Dans un premier temps, la vice-présidente de la CSN, Katia Lelièvre, rencontre la présidente du syndicat, Jessica Larochelle, ainsi que la secrétaire Geneviève Gagnon, pour discuter des nouveautés au musée et de leur dernière convention collective.
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KATIA LELIÈVRE : Comment ç’a été, votre négociation ?
JESSICA LAROCHELLE : On a vécu un changement de direction en mars 2024 et notre convention collective allait être échue en avril 2025. On a donc négocié avec les ressources humaines et un avocat qui ne connaissaient pas nécessairement ce qui se passait sur le plancher de l’établissement. Il faut savoir qu’ici, on fait partie d’un complexe qui comprend le restaurant, l’hôtel et le musée ; et on partage les mêmes ressources humaines. On devait négocier dans ces circonstances-là. Expliquer notre travail et pourquoi on faisait telle ou telle demande… ralentissait le processus.
GENEVIÈVE GAGNON : La négociation, qui devait être assez courte, a été plutôt longue. On a commencé à négocier en mai et on a signé en décembre.
K.L. : Quels ont été les plus gros gains obtenus ?
J.L. : Sans que ce soient des changements majeurs, plusieurs points devaient être modifiés, parce qu’on avait des problèmes de compréhension et d’application de la convention collective. Environ une cinquantaine de ces petits points ont été modifiés.
Album photo du musée
G.G. : Notre ancienne convention, celle de 2019, était un peu désuète. Nous avions le but de ramener la nouvelle convention à la réalité du terrain. Les gains servent à tout le monde aujourd’hui.àJ.L. : La négociation était une dictée, c’était un travail de grammaire [rires].
G.G. : On a vécu une session de négociation où on s’est chicanés sur un mot pendant deux heures.
K.L. : Souvent, quand on demande à nos membres ce qui les dérange, ce ne sont pas des choses si grosses, mais quand ça revient fréquemment, ça devient harassant pour les gens. Ça fait une meilleure atmosphère de travail quand on réussit à aplanir les embûches.