Pour Partenaires pour un Québec français, une fois cette étape franchie, il faudra débattre des amendements à apporter

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Adoption de principe du projet de loi 14

Pour Partenaires pour un Québec français, une fois cette étape franchie, il faudra débattre des amendements à apporter

Partenaire pour un Québec français (PQF) se réjouit de constater qu’une étape supplémentaire vient d’être franchie, car elle considère que le projet de loi 14, avec certaines modifications, va dans la bonne direction. PQF invite la ministre à la prudence afin ne pas édulcorer davantage cette nouvelle politique linguistique qui survient plus de 35 ans après l’adoption de la Charte de la langue française.

PQF réitère l’importance des mesures entourant la langue de travail notamment, celles concernant les petites entreprises. Par contre, Partenaires pour un Québec français demande à nouveau de retirer l’article 42 du projet de loi qui affaiblit les comités de francisation, les rend négociables, et même, ouvre la porte à leur élimination. Les comités de francisation sont un outil essentiel à la francisation des milieux de travail et l’implication des travailleuses et des travailleurs ne doit pas être remise en cause. La coalition demande aussi que les services publics offerts dans les ministères et organismes soient exclusivement livrés en français. Les partenaires estiment suffisantes les exceptions déjà prévues dans la Charte envers les institutions anglophones dans les secteurs de la justice, de la santé, de l’éducation, des relations extérieures et du tourisme. De plus, PQF invite les partis à bonifier le projet de loi avec les diverses recommandations de la plateforme de PQF (http://languedutravail.org/PQF).

Rôle des partis d’opposition

PQF demande aux partis d’opposition de laisser tomber leur partisannerie et d’agir au nom des intérêts supérieurs du Québec. La question linguistique doit passer au-delà les frontières idéologiques et politiques. Puisque libéraux et caquistes n’ont pas nié les bienfaits du fait français au Québec, c’est sur cette base qu’ils doivent faire preuve de coopération et de collaboration dans ce dossier, tout en proposant, s’ils le jugent à propos, des amendements qui vont dans le sens de sa promotion et de sa préservation.

Partenaires pour un Québec français

Conscientes depuis quelques années de la fragilisation linguistique dans plusieurs secteurs d’activité au Québec, plusieurs organisations se sont concertées pour identifier les actions prioritaires à entreprendre pour inverser la tendance. C’est ainsi que le 19 novembre dernier, Partenaires pour un Québec français (PQF) dévoilait sa plateforme. La coalition représente plus d’un million de travailleurs québécois à travers les membres des partenaires que sont la FTQ, la CSN, la CSQ, le SFPQ, la FAE, et l’UDA. Sont aussi partenaires le Mouvement Québec français, le Mouvement national des Québécoises et Québécois et la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

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