bouleversement majeur dans leurs vies de famille.

« C’est évident que, pour les enfants de ces travailleuses et travailleurs en lock-out, la semaine de relâche est remplie d’activités moins coûteuses cette année. Mais on essaie de faire la fête pour les petits quand même, tout en gardant la pression sur notre employeur, Loto-Québec, qui a mis nos familles à la rue, » a commenté Rick Scopelleti.

Loto-Québec est le seul actionnaire de la Société des casinos du Québec, qui gère le Casino de Montréal. La société d’État a déclaré un lock-out le 27 août, 2008, mettant ainsi 190 agentes et agents de sécurité sur le trottoir.

L’automne dernier, un porte-parole du Casino de Montréal a dénigré les efforts des syndiqués à défendre leurs horaires actuels – qui n’ont pas créé de problème majeur depuis plus de neuf ans – comme un élément contribuant à la conciliation famille-travail, alors un enjeu électoral pour les partis politiques du Québec. Cette sortie a été révélatrice de l’attitude des gestionnaires de cet organisme public.

« La vie familiale nous tient à cœur, de souligner Rick Scopelleti. Nous avons toujours dit qu’on est ouvert aux ajustements nécessaires pour une sécurité efficace au Casino de Montréal. Mais il faut que l’employeur tienne compte de nos priorités, lui aussi. Nos enfants seront les premières victimes de ce coup de force revanchard de Loto-Québec contre nos membres. On ne peut pas et l’on ne va pas accepter leur horaire sans des compromis de leur part. »

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest

Articles récents

Le Point syndical  automne 2023