MENU
  • |  EN
SE SYNDIQUER
SE SYNDIQUER
CONTACT
CONTACT
  • Carrières /
  • Fédérations /
  • Conseils centraux /
  • Boutique
MENU
ACTUALITÉS
DOSSIERS
CAMPAGNES
DOCUMENTS
À PROPOS
FORMATION
67e CONGRÈS 
    Logo de la CSN

    Confédération des
    syndicats nationaux

    • Carrières /
    • Fédérations /
    • Conseils centraux /
    • Boutique /
    • Infolettre /
    • EN   |
    SE SYNDIQUER
    SE SYNDIQUER
    CONTACT
    CONTACT
    • La CSN

      Structures démocratiques

      • Comité exécutif
      • Fédérations
      • Conseils centraux

      Comités confédéraux

      • Condition féminine
      • Environnement
      • Jeunes
      • LGBT+
      • Relations interculturelles
      • Santé et sécurité

      Travailler à la CSN

      Services

      • Services confédéraux
      • Boutique en ligne
      • Sentinelle
      • Portail Solidaire
      • Entraide
      • MonSyndicat.org

      Prix Pierre-Vadeboncoeur

      • Candidatures et lauréats

      Patrimoine

      • Notre histoire
      • Nos valeurs
      • Déclaration de principes
      • Logo de la CSN
      • Presse

      Documents importants

      • Statuts et règlements
      • Code de procédure
      • Déclaration de principe
      • États financiers

      FDP

      • Statuts et règlements

      Outils collectifs

      • Bâtirente
      • Caisse d'économie solidaire Desjardins
      • Fondaction
      • MCE Conseil
      • Régime de retraite à prestations cibles
      • Régime de retraite des employé‑es municipaux du Québec
    • Actualités
    • Dossiers
      • Condition féminine
      • Démocratie et gouvernement
      • Économie et finances publiques
      • Éducation
      • Équité et diversité​
      • Environnement et développement durable​
      • Industrie et développement régional​
      • International​
      • Langue et culture​
      • Santé et sécurité au travail​
      • Santé et services sociaux​
      • Secteur public
      • Secteur privé
      • Travail et emploi
    • Campagnes
      • PL-89 | Une bombe antisyndicale
      • SST | Pour vraiment protéger tout le monde
      • 8 mars
      • 1er mai
      • Camp Vol d'été Leucan-CSN
      • Agis pour que ça cesse
      • 28 avril
      • L'information, un bien public
      • Assurance médicaments
      • Statut de l’artiste | Parce qu’on travaille, comme tout le monde
      • Vraiment public
      • Le travail mais en mieux
      • Campagnes passées
    • Formation

      FORMATION

      • Mission
      • Parcours de formation
      • Programme institutionnel
      • École de la relève syndicale
      • Portail de formation SST
      • Liens utiles
    • Documents
      PôleDoc

      Catalogue en ligne Koha (PôleDoc)

      Documents

      • Publications CSN
      • Mémoires
      • Recherche et analyse
      • Procès verbaux
      • États financiers
      • Archives numériques

      Conseil confédéral

      Congrès de la CSN

      • 67e Congrès (2023)
      • 66e Congrès (2021)
      • 65e Congrès (2017)
      • 64e Congrès (2014)
      • 63e Congrès (2011)
      Prenez action contre le PL89
      Prenez action contre le PL89

      Services de garde éducatifs

      Maternelles 4 ans : un gain pour les enfants ?

      L’objectif des maternelles 4 ans serait d’améliorer la scolarisation des enfants, de faciliter le passage à l’école des tout-petits qui vont moins bien. Et si ce remède n’était pas le bon ?

      Par Thierry Larivière

      L’objectif des maternelles 4 ans serait d’améliorer la scolarisation des enfants, de faciliter le passage à l’école des tout-petits qui vont moins bien. Et si ce remède n’était pas le bon ?

      Si on en croit le renommé pédiatre Jean-François Chicoine, on pourrait bien provoquer l’effet contraire à celui recherché. Dans une longue entrevue accordée au Point syndical, le docteur Chicoine de l’hôpital Sainte-Justine, qui est également professeur à l’Université de Mont­réal, nous explique son point de vue très critique envers les maternelles 4 ans pour tous.

      « Une maternelle 4 ans, plutôt qu’un CPE, pour un petit enfant de quatre ans, c’est moins d’apaisement et de soins personnalisés puisque le rapport à l’adulte n’est pas le même. C’est donc, éventuellement, un petit qui pourrait se dire dans sa tête d’enfant qu’on ne l’aime pas ou encore, qui pourrait devenir plus stressé, plus peureux. Et ces éléments-là vont se manifester comme des empêchements à la scolarisation », a résumé Jean-François Chicoine.

      Pour ce spécialiste, les enfants les plus à risque ont besoin d’un référent stable au fil des jours, pérenne d’une année à l’autre. L’aspect affectif est important. « Les enfants les plus pauvres, les plus démunis, qui viennent de familles très marginalisées, on a avantage à les mettre dans un milieu de garde dès l’âge de six mois ou un an », affirme le docteur Chicoine, qui se souvient même d’avoir donné des « prescriptions de CPE ». Il déplore d’ailleurs le fait que le réseau des services de garde éducatifs n’ait jamais été complété et que nous n’ayons pas plus investi collectivement dans ce projet.

      Pour ces enfants plus fragiles, le pédiatre ne prévoit aucun gain avec la maternelle 4 ans. « Ce sont des enfants qui, du point de vue éducatif, cognitif et de leurs connaissances, ne vont pas progresser plus vite que d’autres », estime celui qui précise que la seule étude québécoise sur le sujet (Christa Japel, 2017) conclut qu’il n’y a « rien de bénéfique » aux maternelles 4 ans pour les enfants issus de milieux défavorisés.

      « À mon sens, c’est beaucoup nuire aux enfants qui ont déjà des problématiques affectives. C’est que ces enfants ne sont pas capables de faire face à la situation sur le plan académique », conclut Jean-François Chicoine.

      L’importance du jeu libre
      Jean-François Chicoine ne s’entend pas avec son ancien collègue de Sainte-Justine, Lionel Carmant, ex-chercheur spécialiste de l’épilepsie chez les enfants, aujourd’hui ministre délégué dans le gouvernement de la Coalition avenir Québec. Le docteur Chicoine estime qu’il faut préserver au minimum trois heures par jour de jeu complètement libre à cet âge. « Si on force les enfants à ne plus jouer librement, et ça, c’est vraiment mon dada, j’ai peur qu’on diminue beaucoup l’imagination de ces enfants-là, leur capacité à se réfugier dans un monde qui est le leur », indique le pédiatre, qui a déjà constaté dans sa pratique une augmentation du nombre d’enfants stressés ou anxieux au fil des années.

      La proximité des éducatrices
      Pour le pédiatre, le rapport direct avec un adulte significatif est primordial et ne sera pas le même dans un grand groupe.

      « Si l’enfant n’est pas capable de faire quel­que chose, il faut lui dire en s’agenouillant, en le regardant dans les yeux : “je vais t’aider”. Et pour faire ça, ça prend une relation d’un individu à un autre. Un bon rapport entre l’éducatrice et l’enfant, ça se peut avec 7, 8, 10 ou 12 enfants, mais certainement pas avec 14, 16 ou 18 », évalue Jean-François Chicoine.

      Le diagnostic vraiment précoce
      L’argument de favoriser les diagnostics précoces à la maternelle 4 ans ne tient pas la route pour le docteur Chicoine. « Quand on parle de diagnostic précoce à l’âge de quatre ans, pour un pédiatre, c’est comme si vous me demandiez d’agir dans un CHSLD de bébés », lance le pédiatre d’expérience pour illustrer l’absurdité de la situation. Plusieurs diagnostics importants peuvent se faire à 18 mois avec un accès au spécialiste approprié.

      Il estime par ailleurs que les éducatrices peuvent jouer un rôle majeur pour dépister les premiers troubles moteurs ou de la communication en très bas âge. Jean-François Chicoine déplore cependant que les ressources spécialisées pour assurer un suivi après le diagnostic aient « diminué comme peau de chagrin » ces dernières années. Certains enfants qu’il a diagnostiqués attendent deux ans pour avoir accès à des services !

      « Plus on dépiste tardivement, moins on permet la scolarisation », remet en perspective le pédiatre, qui fait une grande différence entre un diagnostic à deux ans plutôt qu’à quatre, lorsque c’est possible.

      Encore faudrait-il avoir les ressources de dépistage nécessaires dans le secteur de la petite enfance, plutôt que d’engouffrer des millions afin de répondre à une promesse électorale…

      PARUTION RÉCENTE

      S'abonner, c'est possible

      Aimeriez-vous recevoir Le Point syndical à la maison? C’est possible et c’est sans frais!

      En savoir plus

      BALADO CSN

      Découvrez le balado CSN, maintenant disponible sur ces plateformes populaires :

      Deezer

      PLUS D'ARTICLES

      Déclarations de guerre
      Tarifs américains: notre économie en état d’alerte
      Les angles morts de la paresse
      CBC/Radio-Canada, un service public menacé ?
      Se battre pour les personnes marginalisées
      Amazon : l’affront ultime
      Quand le gouvernement bloque un important règlement
      CPE: négocier pour remettre le réseau sur pied
      Pour un enseignement en ligne plus humain
      Cet écran de fumée gouvernemental
      L’environnement, un enjeu à intégrer dans nos conventions collectives
      Ils n’ont pas froid aux yeux

      Maternelles 4 ans : un gain pour les enfants ?

      Partager cette page sur Facebook LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

      Infolettre CSN

      Abonnez-vous à l’infolettre CSN qui vous donne accès à plein de contenus intéressants. Le meilleur outil pour suivre les luttes et les victoires des quelque 330 000 membres de la CSN.

      SuivRE la CSN SUR CES RÉSEAUX
      Facebook-f Vimeo-v Instagram Linkedin Youtube Tiktok

      À Propos de la CSN

      Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable.

      Elle est composée de près de 1 600 syndicats et regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec, mais également sur l’ensemble du territoire canadien.

      Besoin de meilleures conditions de travail ?

      Syndiquez-vous !

         Se solidariser, ensemble, peu importe notre revenu, notre emploi ou notre champ de compétence, c’est soulever une lame de fond qui influence les politiques et change concrètement la qualité de vie de tous les membres et de l’ensemble de la société. C’est ça, pour moi, la CSN.  
      Caroline Senneville
      Caroline SennevillePrésidente de la CSN
      • Conditions d'utilisation
      • Politique de confidentialité

      Copyright 2025 © Confédération des syndicats nationaux (CSN). Tous droits réservés.

      LES OUTILS COLLECTIFS DE LA CSN

      [ EN SAVOIR PLUS ]