MOBILISATION GÉNÉRALE DES SYNDICATS CSN DE LA CÔTE – NORD

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MOBILISATION GÉNÉRALE DES SYNDICATS CSN DE LA CÔTE – NORD

Mobilisation générale des syndicats CSN de la Côte-Nord

Les syndicats CSN et le Conseil central du Nord-Est lanceront une mobilisation générale dans le cadre de la campagne CSN Stoppons la démolition !

C’est ainsi que durant les deux dernières semaines de novembre tous les syndicats CSN convoqueront leurs membres conjointement par municipalité dans des assemblées extraordinaires.

Ces dernières se tiendront

  • le 17 novembre au Havre St-Pierre
  • le 18 novembre à Sept-Îles
  • le 20 novembre à Baie-Comeau
  • le 23 novembre à Forestville
  • le 24 novembre aux Bergeronnes
  • le 26 novembre à Port-Cartier

« Le véritable objectif de ce gouvernement néo-conservateur est d’appauvrir la classe moyenne québécoise pour ensuite redistribuer l’argent au patronat par des baisses d’impôts, tout en espérant qu’en augmentant leur richesse, les capitalistes créeront des emplois ! Parce que troquer des baisses d’impôts pour une augmentation générale des services (électricité, services de garde, assurance automobile, etc.) ne peut être acceptable, Jean Charest peut garder son « deal », estime Gilles Belzile, président du Conseil central du Nord-Est-CSN. »

Projet de loi 25

Pierre Lamy, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) : « Comment le ministre Couillard en est-il arrivé à croire qu’en détruisant le réseau des CLSC et des CHSLD, en donnant des pouvoirs absolus à 40 ou 50 super directeurs généraux, en se passant de la participation des citoyens et attaquant les droits syndicaux de 230 000 personnes, il améliorerait notre système de santé et de services sociaux ? »

Le projet de loi 30 est anti- syndical

En tant qu’employeur et législateur, le ministre Couillard se sert d’un procédé dictatorial pour arriver à ses fins. « Nous avons informé le ministre que nous disposions d’un mandat de congrès pour en arriver à des ententes avec le ministère concernant la multiplicité des accréditations syndicales. Les dirigeants du ministère n’ont pas voulu donner suite à notre appel. En lieu et place, nous avons un projet de loi qui empoisonnera les relations de travail dans le réseau pour les années à venir, s’il était adopté », croit Pierre Lamy.

Le Conseil central du Nord-Est déplore le non-respect du projet de loi 30 qui a pour objectif d’affaiblir les syndicats du réseau de la santé. Le ministre Couillard fait fi des règles de base en relations de travail qui repose sur l’équilibre du rapport de force entre les syndicats et les employeurs. De plus, selon le Conseil central du Nord-Est, la décentralisation des négociations du secteur de la santé n’a pour but que de saper 40 ans de lutte syndicale. On fractionne la solidarité des syndicats locaux en leur enlevant leur institution démocratique pour ensuite les opposer aux autres centrales dans des luttes d’accréditation. Et pour finir, on oppose les nouveaux syndicats issus de cet électrochoc aux employeurs locaux sur plusieurs aspects de négociation de la convention collective, tout en n’oubliant pas que le ministre Couillard s’est bien gardé de donner le droit de grève aux nouveaux syndicats.

Sous-traitance

Pour Gilles Belzile, président du Conseil central du Nord-Est, « la sous-traitance a un prix que la société ne peut se permettre de payer :

  • perte de compétence et d’expertise
  • perte de contrôle et de coordination des activités de l’entreprise
  • perturbation dans l’organisation
  • impact sur la capacité d’innovation
  • nivellement des salaires vers le bas », estime le président.

« Jeudi 13 novembre : il s’agit d’un véritable jeudi noir pour les travailleuses et les travailleurs du Québec ! », s’est exclamée la présidente de la CSN, à la suite du dépôt du projet de loi modifiant l’article 45 du Code du travail.

Pour la syndicaliste Claudette Carbonneau, le Québec devient la pire province canadienne à l’égard de la protection des travailleuses et des travailleurs en cas de sous-traitance. S’attaquer au taux de syndicalisation, aux emplois et aux conditions de salaire et de travail des travailleuses et des travailleurs, voilà ce que fait ce gouvernement avec son projet de loi, c’est inacceptable ! », de poursuivre la présidente de la CSN.

Le ministre du travail, Michel Després réduit le nombre de situations pour lesquelles il sera désormais permis de défendre les droits des travailleuses et des travailleurs. Désormais, pour que l’article 45 s’applique, une entreprise devra se départir de la plupart des éléments essentiels à son existence, expertise et équipements compris. « Le ministre donne la recette aux employeurs. Vous n’avez qu’à éviter de vendre votre équipement aux sous-traitants et le tour est joué. L’article 45 ne s’applique pas. Les travailleurs n’ont aucun droit de réclamer des emplois chez le sous-traitant. C’est leur « job » qui s’envole, rien de moins. Une attaque frontale aux droits fondamentaux des travailleuses et des travailleurs », dénonce la présidente de la CSN.

« Dans le cas des employeurs qui se départiront de tous les éléments essentiels de leur entreprise, c’est un article 45 amputé qui s’appliquera, puisque la convention collective ne suivra pas. Comme mesure d’appauvrissement des travailleuses et des travailleurs, comme coup de barre vers une société de « cheap labor », le gouvernement ne pouvait pas faire mieux », selon Claudette Carbonneau.

Pour le président du Conseil central du Nord-Est, l’heure est à la mobilisation générale de tous les syndicats nord-côtiers CSN et le gouvernement conservateur de Jean Charest va trouver notre région sur son chemin, estime Gilles Belzile.


Source : Conseil central du Nord-Est – CSN – 14-11-2003

Pour renseignements : Gilles Belzile, président du Conseil central du Nord-Est (CSN) (418) 589-2608

   


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